Séries en vrac

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Stonehenge etait-il un observatoire pour les extra-terrestre, ou pour les druides GUIDES PAR LES EXTRA-TERRESTRES .?????

Sur le plan iconographique, je regarde un épisode riche et distrayant, une belle collection de sites mondiaux, une très jolie promenade touristique accélérée. Ca dérivé en droite ligne des délires new age des seventies, qui ont aussi irrigué la bédé de kirby à thorgal, Yoko ohno...
Ah mais il y a carrément un entretien avec carl daeniken ! Heineken?

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Une série fort ambitieuse qui pompe tout à la fois matrix, fight club, utopia, surfe sur occupy wall street et les
Anonymous... creuse, sinistre, interminable, pretentieuse et vide.

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Premier épisode interminable et qui se la joue très stylé, tout en assénant des scènes de torture de plus en plus explicites s'arrêtant même avec complaisance sur les plaies d'un fouetté, puis longuement sur son immolation...
Apparemment quand il se donne une justification politique, le gore gonzo passe très bien auprès de la critique. Pourtant, la même critique ne supporte pas la description de la violence subie par les serbes pendant la seconde guerre mondiale dans un camp croate, la qualifiant de manipulation politicarde propagandiste. Je veux bien, d'accord. (oui, la censure de ce "Dara de Jasenovac" m'est restée en travers de la gorge - mais bien sûr il reste encore beaucoup d'horreurs à filmer dans la longue histoire de la civilisation)
En fait les débordements de cette série deviennent tout à fait compréhensibles si on la considère comme une série GORE. Comme les films dits de genre. Mais le contexte politique US donne de grands prix littéraires aux oeuvres de Colson Whitehead (:D) et les lecteurs s'attendent logiquement à une oeuvre réaliste sur l'histoire des USA, pas à du Stephen King "black". Pas renseigné, je pensais trouver une série historique. A la place c'est du "gore stylé". Or je ne pratique plus les films gore. Avec l'âge je suis devenu un chaton impressionnable.

Ou bien il s'agit d'une nouvelle tendance au mélange de genre, une variante sur le réalisme magique, mais en mode "trash".
En conclusion je digère mal le mix viscères+prétention , comment appelait-on ça il y a une génération? Le "trash chic". C'était un éphémère courant de mode vestimentaire. D'ailleurs contemporain des excès gores de l'art concontemporain (les frères Chapman & co?). Maintenant c'est la palme de cannes et les séries à la mode.

Si seulement c'était moins chiant.

(j'oubliais les scènes fimées dans le noir - ah ah apparemment ces temps-ci on trouve ça aussi très stylé? - pourtant les blagues et expressions racistes sur le thème ne sont pas toutes fraîches)
(mais j'oubliais déjà la scène, et pour cause j'avais les yeux fermés, où la caméra est fixée en contre-plongée sur la tête d'un personnage - rendue invisible par le soleil aveuglant juste derrière - une bonne manière de me faire hair un metteur en scène)

Ah j'oubliais, comme j'ai commencé à accélérer la lecture et à passer des scènes, une critique me rappelle qu'il y a aussi une scène de viol pour faire bonne mesure.

Cette série superpose violence explicite réaliste et récit fantastique, avec illustration

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Complètement dérivative, sanctuary a le tort d'arriver juste après Buffy, Hellboy et les X-men, et d'être complètement dénuée d'humour, ce qui la rend vite très chiante. Mais je n'ai regardé que les deux premiers épisodes tournés dans des conditions difficiles - qui sait, les dialogues deviennent bons plus tard? Hélas il n'y a AUCUNE raison d'espérer cela, qui ressort uniquement du talent du scénariste - ah, mais c'est la bande de Stargate tout ça ...:p

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une rousse qui prend pour modèle un vieux con et s'en mord les doigts - il fallait plutôt choisir une choriste de la télé italienne, là pas d'ambiguité :p

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une chronique douce-amère et légère qui part de Stalker, préfigure District 9 en mode buddy movie campagnard, puis continue son petit chemin...
Un peu léger sur la longueur mais en la revoyant, je comprends mieux le sous-texte (pas si "sous" d'ailleurs, Niea accuse régulièrement les autres d'être racistes - et pour l'admnistration, elle n'existe pas - , on voit bien la propriétaire des bains publics tenter vainement de maintenir l'établissement à flot en misant sur son rôle de lieu de vie collective, et l'étudiante bosseuse qui accumule les petits boulots et ne réussit pas à avoir de vie sociale...)
Techniquement limité et statique, ce qui est compensé par la mise en scène. Et bien sûr l'esthétique de Katsuya Terada.

Comment on dit "buddy" pour les filles ?

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Un peu dans le style des séries mystérieuses anglaises. Le seul mystère complètement dévoilé à la fin de la première saison, est que ça ne va nulle part, sans se presser.

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bin voyons, 50 lignes effacées.
Abgrégé : délire autocentré qui part dans tous les sens sans aucune rigueur, qui mélange absurde et sérieux de manière scabreuse et parfois un tout petit peu pertinente mais globalement gratuite.
Ainsi de la démarche pour faire revivre aux roquets clonés la vie de l'original pour restituer sa personnalité. Faire semblant d'avoir une crise d'hypoglycémie n'est pas pareil qu'avoir une véritable crise diabétique. A-t-il vraiment payé trois couples d'acteurices pour rejouer 24/24 la vie des "propriétaires" originaux ?
La mise en scène nazie sur la cancellation de son épisode de "Nathan for you" consacré aux juifs... fait apparemment partie de son style. Cette provoc ne creuse pas le sujet.
Les remarques sur les aviateurs sont intéressantes, mais les aviateurs ne m'intéressent pas. Des gros machos débiles, vraiment? Quelle surprise. Conseil : évitez de prendre l'avion si vous ne voulez pas mettre vos vies dans les mains de connards.

Conclusion : ce n'est pas drôle, et sur le plan de l'analyse sociétale, psychologique, éthologique, ça manque forcément de la moindre rigueur qui pourrait donner un intérêt à la chose. C'est de la parodie de psychologie, sociologie, art thérapie, etc. sans l'humour.

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Gentille série qui mélange Twin Peaks avec Breakfast club et sûrement d'autres trucs que je n'ai pas vus ("Ghosts"?).
Le mécanisme récurrent consistant à dévoiler les motivations psychologiques derrière les comportements suspects, s'incarne dans un personnage central empathique enquêtant sur sa propre mort, et dont l'invisibilité permet de découvrir certains comportements dissimulés... à l'intérieur du cadre limité de son école.
La démarche privilégiant la compréhension derrière l'enquête rappelle un peu le personnage de Goren dans la série sur les enquêteurs de la police new yorkaise ; mais le cadre est moins glauque - il ne s'agit pas d'analyser de criminels , mais plus souvent de compatir au sort d'individus amochés par le contexte social et les aléas de la vie, voire d'apporter une consolation à celleux qui pourraient s'y reconnaître.

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Une anomalie génétique aboutit à une déficience de développement chez une enfant : sa famille s'en sort comme elle peut.
Une série courageuse et juste comme savent faire les brits. Rien à voir avec du divertissement, mais pas malsain ou complaisant dans la misère, sans pourtant la moindre hypocrisie - qui à part eux est capable de ça ?

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Une critique US ose comparer ça à Seinfeld... Alors que c'est un ennuyeux pompage sur la récente Resident Alien, l'humour et les personnages en moins...

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Ou comment les séries les moins prétentieuses, les plus dérivatives (cf l'imitation de Columbo par l'actrice ; cf Lie to me ; cf Le fugitif et L'incroyable Hulk - pour la fuite et la coupe de cheveux) sont plus riches, distrayantes, honnêtes, profondes que les machins "ambitieux" et chiants (dernier exemple : Dune Prohecy, avec se "mystères" gigognes qu'une série comme Poker face n'oserait jamais étaler sur plusieurs saisons, mais avec lesquels elle peut jouer sur la durée d'un épisode occasionnellement).

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Lente, répétitive, (woke) , la série netfluke par excellence.
J'ai l'impression que les créateurs se sont dit : "S'ils ont déjà accepté ça , on peut en remettre une couche dans le ressassement et l'ennui".
Notez une certaine fascination pour les théories new age et un amalgame qui s'est avéré douteux, entre transgenre et transhumanisme.
De surcroit, c'est une série netf assez laide, alors que l'emballage est d'habitude soigné. Résultat du coût des tournages in situ ?

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Tape-à-l'oeil, cette coproduction européenne visiblement pétée de fric, se distingue rapidement par des dialogues et une interprétation à l'ouest, sacrifie immédiatement le concept central de la série au spectacle (hihi la visualisation des modèles virtuels dans l'espace - ils se croient dans une série des années 90 avec les FX des années 2010) - "on est pas des journalistes" - non, juste des websleuths qui acceptent de soudain se réunir sans raison, l'un d'entre eux se rendant même au Congo dans le but d'y récupérer ... des videos. Il avait donc besoin de se déplacer pour ça?
Et il récolte le témoignage d'un congolais seulement torturé et pas tué (pourquoi?) qui désigne les coupables ; c'est les russes, mon bon m'sieu !
Un aller rapide au dernier épisode et on tombe en plein james bond. Tout ça c'est un plan pour détruire tous les satellites de telecom afin que seules demeurent sur les réseaux les désinformations russes.
Le niveau de débilité de l'oeuvre se plie bien au schéma de la propagande.
J'avais osé croire au début du premier épisode que chaque épisode serait consacré à une enquête.
Fabriquer une pareille saloperie sur le dos de la situation horrible que l'avidité pour le coltan a créée au Congo... Aucun scrupule.

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Je peux donc apprécier une série francophone, quasiment en français même.