TOP films perso 2019

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ma critique sur le lien suivant : https://www.senscritique.com/film/Once_Upon_a_Time_in_Hollywood/critique/193898422

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Pour un film choc , c'est un film choc, un gros coup de poing qui te laisse KO !
C'est une plongée au coeur d'une banlieue ghetto au bord de l'explosion permanente, dont l'équilibre est maintenu , tel un fil plus que tendu, par plusieurs mondes qui coexistent avec des intérêts divergents : La police, Les frères musulmans, Les manouches, les trafiquants de drogues, les grands frères et des enfants livrés à eux mêmes ....
Cette tension de tous les instants, qui a pour dénominateur commun une misère et une agressivité physique et verbales permanente, est une bombe qui n'attend plus qu'un déclic pour exploser.
Et c'est ce déclic qui va arriver, ce moment ou tout bascule que le film va mettre en scène .
Visuellement et de part son rythme, son intensité , sa narration , son interprétation, et une absence presque totale de manichéisme ce premier film est une réussite absolue . Ladj Ly s'impose d'emblée comme un immense metteur en scène en signant un des films français les plus marquants et les plus choquants de ces dernières années .
Si le choc est violent, c'est que le film s'il n'était d'un réalisme cru et quasi documentaire, pourrait limite être considéré comme un film d'épouvante.
Il se déroule à 4 stations RER du centre de Paris, et dresse un état des lieu totalement désespéré , d'une noirceur absolue duquel n'émerge pas l’embryon d'un espoir , d'une solution ou d'une amélioration.
Bref c'est un grand film, dont on aurait aimé qu'il ne soit en réalité que du cinéma ....

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Avec J'accuse, Polanski signe un grand film français historique .
Si le parti pris d'une mise en scène est classique et conventionnelle se justifie , elle n'en reste pas moins minutieuse et extrêmement travaillée.
Polanski nous offre un véritable travail d'orfèvre, qui a le mérite de rendre compréhensible, digeste et passionnant un sujet dont la temporalité, la complexité , la multitude de personnages et le poids historique n'était pas simple à appréhender.
Au delà de la mise en scène , la direction des acteurs est une vraie réussite. C'est un Dujardin intense et sobre et qui livre avec le rôle du Colonel Picard l'une des 3 meilleures prestations de sa carrière.
Il est secondé par une multitude de second rôles au diapason , portés en partie par un "all stars" des sociétaires de la Comédie Française mais aussi par Vincent Perez, Emmanuelle Seigner, Louis garrel, Matjieu Alamaric, Philippe Magnan, Samuel le Bihan.
Bref le film fonctionne avec la minutie d'une horlogerie suisse et s'avère captivant malgré un académisme de tous les instants.
L'une des plus grande qualité de ce film, outre sa précision , est sa sobriété .
En d'autres mains, il aurait pu sombrer dans un pathos grandiloquant à grand renforts de violons et d'effets de mise en scène dégoulinants auxquels Hollywood nous a habitué ces dernières années dès qu'il s'agit d'un biopic et d'une histoire vraie.
J'accuse est au final un grand film français historique qui ne saurait souffrir de la moindre polémique ...

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Francois Ozon a beaucoup de talent mais il est irrégulier .
Il est capable du meilleur (dans la maison, 5X2), comme du nettement moins bien ( Ricky, potiche).
Avec Grace à dieu, il signe son meilleur film .
Il reprend les fondements de la création de l'association Lyonnaise " la parole libérée" et son combat pour dénoncer les abus pédophiles perpétrés par un prêtre du diocèse Lyonnais et briser l'omerta qui règne historiquement dans L'Eglise face à ces crimes.

Visiblement extrêmement bien documenté, le film ne tombe pas dans l’écueil 100% militant dans lequel on pouvait craindre qu'il ne s'engouffre.
Pour cela , Ozon suit tour à tour le parcours de Trois membres fondateurs de cette association dont le seul point commun est d’être tombé dans les griffes de l'abominable père Preysnat au cours de camp scout.
Ils n'ont en effet pas le même caractère, pas la même vie ,ils ne sont pas issus de la même classe sociale, ni le même rapport à la religion.

Ensemble , ils feront éclater au grand jour ce scandale devant la justice, en mettant en cause une Eglise qui a pratiqué à tort l'omerta la plus totale sur ce sujet pendant des siècles.
Le film montre admirablement l’opiniâtreté de leur combat mais aussi leurs divergences face aux orientations et aux suites qu'il faut lui donner.

Le film est admirablement réalisé et interprété .
Les prestations de Melvil Poupaud, Denis Menochet , swann Arlaud mais aussi celle de Bernard Verley dans le rôle du père pédophile sont exceptionnelles et souvent bouleversantes.
Ozon fait le choix de la pudeur dans son récit et sa mise en scène et le film n'en devient que plus poignant.
Enfin s'il juge à juste titre sévèrement la pédophilie et le comportement équivoque de Eglise, Ozon ne porte en revanche pas de jugement sur la Foi et sur la chrétienté , que certains protagonistes du l'histoire conservent ( parfois difficilement) malgré tout.
C'est un grand film francais !

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A près de 90 ans, Costa Gavras n'a pas perdu l'engagement et le talent qui sont les siens depuis toujours
Celui qui avait , avec Z, dénoncé la dictature des généraux en grèce dans les années 60, s'attaque désormais à la crise Grecque de 2015.
On suit l'itinéraire du ministre de l'economie Grecque Varoufakis, qui élu avec Tispras par une poussée populiste et la promesse d'effacer la dette Grecque , se retrouve confronté à la réalité clinique et sans pitié de l'Eurogroupe, du FMI et de l'inflexibilité de l’Allemagne, véritable patron de la zone Euro.
Costa gavras, militant de gauche depuis toujours prend faits et cause pour Varoufakis et dénonce , en suivant les négociations de 2015, une oligarchie libérale sans pitié pour laquelle la notion de démocratie et du droit des peuples à disposer d'eux même est tout sauf une priorité et à peine une variable d'ajustement.
Le film , sur lequel il convient de prendre de la hauteur, est excellent et son propos d'une efficacité redoutable .
Adults in a room est un grand film militant qui ne souffre pas de la comparaison avec les grands films de dénonciation politique de Gavras comme Z, Missing, L'aveu, Etat de siege , Amen , le couperet ....
C'est du vrai cinéma engagé comme vous n'en trouverez pas dans les bouillies bien pensantes de netflix

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Filmée en mode quasi documentaire, cette plongée au cœur des associations qui viennent en aide aux autistes sévères et à leurs familles ne peut laisser insensible le spectateur tant elle est violente et émouvante.
Cassel et Kateb sont justes et criants de vérité et semblent totalement portés par leurs personnages et le sujet du film .
Le duo Nacache/ Toledano n'en est pas à son coup d’essai et met tout son talent et sa grande capacité à émouvoir au service de ce sujet.
Plus qu'un bon film, qu'il est indubitablement, Hors normes est un coup de projecteur formidable sur l'urgence , le dévouement et le courage de ses associations qu'il faut soutenir et encourager .
On regrettera qu'on ne distribue pas aux spectateurs du film des flyers de dons pour ces associations à la sortie de la salle.
A l'instar de pupille, le cinema francais offre de nouveau un beau film témoignage social , qui est probablement l'une de ses singularités et qu'il faut donc en courager

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Malheureusement absent de la case salles de Cinéma, The Irishman est cependant l'un des tous meilleurs films de l'année.
Porté par la mise en scène et le casting all star des génies italo-américains septuagénaires de l'age d'or du "nouvel hollywood", the irishman porte bien mal son nom quand on lit sur l'affiche le nom de ses fabuleuses têtes d'affiches.

Une fois de plus , Scorcese nous replonge dans l'univers de la mafia de l'après guerre avec cette fresque de 3H39 qui reprend l'itinéraire bien réel de FrancK Sheeran qui fut l'un des principaux tueurs du crime organisé, de son entrée dans la mafia à sa mort dans une maison de retraite en 2003. En parallèle, on y suit aussi le destin tragique et énigmatique du syndicaliste Jimmy Hoffa, qui fut l'une des principales figures de l'amérique des années 60.
C'est un film virtuose comme on en fera probablement plus beaucoup que nous offre à nouveau Martin Scorcese.
La mise en scène est époustouflante, rythmée par de longs plans séquences, des flashback, des ralentis, des voix off qui illumine un scénario passionnant et complexe.
The irishman est à ranger tout près de Casino et des affranchis, les autres chef d’œuvres mafieux de scorcese.
Si le principal défaut du film réside dans un casting bien trop vieux pour ses rôles malgré une tentative de rajeunissement numérique, De niro et Pacino sont énormes et de formidables comédiens, mais c'est peut être Joe Pesci qui tire le plus son épingle du jeu dans le rôle de Russel Bufalino, le parrain mafieux de la pensylvanie.
Bref c'est du vrai cinéma , à l'opposé de Marvel et disney et des séries Netflix ( qui est pourtant le producteur du film), avec une histoire, des dialogues , de vrais personnages et une vraie mise en scène.
Que C'est Bon !

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Très bon film de bagnoles , qui fait mieux que rivaliser avec RUSH , sorti il ya maintenant quelques années . Il raconte la création de l'ecurie de voitures de course FORD et sa première victoire au MANS.
Le scénario , la mise en scène et l’interprétation sont exellents et on ne voit pas passer les 2H30 du film, qui plaira autant aux fans de sport automobiles qu'aux non initiés

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Thriller Sous marinier porté par un casting sans faille, le chant du loup n'a pas à rougir face aux classiques du genre (Octobre rouge, USS alabama, le bateau ...)
S'il on a pu croire à un moment à un film de propagande à la Top Gun, le Chant du loup finit par s'en écarter pour aller dans le thriller pur, avec beaucoup de réussite et d'intensité.
C'est clairement un grand Film Francais grand public, comme on aimerait en voir d'avantage .
Je ferai toutefois une légère critique sur la Musique , qui est un peu trop présente et pompière à mon gout .....

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Michalik est incontestablement la star des dramaturges du moment. Toutes ses pièces, (intra muros, Edmond...) sont des succès critiques et publics et se jouent toutes actuellement dans les théâtres de la capitale . Edmond, son plus gros succès, prend donc le chemin du cinema avec un casting remanié mais sous la réalisation de son auteur .
Comme la pièce est bonne , le film est bon . C est une comédie légère, rythmée, drôle, intelligente et totalement romancée sur la genèse de cyrano. La mise en scène est classique mais réussie, même si Michalik abuse un peu des plans de caméra qui tourne à la Lelouch.
Le casting est bien dirigé et soliveres trouve clairement son meilleur rôle.
On passe un vrai bon moment et on quitte la salle en ayant très envie de revoir le Cyrano de rappeneau avec Depardieu

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Palme d'or du festival de Cannes 2019, Parasite est un bon film ! Il jouit d'une photographie magnifique, très clinique et d'un scénario totalement déroutant ( mais dans le bon sens du terme ).
Rien ne passe comme prévu dans la main mise que met une famille de coréens dans le besoin sur une famille plus qu'aisée vivant dans une magnifique maison.
Tour à tour, Thriller, comédie, critique de la fracture sociale, le film est porté par une galerie de personnages qui ne sont jamais ce qu'il prétendent être .
On se laisse donc embarquer dans une serie de rebondissement et dans une atmosphère qui devient de plus en plus pesante et malsaine, et déjantée.
Après Parasite , meritait il la palme d'or quand on sait que cette année , Once upona time in hollywood, les miserables et la belle époque étaient eux aussi en compétition ?, C'est un autre débat auquel je répond assurément Non !

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Nicolas Bedos nous avait très heureusement surpris avec son Film précédent Monsieur et Madame Adelman. Force est de constater , que cette réussite n'est pas un coup isolé , puisque La Belle époque , son nouveau film fait mieux que tenir la route . Bien Sur l'histoire de ce sexagénaire qui se retrouve projeté par le biais d'une entreprise et d'une mise en scène dans ces jeunes années fait indéniablement penser au Truman Show .
Pour autant le film est radicalement différent , puisque son sujet principal est l'usure du couple et la nostalgie . Les 2 sujets sont traités de manière assez habile et bénéficient d'une superbe direction d'acteurs ,d'un scénario et de dialogue très écrits.
Bien sur C'est Doria Tillier , la muse du réalisateur ,qui crève l'écran et illumine le film comme c'était déjà le cas dans Monsieur et madame Adelman. Daniel Auteuil et fanny Ardant sont remarquables et s'écharpent avec des dialogues bien ciselés, Guillaume canet campe un parfait sale type.
On retrouve aussi de vrais bons seconds rôles avec Pierre Arditi et Denis Podalydes.
Le film est une vrai réussite , même si l'on regrette que la bobologie propre à Nicolas Bedos tire malheureusement le film vers le bas, d'autant qu'il aurait pu s'en affranchir.

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Pas de doute, Convoi Exceptionnel est un film de Bertrand Blier avec tout ce que cela comporte :

Une direction d'acteurs exceptionnelle, un casting parfait avec des vrais seconds rôles et des dialogues ciselés tantôt brillants, outranciers, absurdes, vulgaires, provocateurs ... une mise en scène classique avec une Bande originale souvent particulièrement bien sentie.

Comme dans tous les Bliers , on ne s’embarrasse pas de logique , de véracité, de fils conducteurs, de morale , d'histoire et de puritanisme.
Si l'on n'est pas au fait de son cinéma, ou si on ne l'apprécie pas, on sera bien sur décontenancé , ou horrifié par ce qui est au final un exercice de style, dont seul Bertrand Blier maîtrise les codes.
Cela étant les gorges chaudes échaudées par la singularité de ce cinéma "anar" ne se verront adressé qu'un gros bras d'honneur en guise de réponse à leurs éventuelles critiques.

Cette nouvelle livraison n'atteint bien sur pas les sommets des grands films de sa filmographie ( Buffet froid, Calmos, Combien tu m'aimes, Les valseuses...) mais n'a pas à rougir devant des films comme le Bruit des glaçons, Mon Homme, la femme de mon pote ou trop belle pour toi.

Si Depardieu, continue d’être touchant et offre par instants de belles envolées , c'est surtout Christian Clavier qui est la bonne surprise de ce film , en s'incorporant parfaitement dans l'univers improbable de son auteur avec une vraie maestria. On appréciera aussi les incursions improbables de Guy marchand et d'alexandra Lamy et le personnage d'Audrey dana

C'est ce qu'on retiendra de ce film forcement indigeste et irrévérencieux , qui montre que le réalisateur de 80 ans n'est pas apaisé et que son cinéma ne ressemble à nul autre .
Bien sur il ne tient et n'arrive à être produit aujourd'hui que grâce aux acteurs célèbres qui acceptent de venir s'encanailler à être les porte voix des dialogues épouvantablement brillants et singuliers de l'auteur.

Avoir un Punk comme Blier fait malgré tout du bien à un cinéma français composé en grande partie de comédies formatées et aseptisées, et montre que l'expression cinématographique peut être d'une grande liberté, m^me si on ne la cautionne pas...

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Étonnant de voir Guillaume Canet, acteur qui incarne la quintessence de la bobologie parisienne , dans le rôle d'un agriculteur en pleine campagne . Mais il ne faut pas sous estimer le bonhomme qui ont le sait est un réalisateur de talent , et quoi qu'on en dise un bon acteur. Et effectivement , il porte sur ses épaules ce drame rural avec beaucoup de justesse et de vérité . Tout cela donne un film clinique , criant de vérité et porteur d'un désespoir absolu sur la condition des exploitants agricole face à une modernité à laquelle ils n'ont pas été préparé et face à laquelle ils sont livrés à eux mêmes.
On saluera aussi l’interprétation de Rufus dans un rôle aussi cruel que touchant. Bref au nom de la terre est un bon film qu'il faudrait montrer d'urgence aux habitants du coeur de paris et au gouvernement

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Film dur, âpre et touchant sur l'itinéraire d'une ado dont les parents se font entraîner dans la dérive sectaire d'une communauté religieuse, qui les coupe du Monde, des leurs, de la réalité et de leurs conscience.
Le film s'attarde sur ce parcours ou se mêlent désarroi, rébellion, fascination, passion avec beaucoup de justesse
L’interprétation et la présence de Céleste Brunnquell sont troublante de vérité .
Les seconds rôles portés par Daroussin, Caravacca et Camille Cottin font de ce film une vraie réussite , et qui n'est heureusement pas une attaque en règle contre le catholicisme traditionnel mais bien contre ses dérives sectaires .

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On a pour habitude de prêter attention aux sortie de films de Danny Boyle. Qu'on le veuille ou non, il reste l'un des réalisateurs les plus talentueux du cinéma actuel . De plus il n'est jamais vraiment là ou on l'attend, capable du meilleur (transmotting) , du surprenant ( 28 jours plus tard) , de l' inattendu ( Slumdog millionaire), du nettement moins bon ( une vie moins ordinaire).
Le voir , associé à Richard Curtis le scénariste star de la comédie british comme on l'aime( avec 4 mariages et un enterrement, Coup de foudres à notting hill, Love actually) était une vraie curiosité , voir même une grosse attente.
Alors , bien sur pour les français, le pitch de ce musicien lambda qui se réveille un matin dans un monde qui a , sauf lui, oublié l’existence des Beatles fait furieusement penser à Jean Philippe, le film ou Lucchini se réveillait dans une France sans Johnny .
Mais la comparaison s’arrête là , car Yesterday est infiniment meilleur .
On y retrouve la dérision , l'humour et le coté feelgood propre au scénarios de Richard Curtis, porté par la mise en scène toujours brillante et inventive de Danny Boyle et la musique des Beatles.
Ces trois ingrédients valent à eux seuls le détour et offrent à ce film une fraîcheur salvatrice alors que le film sort en pleine période de canicule...
Bref , si ce n'est pas un chef d'oeuvre, yesterday reste un excellent feel good movie qui donnera bien des complexes à la quasi totalité des comédies produites à la chaîne en France qui ferait bien de s'inspirer de son écriture, de ses personnages et de sa mise en scène.

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Hugo Gélin nous avait déjà séduit avec "Comme des frères". Il récidive avec cette comédie romantique réussie qui met un scène Francois Civil, le nouveau jeune premier golden boy du cinéma français, et la charmante Josephine Japy .
Nous sommes sur les sentiers battus propre à ce genre de cinéma. Il se réveille un matin et comme un mauvais sort, l'amour de sa vie ignore son existence. Il entreprend de la reconquérir tout en se découvrant lui même.
Rien de nouveau sous le soleil, d'autant que le copain un peu looser mais sympa fait aussi partie du tableau.
Pour autant ça fonctionne et on passe près de 2 heures sous le charmes des 2 personnages principaux.
Hugo Gélin , comme dans comme des frères, sait rendre ses personnages sympathiques et garder un rythme et une drolerie tout le long du film.
Les amateurs de comédie romantique ne pourront qu'etre séduit car c'est un très bon cru du genre

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Jacques Brel disait qu'il n'y a rien de plus fort qu'une amitié masculine et que cela l’émouvait aux larmes ! Le meilleur reste à venir est un beau film sur une amitié masculine indéfectible qui rend hommage à cette affirmation de Brel. Le film est porté par un duo d'acteur qui fonctionne plus que bien . Luchini est toujours épatant , tout comme Bruel qui est définitivement meilleur comédien que Chanteur . On rit, On pleure dans un film qui ne révolutionnera pas l'histoire du cinéma, mais qui a le mérite de ne souffrir d'aucune faiblesse et d'aucune vulgarité et qui apporte de l’émotion juste comme il faut . C'est un bon film grand public comme il devrait en avoir d'avantage

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Cette suite des petits mouchoirs est une bonne surprise !
C'est un vrai film de potes choral, porté par de très bons acteurs , une mise en scène efficace , et sans la moindre baisse de rythme .
Alors bien sur , cette bande de bobos friqués ,nombrilistes en goguette au cap Feret nous avait quand même passablement agacé dans le premier film par sa vacuité et sa façon de se prendre au sérieux .
Pourtant , on les retrouve dans ce film sans déplaisir.
Même s'ils n'ont pas fondamentalement changé et ne portent probablement pas de gilets jaunes le samedi à paris , certains ont mûri, d'autres non ,et certains autres sont en souffrance ,
Si la vie les a éloigné , leurs retrouvailles, pas si évidentes, montrent qu'une amitié ne se perd pas si on l'entretient et si on vit des choses ensembles.
Guillaume Canet arrive à créer un climat plus profond que dans le premier film, en offrant de vrais moments de comédies, des personnages construits, de bons dialogues mais aussi des moments d'émotions.
Tout cela fait que cette suite tient ses promesses en étant même meilleure que "les petits mouchoirs" . C'est un vrai film de potes ,qui marquera probablement sa génération d'un point de vie cinématographique et sociologique, comme avant lui " Vincent , Paul Francois et les autres " " un elephant , ca trompe enormément", "mes meilleurs copains" ou "le coeur des hommes"

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Malgré les polémiques, ses relatifs récents échecs, Luc Besson reste un monstre du Cinéma Mondial et un réalisateur hors normes. Quand on connait sa filmographie en tant que réalisateur ( Nikita, le dernier combat, le grand bleu, Léon , subway ...), on ne peut être que curieux lorsqu'il signe un nouveau Film . Alors bien sur , Anna n'est pas son meilleur film . Ce n'est pas un choc visuel et cinématographique comme le furent en leurs temps NIkita, le Grand Bleu ou Léon .
Pour autant , ce film ne mérite pas d’être jeté avec l'eau du bain .
Anna est un bon film d'action qui se veut être un rhésus de NIkIta et de Taken. S'il n'est pas aussi novateur que pouvait l’être Nikita au moment de sa sortie, Anna est bien réalisé, bien rythmé,. Les acteurs et les personnages tiennent la route . Les scènes d'actions sont ultra punchy et efficaces . La photographie est léchée. La narration est plutôt intelligente. Bref Anna est tout sauf un mauvais film .
Anna est une série B, mais une bonne !!
Anna est infiniment supérieur à Lucy , à red sparrow, John Wick.... qui pourraient lui être comparée.
Bref , plutôt que de perdre son temps devant une pauvre série Netflix, passer 2h avec Anna et Luc besson est synanyme d'une bien meilleure soirée

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les temps changent et les productions 100% Netflix qui ne passent malheureusement pas par la case cinéma font leur entrée dans ce Top. Ce biopic longtemps attendu sur le groupe Motley Crew tient ses promesses . L'orgie de sexe ,de drogues ,de rock'n roll pompier et de coupes de cheveux 100% eighties est bien rendue .
Motley crew, pour les novices , représente la quintessence du Hard FM américain des années 80, gavé de dollars faciles et de cocaine à l'heure ou l'argent coulait à flots dans l'industrie du disque.
Les groupies, les chambres d’hôtel dévastées et les concerts sold out et l'insouciance des premières années finissent par laisser la place aux drames familiaux , aux l'addictions , au succès qui s'étiole et aux querelles intestines avant que la maturité et l'amour de la musique ne reprenne ses droits .
Le rythme du film est excellent et propose finalement un spinal tap réel et à peine édulcoré.
The dirt est donc un biopic Rock potache et efficace et finalement bien plus réjouissant et moins pompeux que le très surestimé Bohemian rapsody

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Dans sa forme le Joker est un excellent film .
Il y a une ampleur, une ambiance, une photographie et une mise en scène de dingue , une interprétation démoniaque ainsi qu'un propos social troublant pour ne pas dire très actuel !
C'est un film réussi duquel on ne peut ignorer les analogies évidentes qu'il entretient avec Taxi Driver de Scorcese, et avec Orange Mécanique ( mais sans la maestria et l'humour au second degré)
Pour autant le film est atrocement malsain , sans espoir et donne une certaine nausée , tant son univers est glauque et la folie et la violence psychologique du personnage à la limite du soutenable ...
Bref, ne souffrant pas de masochisme aigu et n'étant pas attiré par le glauque , je dois admettre que ce film m'a donné envie de vomir et réprésente ce que je ne souhaite pas voir sur grand écran.

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ma critique sur le lien suivant:
https://www.senscritique.com/film/Star_Wars_L_Ascension_de_Skywalker/critique/204806064

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La bonne nouvelle , c'est que Deux moi est typiquement un film de Klapisch . On y retrouve donc une mise en scène et un montage soignés et plein de surprise. La direction des acteurs est comme d'habitude au top . L'humour et la poésie sont omniprésents .
Après ce n'est pas le meilleur Klapisch , mais cette réflexion sur la solitude urbaine, amoureuse tient ses promesses .
Bien sur , on est quand même dans les codes d'un parisianisme aigu assumé , ou l'importance du psy , du vivre ensemble , des réseaux sociaux chez les trentenaires ne se discutent pas ou presque pas .
On passe un bon moment avec ce film qui porte avec bonheur la singularité de son auteur , que l'on apprécie de manière presque inconditionnelle depuis le Péril Jeune.

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Alors qu'on semblait se diriger vers une nouvelle comédie française aseptisée et manichéenne formatée pour un visionnage VOD deceptif, la lutte des classes vaut au final bien mieux que ce que l'on pensait en attendre.
S'il faut saluer les très bonnes interprétations de Leila Bekhti et Edouard Baer , la réussite du film vient surtout de son ton .
Il y a en effet dans ce film une vraie loufoquerie, un coté foutraque , une liberté et un ton qui emmène le film pas forcement ou on l'attend.
Ce couple de bobos gauchos,dont les certitudes sont ébranlées quand leur fils se retrouve être le seul blanc de son école, est plus que sympathique tout comme les différents seconds rôles avec une mention spéciale pour l'institutrice perchée et la militante ecologiste.
On passe donc un bon moment de distraction avec quelques bons fou rires

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Glass vient clore un triptyque entamé il y a près de 20 ans avec incassable , puis poursuivi de manière inattendue avec Split en 2016 .
Le réalisateur est toujours le même , M night Shyamalan. Si sa réputation a souffert de quelques déconvenues ( Le dernier maître de l'air, la jeune fille de l'eau ...) , il reste cependant un metteur en scène avec un vrai univers et une vraie capacité à raconter une histoire qui surprend le spectateur.
Ce troisième opus voit donc se réunir les personnages marquants des deux premiers films pour une conclusion qui répond à beaucoup de questions restées sans réponses dans les opus précédents.
C'est à la fois le point fort et le point faible du film . D'un coté, on est heureux d'en savoir plus , mais d'un autre coté les réponses apportées sont aussi parfois en dessous de ce que l'on attendait.
On regrettera aussi que le personnage de Bruce Willis ne soit finalement pas plus prépondérant que cela .
Pour autant , on saluera le brio avec lequel M night Shyamalan crée un univers de super héros et de comics à des années lumières de Marvel et de DC comics, avec une vraie singularité qui a bien plus de fond et de réflexions que les productions pour ado décérébrés qui inondent les multiplexes depuis 15 ans.
Cependant ce troisième opus est probablement le moins intéressant des trois , même s'il reste très honorable...

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Sébastien Marnier avait frappé un grand coup avec Irréprochable , son film précédent, qui avit fait preuve d'une belle maîtrise et n'avait laissé personne indifférent.
L'attente autour de son second film était donc assez grande .
L'heure de la sortie , c'est l'histoire d'un prof suppléant qui remplace un collègue suicidé auprès d'une classe de surdoués dans un collège privé .
La vie du prof se transforme vite en enfer car la classe dont il a la responsabilité est fusionelle, étrange , et carrément flippante . il se retrouve donc pris dans un engrenage qui lui fait perdre tout ses repères ...
Comme dans Irréprochable, Sebatien Marnier excelle dans la mise en place d'un climat pesant, oppressant et de non dits mystérieux et angoissants . Outre un casting bien choisis et une mise en scène ultra maitrisé , il es aidé dans cette tache par les boucles électroniques et la rythmique fascinante du groupe ZOMBIE ZOMBIE, qui signe la BO.
Le film qui hésite longtemps à se définir comme un thriller, finit par se transformer en un ovni à mi chemin entre le "village des damnés" et "attention les enfants regardent" ( un delon oublié totalement à contre emploi) avec une pointe de "damian la malediction".
Tout cela reste cependant très français mais malgré des qualités évidentes , le film ne transforme pas l’essai autant qu' on l'aurait aimé. Il reste trop de non dits et une chute finalement trop étrange pour que ce film marque un vrai grand coup !

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Comme les 2 autres opus précédents, Dragons est visuellement époustouflant , formidablement mis en scène et indéniablement parmi ce qui se fait de mieux en animation , tous genres confondus
Si les 8/12 ans y trouveront leurs compte, les Aventures d' Harold et Croque mou sont cette fois cis moins fascinantes qu' à l'accoutumée .
Malgré son charme , la recette s'essouffle et manque de l'humour singulier qui caractérisait aussi les 2 premiers épisodes.
On passe du top du top de l'animation pour enfant, à une livraison honnête et sympathique .
Tout cela continue cependant de valoir bien mieux que les dernières livraisons animées de Disney....

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Cette enquête sympathique sur la véracité d'un manuscrit posthume qui envoie Fabrice Luchini , dans un role sur mesure de critique littéraire parisien, et Camille Cottin en Bretagne se regarde sans déplaisir .
On attendait toutefois mieux de Rémi bezancon à qui l'on doit des pépites comme "Ma vie en l'air" et "le premier jour du reste de ta vie" .

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Ad Astra a pour thème la mission d'un astronaute modèle dans un voyage vers saturne qui a pour but de sauver le monde , et qui se transforme en une odyssée initiatique car cette mission lui est en réalité intimement lié.
Par bien des aspects , on fait un parallèle avec Appocalypse Now et Interstellar , tant le scénario leur est assez similaire .
La réalisation est signée James gray .
Le film est donc visuellement époustouflant, mais comme de coutume avec james Gray , son esthétisme est froid comme du papier glacé pour e pas dire clinique .
De même, le ton est grave , sans la moindre trace de poussière d'humour et de décontraction.
Brad pitt , qui est de tous les plans porte le film de sa présence et d'un jeu extrêmement sobre.
C'est donc un excellent film, mais il manque ce supplément d’âme que l'on retrouvait dans Interstellar et qui fait que ad astra meme s'il reste un bon film , lui est très inférieur