Masters Of Horror / Annotations

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s01e01

D'un postulat de départ amusant Don Coscarelli tire une fable divertissante qui fonctionne dans son propos grâce à des décors bien dégueulasses et une narration efficace même si, une fois passé le petit twist signalant l'inversion des rôles, le temps paraît un peu long.

En revanche, la mise en scène est clairement en retrait et les acteurs sont un poil à côté de leurs pompes, à commencer par Bree Turner qui peine à revêtir le rôle de l'action woman next door.
Mais ce n'est rien à côté de celui qu'elle épouse à l'écran qui ne parviendra jamais à interpréter une ligne de dialogue avec naturel.
Même le boogeyman a bien du mal à nous foutre les chocottes.

Tout juste divertissant donc mais il ne faut pas être exigeant. Et puis, sur le même thème, la même année sortait The Descent, le mètre étalon du genre survival warrior woman.

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s01e02

Il fallait avoir une certaine audace pour proposer une fin aussi définitive et crasseuse. Stuart Gordon, papa du terrible Re-animator, n'épargne personne et ne s'en laisse pas compter quand il s'agit de dérouiller du nouveau né... qu'on se le dise personne n'est épargné dans cette contribution aux masters of horror.

Rythme plutôt bien géré, effets spéciaux système D qui font plus ou moins le boulot quand ils ne flirtent pas avec le fantastique. Tant qu'il est question de maquiller des tronches et composer de l'ambiance purulente, l'épisode fait illusion. Les petits effets de lumières et la post prod sur le rat rigolard, en revanche, sont un peu plus délicats à prendre au sérieux. M'enfin ça fait rigoler un petit coup entre deux passages morbido-sataniste, c'est toujours ça de pris.

On notera également un joli bonus poitrine sorti de nulle part. Furtif certes, mais j'apprécie le geste.

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s01e03

Le faux air de fin du monde d'avant est sympa, son exploitation moyenne. C'est sûr qu'en 50 minutes c'est compliqué de développer une Lore qui se tient, mais bon, là, les zombies sortent un peu de nulle part, et puis faut se contenter d'un pauvre club VIP étrange pour illustrer la société en perdition qui empêche la population de sortir au grand air, c'est un poil court.

L'intérêt de cette participation aux MOH est clairement le jeune Jay Kulina déjà abonné aux salles de muscu et à sa diction faite de mots mâchés. N'oublions pas également sa partenaire à l'écran, qui du haut de ses 17 ans tient bien la marrée en plus d'irradier l'écran de son joli visage. (Comment a-t-elle pu le charcuter à ce point à coup de bistouris des années plus tard, le mystère reste entier..)

Pour le reste, on repassera, disons que ça se tient et l'intention est louable, mais le final est particulièrement décevant.

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S01E04

Arf, dommage, l'épisode d'Argento est bien sympa pendant une demi-heure, ensuite ça se gâte un peu.
Son personnage de mi-ingénue, mi-sorcière cannibale est original, d'autant plus que ce dernier est servi par le contraste troublant d'un maquillage repoussant très réussi et de l'esthétisme saisissant du corps de Carrie Anne Fleming.
Mais on comprend bien vite que le mystère entourant son apparence ne sera jamais levé. Un peu trop vite, après quelques parties de jambes en l'air plus ou moins inspirées et autres pique-niques tartares généreux, il n'y a plus grand chose à se mettre sous la dent.
L'ennui se fait alors ressentir un petit peu, de quoi regretter que Dario n'ait pas cru davantage au potentiel de son histoire, il y avait sans doute mieux à faire niveau développement.
La conclusion, anticipée dès les premiers dialogues, est à l'image de l'ensemble : tiède.
Arf.

Un 6 bien payé, je suis plutôt sur du 5.5

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s01e05

Mick Garris adapte l'une de ses nouvelles et l'étire plus que de raison sur une heure d'un exercice de style qui a quelques hauts et malheureusement pas mal de bas également.
Résultat, l'intérêt du début lorsque le potentiel d'une idée intéressante se dévoile retombe assez vite à partir du moment où l'on comprend qu'il ne sera jamais réellement exploité. On pourra toutefois compter sur les charmes combinés de Lucie Laurier et Leah Graham pour se remettre de sa déception. En bon oso perverso que je suis, j'apprécie.

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s01e06

Circulez, y a rien à voir. En voyant le nom de Joe Dante crédité comme réal, je me suis rappelé ses meilleurs faits d'arme en me disant que j'allais au moins avoir quelque chose de carré. Que nenni, tout est loupé, de la mise en scène générique au possible à la direction d'acteurs inexistante en passant par des effets spéciaux cheap au possible.

Si encore, tout cette débauche d'énergie propagandiste allait quelque part, mais le script est à l'image du reste, aux abonnés absents.

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S01E07

Enfin un épisode qualitatif dans cette première saison des masters of horror qui s'avérait être ronflante pour le moment. Sans froufrou ni ambition démesurée, John Landis écrit et réalise un whodunit agréable sous fond de légende indienne qui fonctionne, sans toutefois révolutionner la genre.
C'est sans doute le choix à faire, celui de ne pas vouloir être trop ambitieux, vu le format de chaque épisode et le budget à disposition que l'on devine plutôt restreint.

Résultat ça fonctionne, le rythme est bien géré, et le petit fond néo-noir à base de vannes flicardes bas de plafond fonctionne, en tout cas pour ma part, je me suis bien amusé.
Cinthia Moura, ravissante et peu farouche, les jolies yeux de Sonja Bennett, rockeuse charcutière de cadavre en chef, ainsi que la trombine déprimée de Brian Benben ont fini de faire de cet épisode un moment particulièrement sympathique.

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S01E08

Pfiou, on passe clairement un cap qualitatif dans ces Masters of horror avec cette contribution du patron.
[La suite en critique puisque c'est trop long pour une annotation et que ça me pète sacrément les rouleaux. Pourquoi je continue à essayer de publier ici, j'en sais rien, j'ai perdu 3 fois mes textes en essayant de compléter cette liste, c'est une saloperie totale de vouloir créer du contenu via ce système d'édition de liste en mode Beta. Damn...]

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S01E09

Ça démarre pas mal, en mode serial killer qui traque sa proie, à savoir une écolière timide mais qu'on devine débrouillarde. La mise en scène est sympa, certains plans sont flatteurs et lorsque la pauvre Tara se fait accueillir par miss Point Break, on commence même à croire à un script subtil.
Mais patatra, le contexte d'un deal démoniaque vient tout péter, le mystère angoissant du début se transforme en un sous the descent sans budget, et ça part un peu en sucette.
Disons qu'il y a de quoi se raccrocher aux branches, les course-poursuites dans l'obscurité entre notre écolière fragile et l'entité surnaturelle qui la traque sont plutôt réussies, mais bien vite on se lasse du côté répétitif de ce jeu morbide en mode Tom et Jerry.
Alors, comme souvent dans ces Masters of Horror, le temps se fait un peu long et on décroche. Le final, quand à lui, est aussi nian nian qu'un moment Nutella.

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S01E10

Classique petite histoire de bestiole parasite. Le début de romance est sympa sans plus, le contexte à base d'insectes idem, mais l'ensemble a quand même du mal à s'exprimer. On comprend vite où McKee veut aller, et faute de moyens, c'est ultra cheap (la transformation en mutante n'est pas des plus réussies). Enfin le trio d'acteurs qui se partagent l'affiche ici n'est pas spécialement convainquant.

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S01E11

Le premier quart d'heure est assez loupé, à tel point que je me suis demandé si j'allais aller au bout..
J'ai bien fait de persister parce que passé le cap d'exposition des forces en présence, la participation de Larry Cohen à ses MOH mute en farce noire rigolote plutôt originale qui ne manque pas de rappeler le trublion aux commandes.
Le final est bien marrant aussi dans son genre, un poil too much mais qu'importe.
Bref, un épisode léger qui file le sourire malgré un début poussif, agréable sans être toutefois transcendant.

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S01E12

On va me dire que je fais du favoritisme parce que c'est un épisode très coquin. Bon, ce n'est pas totalement faux, mais ce serait un peu court de réduire cette proposition des masters of horror au charme enjôleur de Leela Savasta.
Ces amants d'outre-Tombe ont également d'autres qualités : un rythme bien géré d'abord, les 50 minutes sont utilisées à bon escient, les ambiances glauques à souhait ensuite, même s'il est vrai que le budget restreint se ressent au niveau des maquillages, et l'histoire est amusante enfin : remettre en question l'existence d'un Dieu en ressuscitant les morts, c'est toujours un sujet potentiellement casse-gueule et je trouve que pour le coup, John McNaughton en propose une déclinaison tout à fait honorable.
Mais il est certain, et je ne vais pas m'en cacher, que tout l'intérêt de l'épisode réside dans le petit numéro de rodéo torride en plein cimetière, qui n'est pas sans rappeler l'excellent Dellamorte Dellamore de Soavi (à découvrir IMPERATIVEMENT si ce n'est déjà fait :p).

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S01E13

Bon bah rien de surprenant puisque c'est Takashi Miike aux commandes, alors ça part dans tous les sens, et souvent vers le sordide. La séance de torture est bien trash comme il faut, pour le reste j'ai trouvé l'épisode intéressant pendant sa première moitié, puis une fois que les mystères se font la malle, l'intérêt les suit.
Miike charge un peu trop lourdement sa mule de traumas en tout genre, et personnellement, j'ai fini par décrocher.
Mais il faut lui reconnaître un bel investissement, à part le petit parasite en mode Total Recall qui fait un peu Cheap, le reste tient sacrément la route niveau mise en scène.

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S02E01

Pas grand chose à dire sinon que ça partait bien avec ce repas de famille aimante qui se transforme en boucherie. Mais bien vite, l'épisode tourne à vide et l'ennui remplace l'intérêt des 5 premières minutes, la faut à un pitch de départ bien trop mince pour remplir 50 minutes de bobine. Dommage parce qu'il y a du savoir-faire à l'écran, mais il ne sait jamais vraiment où donner de la tête.

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S02E02

Bien sympa cette livraison par John Landis, entre comédie burlesque et film de serial killer glauque, le jeu d'équilibriste est réussi. Niveau mise en scène et effets visuels, ça reste sage et fonctionnel mais c'est la preuve qu'une bonne idée est souvent suffisante.
Pour le coup, pas de froufrou, direction d'acteurs minimaliste, lieux de tournage réduits, mais un script qui connecte les différentes séquences jusqu'à un final qui se sert de tout ce qui a été dit. Copie de bon élève peut-être, mais au sein de ces masters of horrors, qui cumulent bien plus les épisodes très moyens que les réussites, ça fait du bien de se retrouver devant une proposition solide, aussi scolaire soit-elle.

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S02E03

La faute à un rythme particulièrement mal géré, c'est l'ennui qui prédomine dans cette revisite de la thématique du vampire qui propose quelques arrachages de trachée sympathiques. Mais c'est à peu près tout ce qu'il y a à se mettre sous la dent dans ce V comme Vampire avec les quelques petits passages dans le noir pendant lesquels on s'attend à sursauter - je déteste ça-. Mais finalement, plus de peur que de mal, tant tout tombe un peu à plat dans cet épisode dont la note d'intention était pourtant intéressante.

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S02E04

Sympa, et plutôt original quand on considère les autres participations à ses Masters Of Horror. L'idée de l'épisode est sympa, le taff sur la bande son est sacrément réussi et toute la première partie tient la route.
Dommage qu'arrivé à parcours Brad Anderson ne sache plus quoi faire pour développer son histoire. On se retrouve avec une mécanique réussie qui n'illustre plus rien et finit par tourner à vide : Chris Bauer, pourtant très bon, ne sait plus où donner de la tête et tout fout le camp. Arf.

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S02E05

Autant sa participation en saison 1 éclipsait toutes les autres par sa maîtrise autant là c'est la douche froide. Incroyable le fossé qualitatif entre les deux propositions. On a pourtant le diable rouge à l'écran, et le pauvre essaye tant bien que mal de limiter la casse, mais la tâche était trop ardue à relever. Le pitch est naze, polémique un peu bas du front, prétexte en tout cas peu propice à jouer avec l'horreur. Du coup, on a l'impression que Carpenter avait quelque chose à dire aux pro-life radicaux, et que pour rester dans le clous de l'exercice horrifique, a bricolé une idée à base de démon des enfers un peu pervers... limite présenté tel quel, ça aurait au moins pu être marrant mais traité avec autant de sérieux que dans l'épisode, ça tombe complètement à plat. Le malaise est palpable quand l'affreux sort de sous terre, on comprend que le mal est fait et que plus rien ne pourra sauver le navire du naufrage. Gasp.

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S02E06

Argento donne à nouveau du sien pour ces Masters of Horrors après une première participation en saison 1 intéressante mais qui était un peu à la peine dans son développement.
Pour le coup, rien à dire avec ce nouvel essai puisqu'il signe à mon sens l'un des épisodes les plus sympas de tout ce que j'ai pu voir depuis le début du show.
Enfin une idée singulière, exploitée à la fois avec une gestion du rythme irréprochable et un savoir-faire visuel de haute voltige. Il fallait avoir le cran de dépecer de l'humain plein cadre, d'ailleurs pour être totalement honnête, quand j'ai commencé à comprendre où il souhaitait m'emmener, j'me suis dit mon bonhomme tu vas te prendre les pieds dans le tapis, et bien que nenni, ça tient sacrément la route.
On pourra trouver à redire sur l'enchaînement un peu soudain des péripéties ainsi que sur certains cadrages pas toujours inspirés, mais ce serait faire la fine bouche, je préfère pour ma part me sustenter avec gourmandise de sa générosité à l'écran.
Et puis personnellement, je lui suis très reconnaissant d'avoir rattrapé la tiédeur en charme de cette série qui se targue d'être bissarde en filmant sous toutes les coutures le corps splendide de Ellen Ewusie qui transformerait un frigo classe A+++ en four à pizza. Damn.

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S02E07

Pas grand chose à dire, c'est pas complètement inintéressant mais le pitch de départ, malgré son originalité, ne tient pas la distance. Résultat on finit par ronfler assez vite. Les boomers trouveront leur plaisir en retrouvant Elliott Gould même si ce dernier n'a pas assez de temps d'antenne. Le final est complètement manqué. C'est dommage que Dante ait traité son idée avec tant de sérieux malgré sa potentielle ironie.

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S02E08

Un épisode pas désagréable, qui est notamment l'occasion de retrouver le Doc, mais qui ne parvient jamais à tirer partie de sa matière première pourtant amusante. L'idée du départ est en effet plutôt originale, ce concept de cadavre exquis littéraire qui mute en fable surnaturelle, ça fonctionne, pendant un quart d'heure. Mais on sent vite ensuite que la mécanique narrative tourne à vide, en témoigne le final, expéditif et peu inspiré.

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S02E09

Le haut du panier de cette seconde saison, We all scream for ice cream s'appuie sur une idée originale plutôt marrante et clairement dans le registre horrifique qui s'assume. Entendre par là qu'on s'en fiche un peu de savoir d'où elle sort ou si elle est crédible du moment qu'elle occasionne des petits moments gentiment flippants et c'est bien le cas. Des parents flingués par la gourmandise de leur progéniture, c'est délicieusement vicieux.

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S02E10

En dépit d'une fin un brin gentillette, cet hommage à Edgar Allan Poe est assez réussi. En choisissant de placer son objectif au seul point de vue du protagoniste, Stuart Gordon se permet de jouer avec l'altération des sens et de la réalité. Visuellement ça fonctionne, les différentes scénettes sont bien mises en scène, on grince des dents quand l'alcoolique malmène son chat comme l'on a de la peine pour lui quand sa jolie épouse repeint en rouge le clavier de son piano.

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S02E11

Idée naze, acteurs bofs, la gamine qui n'arrête pas de hurler. J'ai trouvé le temps bien long.. :D

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S02E12

Avouons-le d'emblée, ce 6 est un 5 agrémenté d'un point bonus charme pour les deux actrices savoureusement mises en valeur de cet épisode. Pour le reste, sans démériter si l'on considère l'ensemble assez moyen de cette seconde saison des Masters of Horror, Rob Schmidt, comme ses acolytes avant lui, peine à dérouler une idée pourtant sympathique. Je trouve que c'est à l'image du show dans son ensemble, on est souvent en présence d'idées de fort potentiel qui ne sont pas ou peu exploitées. Là, cette histoire de vengeance astrale, c'est sympa et puis visuellement certains passages claquent (la petite séance de chirurgie esthétique finale est bien croustillante), mais une certaine mécanique de répétition réussit à s'installer en même pas une heure d'antenne, ça manque un peu d'originalité. Épisode agréable tout de même, par son petit érotisme lattant assez classe et ses envolées sanguinolentes bien crapecs.

Annotation :

Quand Norio Tsuruta franchit la frontière du fantastique pour embrasser le film de fantôme, je trouve que l'épisode fonctionne moins... lorsque sa présence verdâtre rampe dans les conduits techniques du bateau, j'ai même décroché. Le final est attendu, pas mauvais, mais sans surprise. Le reste est pas mal, j'aime bien toute la première partie avec l’exposition des vilains par le mari possessif, ça fonctionne bien. Mais il y a finalement trop de fragments narratifs à relier pour que ça fasse vraiment sens lorsqu'ils se rejoignent tous. M'enfin, c'est un épisode agréable, dans le haut du panier de cette seconde saison, de quoi conclure un périple en terres horrifiques qui a été dans l'ensemble assez mitigé.