Mon Celluloid Closet

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Ah les films de cow-boys avec tous ces garçons attachés... Rrrr... Ici rien de moins que Dean Martin. Bon je dois admettre une fois adulte que les liens ne sont pas super bien faits, mais ça reste fondateur...

Autre détail amusant. Il existe cette théorie psychologique (comme en hypnose par exemple) où l'on ne peut pas ne pas voir quelque chose de mentionné. Genre "un chat noir sur une voiture rouge". Les politiques l'utilisent parfois pour dire quelque chose tout en ayant l'air de ne pas l'avoir dit...
Ici c'est l'aubergiste (17e minute) qui fait mine d'essayer la culotte rouge à John Wayne. Malgré le gros "no way" de John Wayne, on peut imaginer pendant une seconde John Wayne travesti. Dommage que ça ne m'intéresse pas (ni John Wayne, ni vraiment le travestissement)... Ce film n'est pas là pour cette séquence malgré mon bandeau ! J'ai juste toujours adoré ce passage.
Et ce n'est pas le seul vieux film américain qui fait le coup (L'impossible Monsieur Bébé, etc.).

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La plus réussie des scènes de sexe du cinéma. Rien de moins.

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La flagellation of course.

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La scène de sexe sur le canapé, le téton en particulier. Tout en étant ridicule par la situation, l'érotisme n'en est pas moins très réussi. J'ai senti la petite piqure électrique sous la ceinture bien que ce soit une scène hétéro dis donc !

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Je le trouve lisse, je n'aime pas particulièrement les super-héros mais c'est un modèle de mon enfance. Bon j'apprécie les mecs en collant avec l'âge, de préférence un peu plus musclés. Amusant de voir les standards corporels évoluer avec les époques… (Je crois que je kiffais le méchant en vrai mais c'est un peu loin tout ça).
Et je redécouvre que le méchant c'est Gene Hackman. Tout s'explique.

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C'est compliqué, très compliqué. Ce film est dégueulasse et dérangé, le dégout flirtant toujours avec l'érotisme. C'est l'exemple parfait de la fascination.
Les outils à la fin... Je veux savoir comment il s'en serait servi... Je ne veux surtout pas savoir comment il s'en serait servi... Wow t'es grave David (ou c'est moi ?).

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Au feu, les pompiers ! Tous ces mecs en tenue moulante, ça fait monter la température... pshhhh... Plein d'hommes-bestiaux qui doivent faire des trucs acrobatiques pas possibles... Premier prix à Wolverine et ses favoris de la mort... Rrrrr…
Vite, un cosplay !

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Il n'y a à peu près aucun corps qui soit vraiment à mon goût, trop fabriqué, trop épilé, trop lisse... Mais peut-on vraiment rester insensible ?!? Non, on crie et on lance des billets quand on regarde le film ! Channing Tates-hum-moi est bluffant (et dans le 2 sa scène de danse est époustouflante) et Matthew Mc-Gonnna-go-gay, comment dire... WOUUUUUU !

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La fin au téléphone. Tellement improbable. Très réussi.

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Le baiser - chaste, certes - de Lonsdale et Connery... Pour l'enfant que j'étais, c'était, comment dire... intéressant.

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L'érotisme doux entre les deux jeunes était palpable quand ils s'unissent. La sexualité quasi tantrique. Très fort. On a trouvé Haroon très très beau ce qui ne gâche rien.

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Malgré la tension négative évidente dès les premières images, l'érotisme est à son comble. À la première torture c’est fini par contre. Reste une physicalité brute que l'on ressent tout au long du film.
On a aussi un gros petit kiff sur Youri Borissov, ce qui aide, même si en terme d'acteur russe on brûle plus pour Vladimir Vdovitchenkov.

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Ah écoutez, il y a bien le hentai pour certain-e-s, j'ai droit à des délires en pâte à modeler !!! Je trouve le fermier particulièrement à mon goût, voilà tout. Sans que ce soit bien explicable, ce type d'animation ne faisant pas dans la finesse des traits. À moins que ce soit là l'intérêt, pour pouvoir mieux se projetter. Un fermier un peu brut de décoffrage (et roux (heu oui depuis quelques temps j'ai un petit kiff sur les roux (la bandaison papa, ça en s'explique pas comme chantait l'autre))).
Dans le 1 on le voit jeune en blouson en jean qui me rappelle terriblement les mecs de mon époque. Dans le 2 on le voit en slip...
Bon ben c'est comme ça, je vous avais dit qu'on ne le voit pas venir, je ne l'avais pas vu venir...

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Si ce film a d'effroyables lourdeurs, il a aussi des moments d'une puissance indéniable. Jane Campion s'est beaucoup fait plaisir à porter un regard de femme hétérosexuelle sur Sam Neil et Harvey Keitel dans deux scènes brûlantes et douces à la fois. Wow, deux acteurs qui "puent le sexe" - excusez-moi de l'expression - et pour lesquels on a un gros béguin. Et la dame Campion qui nous les montre nu (la scène de la caresse des fesses de Neil est insoutenable).
Merci à eux et à elle pour ce don au patrimoine de l'humanité !

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Dans ce film qui s'enlise autour d'une œuvre assez mièvre surnage un bijou de scène érotique. Le fantasme d'un plan à 3 ou 4, avec une dimension psychologique forte (l'envie de ne pas choisir entre ses partenaires). Il a là, une énorme "tension sensuelle", bien plus réussie que ne le sont les tensions sexuelles habituelles. Et avec Viggo Mortensen rien de moins...
Pousse toi Nicole, je prends ta place.

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Je ne peux pas dire que je sois érotisé par la scène d'amour mais je la ressens intensément alors qu'elle d'une totale simplicité. Et pourtant c'est une très belle sexualité, presque tantrique. Oui on peut vouloir faire des acrobaties, réaliser des fantasmes ou connaître la passion animale mais il y a aussi cette sexualité là, peut-être la plus intense dans l'infinitésimal.

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Plusieurs séries auront fait monté la température et cimenté mon imaginaire masculin. Beaucoup de pantalons bien ajustés (mais pas moulants). Le top qui éclipse des séries du genre "Starsky et Hutch", "Chips" ou "Shérif, fais-moi peur" :
- Fred Dryer dans "Rick "paquet" Hunter"
- Scott Bakula dans Code Quantum
- Robert Conrad dans Les Mystères de l'Ouest.

Gouttes d'eau sur pierres brûlantes. Pshhhhhiiii

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J'ai vécu assez longtemps pour voir Scott Bakula jouer un homo. Je peux mourir en paix.

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C'est pas érotique mais c'est dans la même veine que précédemment. Voir "Fonzie" jouer un homo, même quelques minutes seulement, c'est pas mal du tout dans ce que ça ouvre comme imaginaire.

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Avec ce film, j'ai eu une poussée de testostérone telle que j'ai encore pris des poils. Comme pour Le Capitaine Volkonogov, l'épaisseur du rapport aux corps est électrisante. Comme dans son court-métrage "Weighlifter", Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk lèche et caresse les corps avec sa caméra. L'érotisme et l'homoérotisme suintent littéralement à l'image. Mais ici ça concerne le très attirant Oleksandr Yatsentyuk (la scène aux bains dans Weightlifter reste énorme). Wouf !

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Je suis assez limité dans mes goûts sexuels aux caucasiens bruns. Les italo-franco-méditerranéens. Heureusement, ce n'est pas une garantie dans un sens comme dans l'autre. Il y a des bruns que je ne kife pas et, parfois, j'arrive à kifer hors de mes petites limites. J'ai d'ailleurs un trip sur les aborigènes qui n'a pas trop de sens selon mes canons personnels. Ou ce que je croyais qu'ils étaient.
Cette longue introduction pour dire que je suis assez attaché à ce que dégage Tony Leung dans tous les films qu'il traverse. C'est un des rare asiatique à m'avoir fait autant d'effet. Tout le monde pensera à "In The Mood For Love" et, même si le film a son intensité sensuelle au max, c'est dans d'autres films qu'il m'a le plus attiré. "À toute épreuve" était déjà fort tant sa performance dans ce film est intense. Mais c'est dans "Lust, Caution" qu'il m'aura mis le feu. Ses capacités d'acteur, sa puissance, viennent fusionner avec son rôle de méchant plein de désir, pour délivrer un cocktail explosif d'érotisme.
À en chanter "Fais-moi mal Tony, Tony, Tony..."

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Pour continuer dans cette idée du déplacement hors de mes goûts de base, j'ai un désir très affirmé pour Aaron Pedersen. Métis aborigène, le kif ultime ? Je ne réduit pas non plus cet homme à "de la viande", j'espère, il y a tout ce qu'il transporte de sa personnalité dans ce film qui vient cristalliser un ensemble de désirs.
Et la tenue de cow-boy, finit bien le job.

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Ward Bond est un percheron humain. Le genre de grosse bête qu'on a envie autant de dompter que de servir. La carnalité à l'état pur doublée d'une âme humaine. La douceur désarmante de cette grosse bête est très émouvante. Il est gros dans une version tonique qui le mets plus proche des demi-dieux antiques qu'autre chose. un Bacchus bienveillant.

Faire la rétrospective Ford c'est avoir le plaisir de le revoir très régulièrement. Il est bien plus à mon gout et bien meilleur acteur que Victor McLaglen qui aurait pu être l'autre prétendant à cette place de percheron humain.
Il y a quelque chose de la célèbre photo de Mapplethorpe mais inversé. La photo représente un pénis conséquent qui surgit d'un costume trois pièces. La bestialité qui fait irruption dans la civilité. Un contraste violemment érotique. Ward, c'est la mécanique inverse. La civilité qui surgit de la bête.

J'aurais pu mettre n'importe quel film de Ford avec Ward Bond, les "Raisins de la colère" comme "Vers sa destinée" par exemple.