Top séries 2015-2016

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Saison 2 : 9/10.

Quelle saison ! Là ou la saison passé, j'avais tout adoré jusqu'à un final qui m'avait finalement un peu déçu, ici tout monte crescendo. Dès le départ la qualité est là, une réalisation ingénieuse et des images magnifiques, des personnages haut en couleurs et très bien interprétés. Finalement l'histoire en elle même n'est pas révolutionnaire, mais le ton est remarquable. Et quand je commençais à trouver que la série aurait pu se permettre encore plus de farce, notamment avec le couple Dunst/Plemmons (ce qui est quand même bien fait au départ hein !), cette saison pond cet épisode 8 ahurissant et hilarant. Et puis malgré tout, il y a cette tragédie des Gerhardt, qu'on sent aux carrures de ses membres, elle court à sa perte, et seul l'indien, le soldat meurtri par la guerre, reste le plus intraitable et convainquant. L'épisode 9 saura redistribuer les cartes et entourer de nouveaux mystères un personnage passionnant. Et tout ça se fini sur cette famille digne, qui cherche à comprendre la violence du monde et continue à leur échelle à vouloir lutter contre. Merci les Solverson.

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Saison 4 : 9/10.

Une saison exceptionnelle ! Ce qui manquait à la série c'était une réelle tension pour les personnages, qu'on pouvait de temps à autres sentir en saison 3, mais là on atteint des sommets. On voit que la série a suffisamment installé ses personnages et certaines situations, pour arriver à amener ses intrigues à un tout autre niveau.
Tout ce qui touche à Martha est brillant, beaucoup de tensions, d'enjeux, qui met à fleur de peau tous les personnages. L'actrice est époustouflante.
L'évolution de Paige est remarquable. Tout ce qui touche au pasteur Tim est bien géré aussi, avec un vrai travail d'orfèvre de la part des espions et de Paige et pas mal de frayeurs. C'est vraiment fascinant à suivre de ce côté là. La façon dont Elizabeth finit par être atteint par sa mission autour de sa nouvelle "amie" était d'une belle subtilité aussi. Et Beeman, qui retrouve sa vigueur d'espion, très touché par les révélations autour de Martha et qui amorce un virage qu'on sent très mordant.
Le final met d'autant plus en péril l'identité des espions. Et avec une fin actée pour dans deux saisons, on peut être bien confiant pour la suite.
The Americans montre cette saison qu'il est bon de mettre les choses bien en place, pour aboutir à une saison aussi intense et si finement écrite !

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Saison 2 : 9/10.

J'étais déjà assez séduite par la série lors de la première saison. C'était un peu inégal par moment mais globalement les thématiques abordées me touchaient, l'ambiance, la réalisation, la construction, la BO étaient très spécifique à la série. En gros, la série avait une identité très marquée que j'appréciais déjà. La saison 2, comme on le lit un peu partout, est encore meilleure. Le traitement est encore plus juste, la construction encore plus brillante. Tout est extrêmement maitrisé. Cela donne une saison brillante, fascinante et très touchante. C'est difficile pour moi d'en dire plus pour l'instante. Je crois qu'il faut vraiment la voir pour saisir l'ampleur de la chose. Même si clairement la série n'est pas pour tout le monde.

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Minisérie.
Voir critique.

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Saison 3 : 8/10

Rectify reste fidèle à elle-même cette saison. Chaque épisode me prend aux tripes, j'ai l'impression que je peux chialer à tout moment et en même temps j'ai le sourire complètement béat.
6 épisodes par saison c'est ce que je préfère pour la série, j'ai légèrement moins accroché l'an dernier avec les 10 épisodes. Là il y a une précision dans le déroulé qui me convient parfaitement avec peu d'égarement.
Je n'avais pas forcément envie que l'enquête s'intensifie autour de George et Anna, même si les choses allaient forcément arrivé au vu de l'importance accordée au shérif depuis le début de la série. Même si le fin mot de l'histoire ne me semble pas être le propos de la série, j'ai beaucoup aimé suivre cette partie cette saison. Je suis tout de même surprise que celle-ci ne soit pas la dernière, parce que ce dernier épisode avait presque tout d'une conclusion. J'adore la série, mais je ne voudrais pas qu'elle s'égare trop. Cette fin m'aurait bien convenue.
Pour finir, je ne peux m'empêcher de mentionner un personnage absolument fascinant à suivre, à voir évoluer : Teddy. Bordel, cette saison c'était vraiment la sienne ! Ils ont vraiment réussi quelque chose de fort avec ce personnage.

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Saison 1 : 8/10.

Ce que j'ai surtout envie de dire sur Mr Robot, c'est que c'est une série audacieuse, comme on en voit peu à la télé aujourd'hui. Beaucoup de séries prétendent l'être, mais bien peu le sont vraiment.
Mr Robot est une série qui est d'abord audacieuse dans le fond, avec une complexité de l'intrigue, des enjeux, des acteurs, de la psychologie des personnages... Cette complexité elle se perçoit au fil des épisodes et sur la fin c'est de plus en plus flagrant et de plus en plus jouissif. Jusqu'au dernières minutes Mr Robot nous surprend par les éléments de son histoire. La série est aussi profonde dans les thématiques abordés : notre société en règle générale, la solitude, la folie, l'avidité, le pouvoir...

Tout ça marche aussi très bien parce que la construction de l'histoire est très intelligente. Le parti pris de rester au contact d'Elliot et de n'avoir presque que sa perception des choses est au départ original, mais permet surtout par la suite de nous questionner constamment sur ce qui nous est montré. En cela l'épisode 8 est une vraie claque, même si une partie des révélations étaient prévisibles depuis le départ. La mise en scène permet aussi à cet univers parallèle, qui fait aussi vrai que faux, de nous happer dès le départ. Le cadrage des scènes est très intelligent, l'incrustation des crédits aux débuts de chaque épisode m'a toujours fait directement rentrer dans la série et la musique est tout aussi excellente.

Bref, une vraie réussite que ce Mr. Robot.

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Saison 5 : 8/10.
Une saison finale exactement comme je l'espérais. On sent que la fin est proche, les pièces se mettent en places, il y a très peu d'intrigue à jeter, et même quand c'est le cas il y a comme une nostalgie de ces petits épisodes qui ont aussi fait la série. Machine VS Samaritan rythme donc cette saison, avec un désespoir accru et une issue qui semble de plus en plus tragique. En cela, la série parait presque prévisible, mais c'est surtout qu'elle est extrêmement cohérente. Les sujets abordés par la série sont profonds et noirs et les personnages sont mis à mal et surtout sont forcés de prendre des décisions difficiles. Ce qui est a retenir de cette saison c'est d'abord l'excellent 6,741 dont la fin m'a mortifié. L'évolution de Fusco est aussi remarquable. Le basculement lors de l'épisode 10 est un moment charnière de la série, d'abord parce qu'il permet à Finch de nous scotché dans un monologue qui fait froid dans le dos et aussi parce que la machine se choisit une voix et que c'est autant malin qu'évident. Bref, un excellent final pour une série très cohérente avec son sujet, qui a su tenir la distance dans son scénario, tout en s'adaptant intelligemment à son mode de diffusion. Certaines séries de network devraient en prendre de la graine. Et CBS a fait un tel mauvais choix de la tuer comme elle l'a fait.

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Un documentaire passionnant qui met bien en lumière les failles du système judiciaire américain et surtout la façon dont ce système est incapable de se remettre en question. La question de l'innocence des Avery est importante, parce qu'elle rend encore plus effroyable leur condamnation, mais le vrai sujet c'est bien la multitude d'éléments qui montrent que l'enquête, le procès, le verdict, ne sont pas suffisants, trop bancales voir suspects pour qu'une décision aussi dramatique que "coupable" avec ce que cela s'accompagne, soit envisagé.
C'est un documentaire absolument écœurant, mais nécessaire tant les questions qu'il pose sont importantes.

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Saison 1.
Une série passionnante, qui réussi intelligemment à traiter une affaire judiciaire charnière de l'Histoire américaine. La complexité des parties et des sujets que la série brasse (problèmes raciaux, tous les aspects d'un procès, le poids des médias) sont remarquablement bien traités. Et puis Paulson est juste bouleversante ! Après ça je vais définitivement aller jeter un oeil à filmographie !

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Saison 5 : 7/10.
Toujours un plaisir de regarder cette série ! C'est cynique à mort, c'est super drôle, c'est politiquement très juste tout en adoptant un ton qui rend la série absurde, et pourtant !!
Julia-Louis Dreyfus, c'est vraiment la meilleure actrice comique à l'heure actuelle.
Et que dire de cet épisode "Mee-Maw", à part que c'est du pure génie ! Surement un des meilleurs épisodes de l'année.
Je ne suis par contre pas tout à fait convaincu de l'orientation prise sur la fin, qu'est-ce que la série va bien devenir après ça ? On verra ça l'an prochain.

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Minisérie.
Le sujet de Show Me a Hero est passionnant et poignant. Le traitement des différents acteurs de cette loi est vraiment très intelligent. Tous les personnages ont leur importance pour en comprendre l'étendu des enjeux et des conséquences. Mais ça n'a rien de surprenant venant de David Simon. Le jeu politique reste la grande force de la série. De plus le format est très bon, les différents sauts dans le temps rythmes très bien l'ensemble. Et que dire de la prestation époustouflante d'Oscar Isaac !

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Saison 1.
Cette première saison m'a prise et ne m'a pas lâchée ! Brillant pilot, qui nous met au plus proche du personnage principal, Dr Gemma Foster, qui découvre un cheveux blond sur l'écharpe de son mari. Rollercoaster des émotions pour elle, qui bascule dans la pur parano flippante, avec tout ce qu'il peut y avoir d’acte insensé, et parfois cette envie de rationaliser et de trouver des explications et se rassurer sur une potentiel tromperie. Gemma fait le yo-yo, jusqu'à ce final, saisissant, pris à la gorge, devant maintenir comme elle peut un masque. La suite de la saison continue de nous plonger au cœur des errements, des décisions, des illusions et désillusions du personnage, de ses découvertes sur sa vie, son monde, ce que peuvent penser les autres d'elle. Que dire de la performance de l'actrice, qui porte la série !
Une série finement écrite, qui par son partie pris d'avancer par le prisme de Gemma, réussi le tour de force d'enrichir un sujet qui pourrait sembler si convenu.

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Saison 4 : 7/10.
La série est toujours aussi bonne. L'intrigue continue à avancer de façon très efficace. Certes, les choses continuent à beaucoup se complexifier, pour presque nous perdre parfois. En ça le début de saison amorce beaucoup de choses sans trop savoir ou la série veut en venir, mais tout fini par bien se lier aux organisations et enjeux déjà bien connus de la série, tout en y ajoutant plusieurs couchent supplémentaires.
Est-ce que la série à besoin d'aller aussi loin, de complexifier autant son sujet avec tant d'acteurs et d'enjeux, peut-être pas. Mais ça reste globalement compréhensible et on ne peut pas reprocher à la série d'aller au bout de son sujet.
Et tout ça, continuellement agrémenté de la prestation magistrale de Maslany, dont l'interprétation de Krystal m'a beaucoup fait rire. Qu'est-ce que j'ai aimé ce dernier épisode pour ça !

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Saison 3 : 8/10.

Mine de rien la série va quand même me manquer. Cette saison était vraiment bonne, extrêmement touchantes, très authentique dans l'égoïsme, la solitude, l'ambition et la méchanceté de l'Homme, tout en glissant de la compassion, de l'amour et de l'amitié. C'est très bien dosé entre humour et justesse. Je trouve vraiment que cette saison était très bien écrite.

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Saison 2 : 8/10.

Clairement j'ai trouvé cette deuxième saison moins intense que la première. Il y a un sentiment d'éparpillements, parce qu'il y a la volonté d'aborder d'autres thématiques sur le deuil, la mort, etc., en introduisant de nouveaux personnages, il y a aussi la nécessité de voir évoluer les anciens personnages et tout ça en parsemant les épisodes de quelques pistes de réponses. Alors forcément, les épisodes ne sont pas très équilibrés. Et ça d'autant plus que lors de la saison 1 (que j'ai revu avant de me lancer dans la saison 2, donc j'ai des souvenirs frais), tous les personnages et toutes les intrigues ne se valent pas. En gros, j'adore Julie, Victor et Mme Costa. J'aime bien Lena, Tony et Serge, mais ils semblent en retrait cette saison. J'ai toujours détesté l’intrigue autour de Simon et d'Adèle, surtout parce que les acteurs sont mauvais et qu'Adèle m'énerve à chaque fois que je la vois. Donc autant dire que le délire autour du bébé, surtout qu'il implique aussi Lucy, personnage qui me dépasse depuis le début, même si sur la fin de la saison 2 je me suis sentie plus intriguée par elle.
Niveau ambiance c'est toujours aussi top, la réalisation est impeccable, la BA envoûtante.
Maintenant, les réponses apportées autant vous le dire j'en suis satisfaite. Pour moi la série a toujours plus parlé de gestion du deuil que du pourquoi du comment. Bien évidemment qu'il faut y répondre, mais pour moi la réponse allait forcément impliquer que le téléspectateur soit prêt à les accepter dans toutes leurs irrationalités, ou pas. En gros, d'être prêt à croire. Et ça forcément ça ne satisfait pas tout le monde. Moi, j'en suis ravi. La conclusion pour chaque personnage implique forcément la question du deuil, comme est la thématique depuis toujours. Les conclusions sont cohérentes avec les personnages et convaincantes. L'implication de Victor est directement lié à cette question du deuil et de l'acceptation de la mort. C'est suffisant pour moi. Qu'on ne sache pas qui sont vraiment Lucy et Victor, ça met égal. Je crois que parfois il faut accepter de ne pas avoir toujours les réponses à tout.

J'ai quand même baissé de 1 la note globale de la série.

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Saison 1 : 7/10.

Agréablement surprise, parce qu'il est assez rare de trouver une série de pur SF qui tient la route. The Expanse a peu de budget mais la réal est suffisamment maligne pour que ça passe presque inaperçu, en évitant justement d'en mettre pleins la vue. Du coup, il y a un peu un côté asphyxiant qui est contradictoire avec une série se passant dans l'espace, mais elle va parfaitement à la série, parce que le sujet est particulièrement asphyxiant.
L'univers est bien travaillé, assez compréhensible tout en ayant une belle couche de profondeur. Et en plus la série monte en puissance, avec une intrigue rondement menée, pour arriver à un recoupement très intéressant qui donne l'impression d'avoir assisté à une belle introduction. Vivement la suite donc.

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Saison 1.
Bonne première saison, avec ce qu'il faut d'humour et de sérieux. La série sait parfaitement dosée entre un regard grinçant sur le monde du cinéma et des agents (avec de belles guests pour éclairer et crédibiliser le propos), les affaires de bureau (et guéguerre entre collaborateur) et les histoires persos des personnages, qui même si elles ne révolutionne rien, a le mérite d'être traité avec finesse et justesse. Globalement je trouve le casting très convainquant et la série très bien écrite. Je vais donc de ce pas rattraper la saison 2 !

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Saison 2 : 7/10.

Cette seconde saison est dans la totale continuité de la première. Ce n'est pas facile pour une série dans ce ton de maintenir sa fraicheur, sa qualité d'écriture et de ne pas sombrer dans le "trop" ou "pas assez". Ici, la série continue de maintenir ce qu'il faut de loufoquerie qui rend hommage à la télénovela, tout en maintenant une évolution de personnage intéressante à suivre. Certes tout n'est pas parfait : le bonheur de Jane dès le milieu de saison fini par lasser, mais on sait que c'est pour mieux exploser dans le final, prévisible donc, et la soeur de Petra est un ressort scénaristique déjà vu dans la série. Mais l'affaire Mutter a été très bien mené, avec d'excellents et abracadabrants twists. L'évolution de Petra est elle aussi très intéressante, sans conteste le meilleur personnage de la série.

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Saison 4 : 7/10.

Longmire reste constante dans sa qualité. Cette saison continue un traitement sur le long terme, en incluant peu d'enquêtes et qui s'avèrent toutes avoir des conséquences sur plusieurs épisodes. Le côté non feuilletonnant du tout début n'a plus vraiment sa place.
Globalement j'ai été plusieurs fois agréablement surprise. D'abord par le traitement de ce qui arrive à Branch, qui ne dure que 3-4 épisodes. La série aurait pu jouer la facilité de traiter cette intrigue sur toute la saison. Ce n'est pas le cas et sa conclusion est d'ailleurs très bonne. Le fait qu'ensuite la série passe à autre chose était bien vu. Et d'ailleurs comme je le pressentais on va revenir tôt ou tard à une enquête sur la mort de Barlow. A partir de l'épisode 5, j'ai cru que la série allait se payer le luxe d'une belle conclusion pour la série en jouant sur la nostalgie (belles références au pilot en milieu de saison 4). Finalement la saison s'intensifie, avec l'histoire autour de Gab et surtout la meilleure idée de la saison "Hector Lives". Cette intrigue autour d'Henri est hyper cohérente avec le personnage, rondement menée toute la saison et très intense sur sa fin. Beaucoup de portes qui s'ouvrent pour la prochaine saison. Et c'est ça qui m'étonne surtout. Je ne pensais pas que Netflix prévoyait une saison 5, mais au vu du final, on ne peut qu'espérer que ce soit le cas. En effet, beaucoup de choses restent en suspends. En vrac j'ai aussi beaucoup aimé, le traitement de la relation Walt/Vic, le recrutement de nouveau deputy (l'épisode en lui même, puis ce qu'amène ce sang neuf). J'ai moins accroché à l'histoire de la psy, l'enquête sur les vétérans et le traitement de Cady, qui par moment est tellement naïve que ça énerve.
En bref, toujours un plaisir de retrouver l'ambiance de cette série.

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Saison 3 : 7/10.

La séries est toujours sympa à suivre. Le capitaine Holt et Gina restent pour moi les meilleurs, mais Boyle est aussi devenu excellent. Les différents duos marchent toujours aussi bien. J'ai été agréablement surprise par la relation Amy/Jake, qui aurait pu être lourde ou casser les dynamiques, mais pas du tout, c'était discret, avec quelques épisodes qui l'évoquait, mais pas trop.

Malgré tout j'ai été un peu déçue par le milieu de saison, un peu mou. Tous les épisodes n'étaient pas excellents, toutes les intrigues ne se valaient pas. Là ou j'avais quasiment tout aimé de la saison 2. M'enfin, je vais pas cracher dans la soupe non plus, j'ai passé une super année en compagnie de la série.

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Saison 2 : 7/10.
Le petit reproche que je peux faire à la saison c'est de pas mal se disperser dans une multitude d'enquêtes. Finalement, et de façon surprenante, la plupart des histoires se rejoignent, mais ça ne veut pas forcément dire que c'était la meilleure idée. Je suis aussi déçue de la partie Tommy Lee Royce, que j'ai pas trouvé super passionnante. Ils veulent continuer à traiter du personnage et des conséquences sur Ryan, mais c'est dommage d'y aller aussi franco, même si certains passages sont très puissants (l'anniversaire, et les toutes dernières minutes de l'épisode).
Par contre, cette série est d'une authenticité, elle traite sans jamais enjoliver des failles de l'humain, les conséquences. Il y a un vrai pathétisme des personnages et en même temps de la pitié, de l'empathie, de la compréhension parfois. Et c'est le cas pour tous les personnages, c'est remarquable. Certains dialogues sont saisissent (le début de l'épisode 4, la plupart des scènes de l'épisode final).
Et puis le personnage de Catherine est juste d'une telle puissance, c'est surement un des meilleurs personnages de séries télé. Sarah Lancashire est vraiment une excellente actrice !!

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Saison 5 : 8/10.
Une saison finale exactement comme je l'espérais. On sent que la fin est proche, les pièces se mettent en places, il y a très peu d'intrigue à jeter, et même quand c'est le cas il y a comme une nostalgie de ces petits épisodes qui ont aussi fait la série. Machine VS Samaritan rythme donc cette saison, avec un désespoir accru et une issue qui semble de plus en plus tragique. En cela, la série parait presque prévisible, mais c'est surtout qu'elle est extrêmement cohérente. Les sujets abordés par la série sont profonds et noirs et les personnages sont mis à mal et surtout sont forcés de prendre des décisions difficiles. Ce qui est a retenir de cette saison c'est d'abord l'excellent 6,741 dont la fin m'a mortifié. L'évolution de Fusco est aussi remarquable. Le basculement lors de l'épisode 10 est un moment charnière de la série, d'abord parce qu'il permet à Finch de nous scotché dans un monologue qui fait froid dans le dos et aussi parce que la machine se choisit une voix et que c'est autant malin qu'évident. Bref, un excellent final pour une série très cohérente avec son sujet, qui a su tenir la distance dans son scénario, tout en s'adaptant intelligemment à son mode de diffusion. Certaines séries de network devraient en prendre de la graine. Et CBS a fait un tel mauvais choix de la tuer comme elle l'a fait.

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Saison 2B : 7/10.

J'ai pris le même plaisir à suivre la série que la saison passé, principalement parce qu'il y a une rage, une noirceur et un tel désespoir qui se dégage des personnages et de la série, tout ça dans une ambiance un peu claustrophobique et pleine de sueur. Et pour moi, que Kingdom réussisse à dégager ça, c'est déjà immense.

(Pour plus de détails, voir ma critique)

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Saison 2.
Le plus gros point fort de la série s'accentue cette saison : l'ambiguïté des personnages, chacun d'entre eux est bourrés de défauts et surtout de culpabilités, y'en a pas un qui est irréprochable (exception du perso de Sevigny (qu'est ce que je l'adore, elle mérite mieux !)). Et le final est vraiment le point culminant de ce constat.
En dehors de ça je me suis demandé plusieurs fois si j'avais vraiment envie de suivre la famille Rayburn s'enfoncer toujours un peu plus dans la merde. Non parce que le départ de cette saison c'est déjà un bon gros poids sur les épaules de John, Kevin et Meg, mais alors ça se cumule à un point ou tu te dis "c'est pas un peu trop?", "Est-ce que j'ai envie de voir les personnages constamment au bord du gouffre ?". En clair, en saison 1 y'avait qu'un problème et c'était déjà pas mal. Je préférais cette ligne directrice simple mais diablement efficace. Parce que la sensation d'un étau qui se ressert était tout aussi bonne en fin de saison 1 qu'en fin de saison 2. Même si en fin de saison 2 on a aussi l'impression que la série s'est éparpillée.
A côté de ça, je suis contente que cette saison ait délaissé la multitude de flashfowards, qui étaient globalement maîtrisés, mais répétitif à l'excès. Je trouve dommage que cela ait été remplacé par des flashbacks, bien moins présents certes, mais pas toujours super utiles. J'ai bien compris que la série ne s'en écartera pas, apparemment les gars se croient intelligents de jouer avec la timeline... Ce que je trouve en fait dommage c'est de constamment faire apparaître Danny dans ces flashbacks (et parfois plusieurs fois le même, comme si on avait pas compris...) alors que je trouve que son fantôme est suffisamment imposant pour qu'il pèse sur chacun des personnages sans qu'il soit physiquement là.
En bref, la série est toujours bonne, il y a de vrais arguments, notamment sur le portrait des personnages. Mais parfois je me suis demandée si j'avais pas envie que la série n'ait qu'une saison.

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Saison 6.

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Saison 3.

Globalement The 100 ça tient quand même toujours la route. La série continue de mettre ses personnages dans des situations impossibles et dramatiques, qui impliquent bien le téléspectateur. Toutes les décisions ne sont pas bonnes, mais il y a certaines choses qui relèvent quand même l'ensemble.
D'abord les déceptions, avec l'affaire Pike, le gros ressort scénaristique sans aucune subtilité. J'attendais mieux que quelque chose d'aussi unidimensionnel.
Je n'ai pas apprécié non plus la façon dont la série a si peu tenté de racheter Bellamy en le laissant un peu dans l'ombre et être le toutou de Clarke, comme si ça allait peu à peu minimiser les atrocités qu'il a fait en ce début de saison. Curieux même que Clarke n'en parle jamais, alors même que seule Octavia semble voir le problème.
L'affaire de la city of light m'a laissé un peu dubitative au début. Puis finalement vers le milieu de la saison les perspectives se sont améliorées. On est quand même bien loin du traitement des IA fait par Person of Interest, mais l'essai n'est pas vraiment raté. Surtout il relance bien la saison et amène de grand moment de tensions (Raven !!) et de questionnements. On peut quand même être déçue que l'affaire ait complètement supplanté l'intrigue autour des grounders, d'Ontari et même l'intrigue autour de Luna se trouve être un poil décevante.
Je suis peut-être un poil déçu que Jasper n'ait pas fini par quitté ses amis à la fin de l'épisode en se tirant une balle dans la tête. Je crois que ça aurait rendu les choses encore plus puissante. Heureusement le happy end n'en est pas vraiment un, et là je ne parle pas de la perspective d'une destruction de l'humanité mais bien de la réaction d'Octavia, qui me semble d'une grande justesse et aussi d'une grande noirceur.

Malgré tout ça, ça fait quelques épisodes maintenant que je n'ai plus tout à fait le même enthousiasme devant la série. Je me sens moins investie. J'aimerais vous dire que c'est parce que la série est moins passionnante, mais honnêtement je suis incapable d'en être certaine. Le tournant de la série pour moi c'est cet épisode 7. Je ne m'en suis pas remise et ne m'en remettrais probablement jamais. J'ai été beaucoup affecté par la décision prise et par la façon dont ça a été fait. A partir de là j'ai vécu les épisodes avec un manque qui s'est transformé en détachement. Certes j'ai encore de l'intérêt pour la série, mais elle n'a plus la même saveur pour moi.

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Minséries.

Animé qui a pas mal de bons arguments, très jolies, une pâte particulière, un univers fort, une intrigue accrocheuse. Les moments d’allégresses de Satoru jeune m'ont rappelé Quartier lointain. Malheureusement les derniers épisodes sont décevants, il n'y a aucune surprise et ça manque de subtilité. C'est un peu dommage cette fin en demi teinte.

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Saison 7
Ce qui est un peu décevant d'abord c'est toute la première partie de saison qui ne fait absolument pas saison finale. Il y avait beaucoup de bonnes choses dans ce début de saison, notamment le duo formé par Alicia et Lucca, ainsi que la fraicheur des affaires et de ce new buisness (et Grace <3).. Mais à côté Cary, Diane, c'était tellement inutile et ils méritaient bien mieux que ce traitement.
Puis vient cette bascule de retour à Lockart Agos... Pour la millième fois on essaye de nous faire croire à du changement alors que c'est un statu quo ridicule, qui sort vraiment de nulle part. Un peu comme si les King s'étaient dit au milieu de la saison "tiens mais c'est bientôt la fin, c'est mieux pour rendre hommage de tout faire dans le premier cabinet, OSEF de ce qui a été mis en place depuis 10 épisodes !!!". Bref, comment un des meilleurs twist de la série s'est vu usé jusqu'à la corde au point que ça nous fasse plus rien...

Et là on enchaine sur la deuxième partie de saison. Il y a toujours ces cas sympathiques (NSA notamment) dans l'air du temps, qui fonctionnent bien. La série se paye le luxe de faire des petits clins d'oeil à ses guests lors d'une petite soirée (maman et frérot Alicia, Zach, Jacky, Marissa (<3)). A côté de ça, on expédie le Cary, qui a quand même été bien mal traité dans cette série depuis le départ (deux moments de gloires en 7 saisons et le reste du temps c'est un paillasson, il méritait mieux que ça !). Mais Diane, le meilleur perso de la série, hérite de la meilleure scène de la saison (son bonhomme quitte tout pour elle), et fait son petit baroud d'honneur tous les épisodes jusqu'au final. Et puis je ne sais pas ce qui a pété au casque des King pour qu'elle foute une baffe à la Alicia (Genre "tais toi Margullies la star !!!") mais merci quoi !
Bon et on en vient à ce qui fâche. Alicia et sa love story. Trop de Jason, pendant des plombes et vraiment j'avais pas envie que le final de la good wife tourne autour d'un homme, j'avais pas envie que la good wife tourne autour de cet homme (Finn ou es-tu ??) et pas envie que ce soit son plan Q qui la fasse divorcer. On va ou ? C'est quoi le message ? C'est nul ! V'là !
Et Peter il m'a toujours gavé, alors la dernière affaire qui prend plusieurs épisodes, je m'en fiche. J'aurais préféré un truc sobre, une petite affaire avec Sweeney, le retour de Chumuhm. Enfin un truc qui a vraiment passionné les gens pendant 7 saisons, pas Peter. Et puis la good wife, elle est devenue telle

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Saison 7.
La série me fait toujours autant rire. Pour autant je trouve que ça commence à ronronner...

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Saison 1.
La série a pas mal de bons arguments. L'histoire est très intéressante et notamment comment l'Histoire est réécrite. Les enjeux politiques et géopolitiques sont en ça très intéressants à suivre. C'est la partie la plus réussi de la série. L'ambiguïté de certains personnages est intéressant, notamment le charismatique Smith, la naïve mais déterminée Julianna, le ministre du commerce, fascinant de bonté et même l'évolution du lâche Frank. Dommage que le personnage de Joe soit si fade et si compliqué à saisir, pas d'empathie donc pour ce personnage.
Ce qui m'a un peu déçue c'est la partie de la résistance, avec un côté espionnage bien faible. Malheureusement j'ai trop vu d'excellentes séries d'espionnages pour arriver à trouver cette partie crédible.
Du côté du mystère de ces films, une saison entière et presque autant de points d’interrogations qu'au début de la série. Heureusement que je n'ai pas regardé la série pour ce genre de réponses... Donc tant que ça n'a pas plus avancé, je ne m'avancerais pas plus sur cette partie là de la série.