Mon Flop 2025

Annotation :

J'ai lâché l'affaire au bout d'1h08, pour situer au moment où c'est parti pour la fille à l'état de légume. On a chacun ses limites et pour moi, juste après le coup du petit Joseph dans le lit avec grand-mère c'était trop. Ce doc reflète selon mes critères tout ce qu'il y a de pire dans l'époque : indécence, selfie de la douleur, mise en scène de la souffrance, reconstruction à l'aire du développement personnel. Je n'irai pas par quatre chemins : sans préjuger des intentions de la réalisatrice, le résultat est ce qu'il est, immonde, Je pensais apprendre des choses sur le conflit nord-irlandais et ses répercussions, je me suis retrouvé en position de voyeur, contraint de regarder des témoignages malaisants, des reconstitutions (qualificatif impossible à trouver), des séances de pseudo-psychanalyse, des séquences qu'on croirait sorties de l'émission "Srip-Tease".

NB : Le pire c'est que d'un point de vue strictement historique on comprend bien plus de choses en regardant "Hunger" et "Omagh" par exemple.

(Ne vous fiez pas forcément à cet avis, le film est globalement très bien reçu par la critique, et sa moyenne ici est plutôt élevée.)

Annotation :

Dans un dialogue on entend ceci : « Un mystère ou une arnaque »

Quelle confession, l’aveu du fait que la grandiloquence est le paravent qui dissimule l’absence de toute pensée. Chaque plan, chaque mot prononcé, chaque note de musique semblent devoir être perçus comme les derniers de l’Histoire du cinéma et même de l’Humanité tant Sorrentino nous les livre comme définitifs. Il y aurait donc ici l’intelligence, l’image universelles, sur lesquelles le tout petit spectateur pourrait se repaître tout au long des misérables jours qu’il lui reste à vivre.

Je me demande depuis un moment si le cinéaste italien croit lui-même en ses conn…, ou s’il se dit seulement « Frémaux va encore tomber dans le panneau, allez je rajoute une petite louche de vulgarité. ».

Tout me parait tellement calculé chez lui que même la variété italienne, apte à me faire couler dès la première mesure des hectolitres de larmes, me semble soudainement totalement factice.

Chez ce cinéaste la beauté (publicitaire) de chaque image n'a d'égal que la laideur de son regard...

Annotation :

Au vu du succès au box-office de "Flow", succès qui ne va pas se démentir demain après ses récentes récompenses aux Oscars et aux César, le 2 avril prochain la merveille lettone pourrait bien se trouver en concurrence avec cette croûte british. Si vous ne voulez pas ruiner à la fois les cerveaux et les yeux de vos bambins surtout ne vous trompez pas de salle !

Annotation :

"Le Choix du pianiste" fait partie de ces films qu'il est difficile de critiquer en raison de leur sujet. Et pourtant il a tout du bon vieux téléfilm chloroformé à la sauce France 3 : reconstitution bien propre, mise en scène inexistante, violons bien en place. Et que dire du jeu des actrices et acteurs, par instants très embarrassant.

Annotation :

Un film féministe, vraiment ? 😕

Annotation :

Le moins qu'on puisse dire est que Nils Tavernier n'a pas hérité de son père le talent de réalisateur, car une fois encore il fait dans l'illustratif et la grosse cavalerie du sentiment, mais en terme de cinéma c'est encéphalogramme plat. Il sera probablement épargné le 26 février, date de sortie, étant donné le sujet de son film, mais perso à ceux qui voudraient comprendre ce qui s'est déroulé en 1942 au 209 rue Saint-Maur Paris Xe, je conseillerais plutôt de voir le déchirant documentaire de Ruth Zylberman *. Durant ces 94 minutes j'ai aussi beaucoup pensé à Anne Frank et à ce que Lola Lafon en a fait dans son magnifique "Quand tu écouteras cette chanson". Tout ça pour dire que le sujet est une chose le traitement une autre.

Je crois que j'aurais été encore plus sévère dans ma note si le film ne s'ouvrait sur l'extrait d'un entretien avec Tauba Zylbersztejn datant de 1997. Archive en réalité terrible pour Nils Tavernier car la puissance de ces quelques courtes minutes ne fait que souligner la faiblesse de son travail.

* https://www.senscritique.com/film/les_enfants_du_209_rue_saint_maur_paris_xe/31532104

Annotation :

Je veux bien faire preuve de toute l'indulgence du monde, considérer qu'après tout si le cinéma "régional" existe, à l'exemple de la récente vague corse, le "communautaire" peut bien avoir sa place, mais là c'est vraiment trop pour moi. Ou pas assez. En tout cas ça joue terriblement mal, la naïveté me semble si confondante que j'en suis parfois venu à me demander si elle n'était pas calculée, les numéros musicaux sont malaisants de médiocrité. Enfin bref si je veux de l'attendrissant, du mignon, je préfère aller regarder un chaton sur internet.

Annotation :

Je lisais l'autre jour un article de presse intitulé : "En Allemagne, on enseigne le bonheur à l'école". Mais clairement pas dans leur cinéma qui n'a de cesse de se flageller sur son Histoire. Au vu des récentes élections on pourrait se dire que les scénaristes et cinéastes ont raison de rappeler l'horreur du passé, de montrer en permanence le danger de certaines idéologies mortifères, mais il y a la manière. Car quand ces films ne sont pas d'un didactisme plombant ils en font des caisses, à la limite du Grand-Guignol (involontaire). Et comme à chaque fois avec ce type de film le fait de faire appel aux images d'archives montre la faiblesse de sa propre entreprise de fiction. Pour comprendre les techniques de manipulation des masses un doc récent, "Leni Riefenstahl - La lumière et les ombres", en dit par exemple bien plus que cette lourdingue "Fabrique du mensonge".

Annotation :

Un premier long qui donne l'impression d'un court laborieusement étiré. Je suis sorti de là sans rien en penser, même pas énervé, juste indifférent. Et c'est pire que tout.

Annotation :

Ne faisant pas partie de ceux qui avaient été épatés par "De grandes espérances" je n'ai pas été surpris en découvrant le nouveau Sylvain Desclous. Comme son précédent film j'ai trouvé que ce "Système Victoria" démarrait plutôt bien, laissant espérer un inquiétant polar sur fond de finances et d'architecture urbaine, mais à nouveau le récit se perd dans une histoire intime à laquelle il est difficile de croire, où une multitude de fils est tiré pour ne jamais être exploité. Je n'ai pas lu le roman d'Éric Reinhardt mais en tout cas son adaptation (dont il est lui-même responsable) est un échec.

J'ai évité de parler de la forme car ça m'a confirmé qu'il n'y a pas grand chose à espérer de Desclous à ce niveau.

Si ma note n'est pas plus sévère c'est pour souligner que le casting fait ce qu'il faut pour sauver l'ensemble du naufrage.

Annotation :

Jean-Claude Flamand-Barny tombe bien comme il faut dans le piège du biopic didactique Vs ambition cinématographique. Comme si l'un empêchait l'autre... Vraiment dommage car le parcours de Frantz Fanon méritait mieux, à la fois plus de souffle et d'engagement politique. 2h13 dont je ne sauverais réellement que les cinq dernières minutes, ça fait peu.

Annotation :

Du soleil, du sexe, de la liberté et du queer. Le programme proposé par les Espagnoles Julia de Castro et María G. Royo est certes sympathique, le bordel ambiant tout autant, mais il faut malheureusement reconnaitre que ça masque presque en totalité le message, pourtant bien plus profond qu'il n'y parait.

Annotation :

Décidément je ne comprends pas le cinéma de Luca Guadagnino, ou plutôt le rapport de ce dernier au cinéma. Qu'est-ce qui provoque chez lui (à part le chèque bien sûr) l'envie de faire le remake d'un giallo monumental, d'aller vers le cannibalisme, de pondre un trio érotico-tennistique, ou encore là d'adapter Burroughs ? Je suis le premier à louer ceux qui osent aller dans tous les genres, à ne pas rester les deux pieds dans le même sabot, mais si c'est pour en faire ça, au mieux des trucs sans âme au pire des machins risibles, quel est l'intérêt ? Je classerais ce "Queer" dans la première catégorie, dans celle des produits sans âme, et plus grave ici sans chair, qui sans provoquer un déplaisir absolu passent sur vous sans laisser la moindre trace. 2h17 pour arriver à ça, c'est quand même troublant...

Annotation :

L'ultime volet de la trilogie de Pablo Larraín consacrée aux femmes célèbres du XXe siècle m'aura donc quasiment autant déçu que le deuxième, "Spencer". Pas sûr d'ailleurs que je doive parler de déception car je n'attendais pas forcément grand chose du réalisateur chilien qui m'a certes parfois totalement renversé mais aussi souvent profondément agacé.

Car s'il m'avait semblé renouveler le genre du biopic avec "Jackie", film où des couloirs et une tenue vestimentaire devenaient personnages, il fait ici semblant de le déstructurer, utilisant tous les artifices esthétiques du cinéma pour montrer un soi-disant génie. Mais en réalité il n'a pas le moindre point de vue sur son "héroïne" et pas plus sur la manière de la montrer à l'écran. A partir de là le film aurait pu s'appeler "Angelina" et non "Maria" car l'actrice en mal de succès ne semble incarner qu'elle-même. Et elle aurait eu tort de se priver puisque la personne censée être à la barre semble plus occupée à se regarder filmer qu'à regarder la Callas.

Annotation :

Ce premier film a pas mal de choses pour lui : une volonté évidente de réinventer le film romantique, ce personnage qui ne fait pas grand chose pour être aimé, y compris par le spectateur, interprété par la formidable Camille Rutherford. Malheureusement avec moi ça n'a jamais pris, comme on dit je suis tout bêtement resté à quai.

Annotation :

Depuis fin janvier sur les écrans ce "Retour en Alexandrie" n'est pas dénué d'intérêt, avec ce beau portait de femmes incarnées par un duo qui fonctionne remarquablement : Nadine Labaki, décidément meilleure actrice que réalisatrice, et une Fanny Ardant qui m'avait semblé s'ennuyer dans ses derniers rôles. Il y a quelque chose d'Almodóvar dans cette manière de célébrer la Femme, et c'est là que le bas blesse car Tamer Ruggli va piocher beaucoup chez le cinéaste espagnol mais semble comme écrasé par cette ombre tutélaire.

Annotation :

Je n'ai pas été réellement convaincu par ce film d'animation indien qui semble vouloir proposer de la SF novatrice mais qui est surtout terne et abscons. En revanche je me suis éclaté à essayer de reconnaitre le casting vocal pour le moins étonnant : Asia Argento, Golshifteh Farahani, SoKo mais aussi Gaspar Noé, Shekhar Kapur et Lav Diaz sont de la partie. Ça donne envie de dire Kamoulox.

Annotation :

Il y a dans ce film quelque chose de très beau sur l'imaginaire des enfants et la valeur qu'on leur donne, l'atmosphère créé par la porosité entre drame familial et fantastique aurait pu être intéressante. Malheureusement Élise Otzenberger semble ne pas savoir réellement que faire de ce mélange des genres, comme si elle avait visé trop haut.

Annotation :

Je crois que j'aurais été bien plus dur avec ce film s'il n'avait eu la (triste) chance de sortir dans le contexte qu'on connait aux USA. Car si son propos prend aujourd'hui un peu d'épaisseur il reste bien mince comparé à l'exercice de style caricatural offert par un cinéaste qui semble adorer se regarder filmer. Si l'objet peut épater il ne faudrait pas oublier que tout les artifices utilisés sont censés répondre à une logique de grammaire cinématographique. En gros pourquoi le noir et blanc, pourquoi le plan-séquence, pourquoi le ralenti, et même pourquoi cette durée ? Ici la seule réponse qui me vient est : pour impressionner des yeux encore impressionnables. Alonso Ruizpalacios a beau être mexicain il emploie ici tous les codes d'un certain cinéma américain dit indépendant, et si on pense beaucoup à Jarmusch c'est pour mieux remarquer que ce cinéma a en réalité quelques dizaines d'années de retard.

Annotation :

Ce "Joueur de go" pose l'éternelle question entre classicisme et académisme, et en réalité avec celui-ci je ne suis pas parvenu à trancher. Toujours est-il que c'est un produit bien ficelé, qui respecte tous les codes du genre, mais peut-être lui manque-t-il justement une véritable personnalité.

Annotation :

La réalisatrice Ariane Labed est à l'image de l'actrice, aventureuse mais aussi femme de conviction. C'est ainsi que cinq ans après "Olla", remarquable court métrage, elle revient avec un premier long extrêmement ambitieux, en particulier dans la forme. Et j'ai beau avoir eu du mal sur la durée avec l'aspect très programmatique de l'ensemble je ne peux que reconnaitre que l'objet est singulier et prometteur. J'irai donc voir avec grand plaisir son prochain essai.

Annotation :

Deux semaines après avoir découvert le dernier Almodóvar je suis toujours aussi sceptique. Car si j'ai aimé le refus de céder totalement au mélo, l'ultra-stylisation qui rappelle autant Hopper que Tom Ford, c'est aussi cela qui m'a tenu à distance du récit, de l'émotion et même d'une empathie quelconque vis-à-vis de ces deux femmes. J'ai plus vu dans cette "Chambre d’à côté" un duo/duel d'actrices, un exercice de style glacial mêlé à des digressions politiques (Néolibéralisme et montée de l’extrême droite) balancées comme un cheveu sur la soupe. A vrai dire, et ce n'est peut-être pas bon signe pour le film, les seuls moments qui m'ont serré la gorge sont ceux qui font référence à une autre œuvre, "Gens de Dublin". A tel point que je me suis surpris dans ces instants à avoir plus envie de rejoindre James Joyce ou John Huston plutôt que rester avec Pedro.

Annotation :

Après le très prometteur "Pauline s'arrache" Émilie Brisavoine reviendra le 26 février 2025 avec ce nouveau documentaire qui confirme son cousinage artistique (et mental) avec Jonathan Caouette. Malheureusement cette séance de psychanalyse familiale est bien loin du trouble dégagé par "Tarnation" ou encore "Walk Away Renée". Ici on ressentirait plutôt un certain malaise face à ces gens qui se débattent avec leurs névroses et n'en font finalement pas grand chose artistiquement. Et quitte à tout déballer, autant y aller franco comme Noël Herpe et son Œdipe dans le surréaliste "Noël et sa mère".

Annotation :

Mike Leigh a pris un risque en dressant le portrait d'une telle femme (A coté Tatie Danielle c'est Matthieu Ricard), qu'on ne rentre pas en empathie avec elle. Et chez moi ça a provoqué autre chose : à force j'ai fini par me foutre de son sort, de sa souffrance pourtant terrible. Après il faut reconnaitre que c'est touchant de retrouver Marianne Jean-Baptiste presque 30 ans après "Secrets et Mensonges". Touchant mais aussi cruel car on pense forcément au temps qui est passé pour tout le monde, y compris pour le cinéaste anglais qui fut capable de nous offrir des œuvres puissantes et tellement plus nuancées, telles que la Palme d'Or 96 ou encore "Naked" et "All or Nothing".

Annotation :

A vrai dire, après les échos loin d'être positifs que j'avais reçus je m'attendais à pire. Car si clairement on sent le phénomène assez fréquent quand un réal part travailler aux USA, c'est-à-dire le film dont la production a trainé en longueur et a donné lieu à pas mal de péripéties, si le propos politique parait déjà dépassé tant la réalité dépasse désormais la fiction, si le film aurait dû être bien plus ramassé afin d'éviter l'énorme temps mort entre l'entame très maligne et la dernière heure efficace, on y retrouve malgré tout Bong Joon-ho, entre autres "The Host", "Okja" et "Snowpiercer". Et si l'amalgame ne se fait pas toujours bien le film de SF avec bébêtes est bien foutu et accouche même de très belles scènes sur la fin. En revanche il faut absolument que le cinéaste coréen abandonne l'idée de faire dans le burlesque, parfois dans la salle je me serais cru à un repas de famille où le tonton gênant balance sans arrêt des blagues affligeantes.

Annotation :

Une facette pas forcément souvent abordée de ce que peut être aussi la vie de réfugiés, une volonté louable de s'extirper du drame social convenu pour aller vers le genre. Malgré tout quelque chose m'a laissé sur ma faim, comme si l'ensemble manquait d'épaisseur.

Ce film passé par la dernière Quinzaine des Cinéastes sortira le 12 mars..

Annotation :

J'ai été pour le moins surpris de lire dans la presse et sur des sites culturels des choses telles que : « Un trip SF malin et prenant » ou encore « À mi-chemin entre l’installation lo-fi et le grand feuilleton hollywoodien, le nouveau film de Clément Schneider est un foisonnant terrain de jeu et d’expérimentation. ». C'est oublier que ce truc bricolé est surtout complotiste et ressemble plus à une discussion de comptoir qu'à une réflexion digne d'intérêt. D'autant plus dommage que le réalisateur avait signé il y a quelques années un film profondément original et prometteur : "Un violent désir de bonheur".

Annotation :

A propos de celui-ci j'ai entendu des compliments pour le moins éloignés de ce que j'ai découvert. Il y a certes une belle idée de départ, ce faux biopic qui aurait pu être touchant, mais que raconte ce "The Last Showgirl" à part des choses vues cent fois et en tellement mieux ? Je vois bien le côté chronique où les plans remplacent le discours mais encore faut-il aller au-delà de ce côté poseur qui ne fait que recycler du faux cinéma indépendant US. Et puis désolé mais Pamela Anderson n'est pas bonne, elle ne parvient jamais à incarner un personnage avec lequel on devrait pourtant être en empathie. Et pourtant je crois que je suis allé voir le film pour elle, parce que cette femme me touche, a certainement plus à donner qu'une image ancienne et tellement réductrice. C'était censé être LE rôle de sa vie, celui d'une forme de réhabilitation, mais encore aurait-il fallu que Gia Coppola lui donne de la matière à travailler. "Palo Alto" m'avait charmé malgré ses insuffisances évidentes, là on a la confirmation que le talent ne se trouve pas forcément dans les gènes.

Annotation :

Il est incontestable que ce premier film est bluffant esthétiquement que Constance Tsang sait faire de belles images. Mais peut-être faudra-t-il justement qu'elle les oublie un peu pour que son cinéma ne soit pas écrasé par cela, pour que ses plans-séquences se voient un peu moins. Un peu comme cette atmosphère flottante, vaporeuse qui est à la fois une qualité et un défaut.

Annotation :

Par souci d'honnêteté et encore plus de respect j'essaie toujours de noter un film pour ce qu'il est et non pour son sujet, son origine, etc. Et donc si l'existence d'un métrage palestinien est en soi un miracle ce "Songe", qui rappelle forcément le rapport d'un Kiarostami à l'enfance, n'en a pas la consistance, l'épaisseur, malgré de réelles qualités par ailleurs.