Les Pires films de 2017

Annotation :

C'est même pas un film, c'est juste un sketch du Petit Journal étalé sur 73min. Techniquement on ne voit aucune différence et scénaristiquement c'est une catastrophe.

Annotation :

Je vais être honnête si j'ai tenu à voir ce film en avant première c'est uniquement parce qu'il fut tourné dans ma vie natale et que ça me faisait délirer de voir Catherine Deneuve et Nekfeu ensemble à l'écran devant le port de Sète.
Mes attentes étaient donc relativement maigres pour ce film, eh ben j'ai quand même réussit à être déçu !

Si vous vous attendez à voir du beau paysage, alors changez de salle parce que le réalisateur a posé sa caméra dans notre zup locale, l'endroit le plus moche de la commune.
Lui qui voulait pourtant un contraste fort entre "la noirceur du récit et le cadre idyllique des alentours" a dû se dire que personne ne croirait à son histoire si elle ne se passait pas dans une banlieue. Alors on prend un coin un peu paumé qui fait cité difficile et vas y qu'on y installe un cartel de drogue avec des flingues, des meurtres et tout le tintouin.
Dans ces conditions, pourquoi ne pas tourner le film à Clignacourt ? D'autant que vous aviez un meilleur rappeur sur le terrain, ça aurait été plus profitable

Attention j'ai dis meilleur rappeur, pas meilleur acteur hein. Il faut saluer la belle performance de Nekfeu qui à 2, 3 exceptions près, parvient sans problème à être l'acteur le plus convaincant du film.
Faut dire qu'il a pas beaucoup de concurrence derrière. Deneuve et Kruger préférant jouer entre elles à qui sera le plus dans le sur-jeu. Et à ce petit, même si Diane se donne du mal, c'est la vielle Catherine qui gagne la palme haut la main.
On a donc de mauvais acteurs mal dirigés qui s'agitent dans des décors moches au sein d'un récit lamda et d'une mise en scène totalement fade.
Pire encore, l'histoire et ses personnages sont nuls. J'ai bien aimé le fait que l'on adopte le point de vue de la victime en début de film. Cela nous surprend d'avantage lors du meurtre en plus de susciter plus d'empathie pour le protagoniste. Problème, le perso est un gros con, donc pour l'empathie on repassera.
Le reste du film montre comment Nekfeu fait chanter Deneuve et sa fille pour leur soutirer de l'oseille. De là va naître une amitié improbable entre eux qui les conduira à se sacrifier pour les protéger.

Enfin ça c'est seulement sur le papier parce que dans le long-métrage c'est tellement mal écrit et mal développé qu'on ne le sent jamais. Tant et si bien que lorsque la fin arrive, on reste sur notre fin car on a l'impression que le scénar manquait cruellement d'approfondissement et qu'au final, tout cela n'a servit à rien.

Annotation :

Bien que classique, le concept aurait pu donner lieu à une parodie marrante servit par la crème des années 2010. Malheureusement c'est un échec sur toute la ligne.
Déjà la réal reprend tous les poncifs et les codes du film d'horreur sans jamais les détourner. Cela donne une mise en scène certes travaillée mais complètement bateau, poussive dans ses idées et surtout en complet décalage avec le ton et l'esprit du film.
Le Manoir est avant tout une comédie de personnages, or l'atmosphère "oppressante" que tente d'insuffler son réalisateur dessert les intentions comiques de son scénario.

Mais bon même si le film avait bénéficier d'une réal plus soft on aurait de toute façon aboutit à un résultat médiocre. La faute à une multitude de persos ultra relous dont les relations entre eux sont toutes plus chiantes les unes que les autres. Or, lorsque les protagonistes sont le cœur du métrage et que leurs interactions constituent 80% du produit finit, vous êtes partit pour vous faire sacrément chier.
Car en plus de ça, le film traîne en longueur. L'exposition est interminable, l'élément perturbateur n'arrive qu'au bout de 50min et même après ça il faut attendre un long moment de remplissage bidesque pour voir le film décoller dans un délire un peu plus distrayant.

Bref du potentiel largement sous-exploité par une bande de pseudos humoristes qui de toute façon n'avaient ni le talent, ni le savoir faire pour pondre quelque chose de potable. La presse et le public ne s'y sont pas trompés. Seul Youtube est dans le déni. Il n'y a que là-bas que vous trouverez des avis positifs vous vantant la fraîcheur de cette œuvre qui n'est qu'un sous Scream de bas étage.

Annotation :

Outre la morale douteuse et les idées nauséeuses que le film véhicule, Gangsterdam reste un film nul dont je ne peux pas croire que quelqu'un puisse éprouver du plaisir en le regardant.
Le rythme est trop lent, le scénar se perd dans des digressions inutiles, la mise en scène est inexistante et le réalisateur ne sait même pas cadrer... mais pire que tout, ce n'est même pas une comédie !!!! Il y a bien quelques gags nuls parsemés ça et là, mais le film se prend véritable au sérieux, persuadé que ses enjeux dérisoires et le développement abominable de ses personnages suffit à faire un film de gangster efficace et décalé. Mort de loule...

Annotation :

Un être différent ne trouvant pas sa place dans un univers ultra conservateur est contraint de partir à l'aventure au travers d'un voyage initiatique qui l'obligera à s'accepter tel qu'il est et de faire de sa différence une force pour sauver son petit monde.
Un récit type que Sony Pictures réutilise pour mettre en scène le plus gros placement de produit jamais réalisé.

Entre deux vannes de cul et quelques péripéties piquées à Arthur et les Minimoys, nous verrons les protagonistes jouer à Candy Crush, voler sur la musique de Spotify, se remémorer sa folle jeunesse sur INSTAGRAAAM ou se démener pour parvenir au saint graal ultime : Dropbox, l'application la plus sécurisée au monde.
Et... c'est tout ce que vous pouvez attendre de ce film. Un périple chiant et narrer sans conviction à l'intérieur d'un cellulaire ramdom où les emojis semblent être plus importants dans les rapports sociaux entre humains que le sentiments de Vice-Versa.

Annotation :

Avis Complet :
https://www.senscritique.com/activity/130199/8369611

Annotation :

Critique à venir

Annotation :

Shit Movies Tell No Tales

Annotation :

Si c'est ce genre de cinéma que vous voulez soutenir, soutenez des œuvres qui en valent la peine !

Annotation :

Avis Complet :
https://www.senscritique.com/activity/130199/17014630

Annotation :

21ans après la sortie du blockbuster commercial très moyen et aux SFX aujourd'hui incroyablement datés mais qui a réussit à devenir cultes pour la génération qui me précède. Les ayants droits ont senti que la fin des années 2010 se prêtait bien à un retour de la licence. Sauf que plutôt que d'opter pour le retour nostalgique à la Star Wars, ils ont préférer renouveler la formule et adapter Jumanji au nouveau public cible.

Ainsi, si le premier volet était une aventure spielbergienne très typée 90's. Cette suite se présente plus comme une grosse comédie débile pour ados en âge bête, le tout dans un univers vidéoludique. Beaucoup ont pesté contre ce choix dès les premières bandes-annonces. Or cet élément est peut-être la meilleure qualité du film, puisqu'elle permet à nos héros d'évoluer dans un univers parodiant les codes des jeux vidéos et offrant des enjeux forts à cause du nombre de vies limitées avant le Game Over.
Les gags sur ce thème là sont ceux qui fonctionnent le mieux. Mais d'une ils sont loin d'être excellents, de deux ils ont déjà suffisamment été éculés jusqu'à la moelle par Cyprien, JDG et compagnie et de toute façon, le film préfère basé son humour sur les personnages. Ceux-ci étant tous très différents de leurs avatars, cela provoquent forcément bon nombre de situations ""hilarantes""" où nos couillons vont avoir un comportement en décalage par rapport à leur apparence. Voilà à quoi vous aurez majoritairement droit durant 2h de film.

Bienvenue dans la jungle c'est au final très peu d'action et d'aventure pour beaucoup de gags bidesques tournant autour des mêmes ressorts lourdauds. Ajouté à ça deux trois scènes AFFREUSEMENT malaisantes comme cette interminable scène de pisse et vous serez vite tenté de quitter la salle en abandonnant votre gosse à son triste sort.

Annotation :

On était parti pour voir Raid Dingue mais mon père a eu un sursaut de bon sens, estimant que se serait de la merde et qu'il valait mieux voir autre chose de plus créatif. Voilà comment j'en suis arrivé là.

Déjà le problème que j'ai avec ce film, c'est que le concept ne me fait pas rire. Pour moi un bébé dont les parents n'ont pas la même couleur de peau que lui, c'est pas du tout un problème et je ne trouve vraiment pas ça marrant. Tout le film repose sur cette prétendue situation cocasse et tous les malaises qu'elle engendre, mais honnêtement je ne comprend pas pourquoi on fait tout un patacaisse d'un fait aussi banal. Je comprend que Jean-Baptiste a voulu exagéré tout cela pour appuyer son propos contre le racisme, les préjugés et le rejet de l'autre mais à ce moment là, autant assumer jusqu'au bout en allant bien plus loin dans le concept. Au final, les seuls moments où j'ai ris étaient sans rapport avec le cœur du long-métrage. Et pour ça je remercie Vincent Elbaz, méconnaissable et bien marrant en pote timbré, même si son perso en devient un peu lourdaud par moments.

Pour le reste, c'est très plan-plan, prévisible, stéréotypé, la partie drama où on est censé ressentir de l'émotion pour les personnages ne marche pas du tout et alors le message en plus d'être cul-cul au possible brosse bieeeeeeeeeeeen le blanc dans le sens du poil. Nulle subversion dans ce long-métrage où seuls les noirs sont des racistes prisonniers de traditions idiotes et refusant de s'intégrer au reste de la population française. Les blancs eux, sont soit maladroits, soit un peu cons mais jamais mal attentionnés.

Il en résulte une comédie chiante et peu drôle avec un message Charlie gentillet qui mettra forcément toute la ménagère d'accord tant il semble calibré pour elle.
Quand à Lucien Jean-Baptiste si tu lis ses lignes, saches que je préférais n'entendre que ta voix dans d'excellentes séries ou films américains plutôt que de voir tout ton être dans des comédies françaises merdiques.

Annotation :

Une réal sympathique et des acteurs très convaincants, mais en dehors de ça, il n'y a rien d'intéressant dans ce film.

Le mystère est intriguant mais l'histoire s'éternise pour ne finalement décoller que bien trop tard et évoluer vers des chemins que l'on voit venir à des kilomètres.
Notre personnage passe au moins une heure et demi à observer toutes les bizarreries qui se dégagent de cette maison, sans que ces moments ne soient particulièrement prenants ou angoissants. La mise en scène est esthétisée mais il ne s'en dégage aucune réelle ambiance et comme je l'ai dis, la suite de l'histoire est très prévisible.
On est donc en attente durant tout le long-métrage sans que ceci ne soit justifié ou bénéfique au climix. Climix qui est d'ailleurs un des plus pourris que j'ai pu voir cette année, tant il est expéditif. Le héros n'éprouvant aucune grande difficulté à buter ses ennemis et les obstacles surprises sont rapidement désamorcés.

Et si encore Get Out développait en amont un quelconque propos, mais même pas. Car si en apparence le film semble abordé la question du racisme, dans les faits il ne traite absolument pas cette thématique. A peine peut-on y déceler une critique sur la quête de jeunesse éternelle qui pousse certaines personnes à se déshumaniser mais ce serait tellement mal exécutée si c'était réellement le cas, je ne préfère donc pas le croire.

Annotation :

Carbone démarrait sous les meilleurs hospices. Le film s'ouvre sur Suicide Social de ce cher Orelsan qui accompagne toute la séquence d'introduction. Une fois celle-ci terminé que Michael Youn, autre grand rappeur français, fait son entrée dans le rôle d'un comptable. Enfin quelques scènes plus loin, vlati pas qu'on retrouve Gringe, le compère d'Orel sur une table de poker.
Je suis allé de surprise en surprise avec ce film bien ancré dans les années 2010 qui dans 20ans provoquera sûrement un goût nostalgique à tous les gens de ma génération.

Hélas, passé cela le film ne se montrera plus surprenant. Au contraire même, son scénario s'embourbera dans une intrigue ultra conventionnelle bardée de clichés insupportables. On se retrouve vite avec la fameuse histoire du gars loyal au fond du trou qui va sombrer dans le crime pour y connaître une ascension et une chute fulgurante. Le genre de récit mafieux qu'on a vu 200 fois ailleurs et qui est ici servit avec tous les poncifs du genre sans la moindre originalité.

Pourtant, la nature de la combine donnait d'elle-même sa singularité à l'intrigue. Mais non, Marchal en a fait un thriller bateau où l'on devine tous les éléments du scénar 5minutes après le début du film.
Tout y est, mais pourtant rien ne fait mouche tant tout semble amené avec de grosses ficelles que l'on ne prend même pas la peine de dissimuler.
Et surtout, l'arnaque en elle même est complètement incompréhensible alors qu'elle est censée être au cœur du long-métrage. La faute à une narration trop expéditive. Michael Youn se contentant d'expliquer la combine dans un long monologue explicatif de technocrate aussi barbant qu'un de fac.

Ainsi le film se condamne direct à n'être qu'un thriller bas de gamme et oubliable. Quelques bonnes idées viennent enrichir la mise en scène, mais rien de bien fulgurant ou qui ne permet de donner une réelle ambiance et une tension palpable à l'histoire qui s'offre à nous. Le film est en prime desservit par un montage assez batard et un casting pas forcément très convaincant.
Si Magimel, Youn et Gringe s'en sortent avec les honneurs on ne peut pas en dire autant de Idir Chender au jeu balourd et à Gérard Depardieu totalement en roue libre, avec son fameux regard de je-m’en-foutisme.

Annotation :

Avis Complet :
https://www.senscritique.com/activity/130199/15158426