Un autre futur est possible : les jeux bio-punk

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N'est-on pas là face au jeu biopunk originel ? On y joue tout de même des éco-terroristes en bataille contre une omnipotente multinationale de l'énergie ! Mais le focus du titre est finalement assez peu sur le sujet écolo, qui sert plus de prétexte à de grandes envolées lyriques et à des enjeux pas toujours hyper clairs. En plus, on passe notre temps à buter un paquet d'animaux, quand-même. Il n'empêche, de l'éco-terrorisme dès 1997, c'était osé. Bonus : le jeu pref de Gérald Darmanin.

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Si Terra Nil flirte avec le techno-solutionnisme et qu'il joue sur des thématiques éculées (on se place après une apocalypse de nature inconnue), le jeu à le mérite de proposer une expérience originale : on ne tue personne, on sauve plutôt. Et le but principal reste de restaurer la nature, puis de ne laisser aucune trace de notre passage. Intéressant et relax.

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S'il est plutôt de prime abord un jeu se déroulant dans un cadre SF et cyberpunk classique (une station spatiale décrépite dont il va falloir stabiliser puis améliorer la situation, en se reconstruisant soi-même, physiquement et virtuellement, au passage), Citizen Sleeper aborde des thématiques pleinement bio-punk. On y développe notamment des champignonnières qui nous permettent de répondre à des besoins normalement mécaniques, tout en apprenant à vivre en symbiose avec cette "Voie Verte" qui constitue vraiment ma zone préférée de la station. Du "do it yourself" qui fusionne le hacking classique et le bio-hacking.

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Avec Jusant, je triche un peu. Le jeu n'est pas à proprement parler biopunk, ou solarpunk. Mais il traite bien du sujet des écosystèmes et de l'impact de nos comportements sur ceux-ci, en y intégrant des dimensions mécaniques. Surtout, les liens avec l’œuvre d'Alain Damasio y sont très clairs, et celui-ci, dans sa première ainsi que dans sa dernière oeuvre, montre tout son intérêt pour le biopunk.

Ma critique de Jusant : https://www.senscritique.com/jeuvideo/jusant/critique/297594627

Ma critique de "Vallée du silicium" de Damasio : https://www.senscritique.com/livre/vallee_du_silicium/85747857

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Avec Synergy, les thématiques biopunk y sont évidentes et mêmes constitutives du gameplay. Son identité visuelle très inspirée de Moebius sert d'écrin à un jeu de gestion de village où on doit permettre à sa petite "colonie" de vivre en parfaite harmonie avec l'écosystème nous entourant, malgré ses dangers et ses fragilités. Le tout peu être assez vite répétitif, mais à 20€, ça vaut largement le coup de s'y pencher pour jouer à un "city-builder" vraiment différent. La vraie question demeurant : avec Synergy, peut-on parler alors colonie ? Vous avez 4 heures.

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Comme Synergy, The Wandering Village est en jeu disponible seulement en accès anticipé à ce stade, donc pas encore de note pour ma part. Si je trouve le gameplay et l'aspect visuel moins marquant que du côté de Synergy, l'idée est tout de même cool et surtout on ne peut plus biopunk : vous développer votre petite communauté sur le dos d'un gigantesque animal (ce qui rappelle l'injustement boudé Avalonia de Disney). Difficile de faire métaphore plus claire pour évoquer l'impact de notre développement sur notre écosystème.

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Des castors "arbropunks" qui dépolluent et irriguent un monde vidé de ses humains ? Si ça ce n'est pas biopunk, qu'est ce qui l'est. Après accès anticipé, et encore peu de temps passé dessus pour ma part (même si j'aime déjà ce qu'on y fait, et notamment la gestion des eaux, toxiques ou propres), vous connaissez la sentence : pas encore de note !

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Je n'ai testé que la démo de ce jeu de nettoyage d'un fleuve à ce stade, et cela avait l'air assez simpliste, mais à voir une fois la sortie finale !

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Être un robot qui fait pousser des plantes : what else ? Un petit jeu (faussement) indé développé par une petite équipe chez Ubisoft Reflections, au UK. Une anomalie biopunk assez cool dans le modèle de l'éditeur français.

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Une œuvre sur l'invasion du plastique dans nos écosystèmes... que je dois encore tester. À noter : c'est gratuit !

Annotation :

Un autre jeu gratuit sur Steam, qui traite de l'agroécologie de manière très précise. Pas vraiment punk, mais définitivement bio (si vous le voulez du moins).