Mes années 2010 en jeux vidéo

Annotation :

La saga Mass Effect est très importante pour moi, mais c'est surtout à partir du deuxième opus que j'ai définitivement accroché. J'ai rejoué au premier après coup, d'ailleurs.
Je suis encore plein d'admiration pour le travail de Bioware sur l'histoire, l'ambiance et la musique. Le gameplay passe un peu à l'arrière plan mais ce n'est pas très grave pour moi. Mass Effect 2 est mon jeu préféré de la trilogie, même si objectivement le 3 lui est supérieur en termes de gameplay et parfois d'ambiance et le 1 en termes de puissance narrative.

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Un autre jeu du tout début de la décennie, Red Dead Redemption s'est imposé comme l'une des œuvres maîtresses des années 2010. Avec un monde ouvert grandiose proposant une expérience jusque là inédite (incarner un cow-boy à la fin de l'âge d'or du Far West), le jeu assène une claque visuelle et auditive et prend aux tripes avec son histoire puissante et bien menée.
Et le plus impressionnant, c'est que son petit frère a le potentiel de frapper encore beaucoup plus haut.

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J'ai du engloutir une centaine d'heures dans RDR II, et je suis encore loin de l'avoir terminé, un testament évident de l'incroyable durée de vie de ce jeu.
Huit ans après, Red Dead Redemption II surpasse son aîné sur tous les plans : taille et niveau de détail du monde, système de moralité, intelligence artificielle, réactivité des personnages non joueurs, personnalisation du héros, montée en niveau, etc... L'histoire atteint aussi un niveau, que l'on peut presque qualifier de cinématographique, incroyable à certains moments.
Je ne joue à RDR II que lorsque je visite mes parents en Amérique, donc quelques fois par an seulement. Et à chaque fois je suis plus conquis encore par cette merveille. Probablement une très grosse note lorsque je l'aurais terminé.

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Financé par un kickstarter record et créé par Obsidian, une équipe réunissant des anciens de Black Isle, Pillars of Eternity est le premier véritable successeur spirituel de Baldur's Gate, un titre auquel beaucoup de jeux ont aspiré sans vraiment répondre aux attentes des joueurs.
Superbe visuellement, Pillars of Eternity assume ses graphismes en 3D isométrique et son système de règles fait maison, assez différent ce que à quoi le joueur de D&D est habitué. Néanmoins la sauce prend, et les petits gars d'Obsidian déroulent une histoire prenante avec un gameplay aux petits oignons et d'une profondeur surprenante.

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Découvert sur le tard, et un peu trop gourmand pour tourner correctement sur ma machine, Cities: Skylines est néanmoins l'un des jeux les plus fascinants et les plus impressionnants auxquels j'ai pu jouer au cours de ces dix dernières années.
Je ne suis pas un fanatique de jeux de gestion ou de construction mais j'ai tout de suite accroché au jeu de Paradox qui est beau et intéressant. Le jeu est entièrement "moddable" et les créations de certains joueurs que j'ai pu découvrir sur YouTube ou Reddit sont incroyables, un genre de véritable art contemporain.

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Un autre jeu du début de la décennie, Skyrim fut le cinquième jeu de rôles de Bethesda dans l'univers de Tamriel faisant suite au populaire Oblivion, qu'il dépasse sur tous les plans.
En proposant un monde ouvert riche - qui est sa marque de fabrique - Bethesda a fédéré des milliers de joueurs et Skyrim est encore très populaire de nos jours. Le sixième opus se fait attendre, et c'est en partie grâce à Skyrim que Bethesda est, à mon humble avis, l'un des studios "majeurs" de nos jours dont on guette les sorties avec attention.
Je n'ai joué qu'une seule véritable partie de Skyrim mais passé plus d'une centaine d'heures avec mon personnage à explorer toujours plus de donjons sur la carte du monde.

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Plus j'ajoute de jeux à la liste, plus je me rends compte qu'à deux ou trois exceptions près, je pouvais faire le même top dès le début de la décennie...
Top Spin 4 est l'ultime itération du jeu de tennis phare de 2K Games (le studio ayant malheureusement fermé depuis). La simulation est crédible, riche et réaliste, et permet d'atteindre un niveau de reproduction du tennis réel jamais atteint alors. Le jeu est, pour l'époque, superbe, ce qui ne gâche rien.
Une vraie suite de Top Spin 4 se fait attendre, surtout quand on sait qu'on a droit à 36 jeux de foot par an...

Annotation :

J'avais déjà beaucoup aimé les comics Fables, le jeu qui en est adapté par Telltale était aussi excellent. Sorte de "prequel" aux comics, il met en scène Bigby Wolf dans ses "premières" années à Fabletown. L'histoire et l'ambiance sont fascinantes, et l'on sent bien monter la tension tout au long des épisodes.

Annotation :

La suite du premier Pillars, aussi produit via un financement participatif (cette fois sur Fig, dont Obsidian est l'un des membres fondateurs si je ne m'abuse).
Le jeu est super intéressant, offrant un cadre totalement unique - un genre d'archipel polynésien que se disputent plusieurs grands pouvoir coloniaux -, et une itération sur tous les systèmes du premier volet. Le jeu est aussi légèrement plus facile que le premier volet, et la multiplication du contenu à explorer (quasiment une centaine d'heures de jeu) se fait finalement aux dépends de l'histoire, qui semble moins inspirée.
Si le jeu m'avait totalement séduit dans ses premiers 80%, il souffre de certains problèmes de répétition et de trop de combats qui nuisent à l'ensemble et l'empêchent d'atteindre le niveau du premier.

Annotation :

Le jeu de Rockstar est le premier de la série auquel j'ai touché, n'ayant jamais été particulièrement tenté par les premiers opus auparavant.
L'association d'un monde ouvert gigantesque, d'une infinité de possibilités de jeu et des trois personnages jouables forment une recette fonctionnant à merveille. Le cocktail est détonant et le savoir-faire de Rockstar fait le reste. L'histoire ne m'emballe pas autant que celle d'un Red Dead Redemption mais je reconnais au jeu de très grandes qualités.