Ma sélection de films à sketchs que je recommande.

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Creepshow fait partie des films cultes pour les enfants des années 80. Des petites histoires horrifiques traitées de manière comique voir parodique, des effets spéciaux kitsch, des comédiens qui en font des caisses et un scénario qui est décomplexé. Avec tout de même, une belle réunion de talent divers, S. King, T. Savini, G. Romero, ... .

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M. Kalatozov transcende ce film qui devait être de propagande en une ode au peuple cubain éprit de liberté et de changements, et même des passages démonstratif et au symbolisme appuyé n'arrivent pas à gâcher ce chef-d'oeuvre. Construit en sketchs qui montre plusieurs histoires de la période de la Révolution cubaine, les quatres intrigues sont prenantes, on ressent énormément d'empathie pour les personnages. Mais le plus impressionnant dans ce Soy Cuba, c'est la réalisation avec des images quasi expressioniste filmer avec une caméra wellesienne. Des plongées/contre-plongées, des plans-séquences aérien et des cadrages désaxés et dans un mouvements presque perpétuel, des fois l'objectif percute un protagoniste ou un objet mais cela semble normal, étrange.

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Ce film fantastique tient la route, les trois sketch sont de valeurs équivalentes ce qui est une rare qualité dans ce type d'oeuvre. Il y a du second degré dans les 3 parties, des effets spéciaux typique des années 80 (et j'aime bien) et en plus des comédiens de renom (méconnus à l'époque). Petite préférence pour le dernier sketch.

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Cette plongée dans l'univers de Lovecraft n'a rien d'indigne mais cela manque vraiment de talents. Des décors gothiques, une ambiance glauque (en particulier le dernier sketch) mais pas mal de scènes qui frisent le ridicule. Le scénario est bâclé mais visuellement c'est pas trop raté.

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Une excellente comédie italienne contruiste sous forme de trois sketchs. Trois histoires de couples bien différentes, le chapitre Anna (le deuxième) est moins intéressant mais heureusement plus court. C'est drôle, le couple Mastroianni/Loren fonctionne à merveille cette dernière offre un numéro de séduction affolant dans ce film. La réalisation correspond bien à l'ambiance, les dialogues sont chantants et il y a la scène culte à la fin du strip-tease de la belle Sophia.

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Une bonne petite claque que ce film à sketchs argentin. Le plus remarquable dans ce long-métrage, c'est l'écriture car les 6 sketchs sont de valeurs équivalentes (le dernier moins bon mais reste correct) ce qui est rare dans le genre. Les intrigues sont bourrées de rebondissements et de coups de théâtre, les dialogues en étant réaliste sont forts. Les différentes histoires se veulent être un reflet de notre société moderne, la violence quotidienne, les incivilités, la corruption de l'état et des gens prêtent à tout pour l'argent, l'esprit de vengeance, ... il y a une multitude de thèmes et sujets traités avec justesse. Pour ne rien gâcher, la mise en scène est inspirée des plans et travellings bien imaginés.

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Deux légendes de l'horreur en pleine "perte de vitesse" réalisent un film à sketchs. Deux adaptations d'histoire de Edgar Allan Poe, la transposition dans notre époque est difficile. La partie de Romero manque de force et est trop "réaliste", tandis que celle de Argento est de bien meilleure facture, une ambiance légèrement cauchemardesque ainsi que la réalisation sont plutôt prenantes.

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Un curieux film à sketchs. Une ambiance étrange, une ville très cinématographique et un fil rouge on ressent bien le mal être de la jeunesse tokyoïte à travers les trois chapitres. Celui de Gondry est sobre dans un premier temps en montrant la galère sociale et économique d'un couple de jeune pour ensuite viré vers le surréalisme. Leos Carax lui nous montre un personnage complètement dément et nihiliste qui terrorise la ville. Bong Joon Ho plus soft en parlant des névroses de certains jeunes japonais avec des petites touches d'irréels.

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Ce film à sketch sent bon la Hammer. La direction artistique est typique de l'époque et gothique. Le problème vient plutôt du scénario car 5 chapitres en 1h30, les contes sont donc baclés.

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Les trois sketchs sont bien filmés, c'est déjà ça de prit. Le moins intéressant est celui de M. Antonioni. Les deux autres ont une meilleure histoire, mieux développée. Celui de Wong Kar-Waï mériterait même d'être transformer en long-métrage.

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Documentaire plutôt original et pas étonnant qu'il soit imaginé par Von Trier. Le célèbre cinéaste en défie un autre Jorgen Leth, de réaliser 5 remake d'un de ses propres court-métrage, mais avec des contraintes. Le film montre que la création artistique est difficile à stopper, qu'elle peut être un jeu et jusqu'ou peuvent aller les artistes. Évidemment, on y voit aussi les remakes.