une série, une nuit : les séries qui se mangent d'une traite

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Pour le coup, ce fut une attaque en traitre, cette série. J'avais lu des dithyrambes sur le site à nombreuses reprises, mais bon, ça ne me faisait pas plus rêver que ça.
Un jour de vide, d'envie d'anime, j'ai téléchargé trois épisodes. A la fin du premier, je lançais le téléchargement du reste de la série, immédiatement, et dans l'ordre, pour ne pas subir de pause.
La série m'a fait pleurer, m'a fait rêver, m'a ému, et reste aujourd'hui une des expériences les plus intense en série animée.

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Ayant loupé la diffusion sur la 5 à cause d'une opération des amygdales lors du premier épisode (eh oui, pas de magnéto à l'époque chez moi!), et tombé amoureux fou du film entre temps, je l'ai découvert sous forme d'un marathon improvisé.
On avait loué quelques cassettes avec mon ami Dawed, et parmi elles la première du coffret, profitant d'un appartement prêté le temps d'un week end pour se faire une orgie de K7 (encore une fois, le magnétoscope à l'époque, c'était pas dans toutes les maisons!). On a vite capté que les autres cassettes avaient été louées pour rien, une fois Twin Peaks lancé.
A la fin de la première K7, on est retourné vite fait au vidéoclub de la gare pour louer la suite avant que celui-ci ne ferme, en rendant les films que l'on n'avais pas encore vu pour pouvoir en prendre plus.
Et l'on s'est tapé la première saison d'un coup, sans dormir, absorbés par la magie de la série.

Mais du coup, je n'avais pas vu la suite, et il fallait rendre l'appartement trop tôt pour se refaire une session.
Ce n'est donc que quelques années plus tard que j'ai pu me retaper la série, en intégrale cette fois, mais au rythme de seulement six épisodes par jour...

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Là aussi, ce fut un coup de coeur immédiat. Les six épisodes m'ont scotché à l'écran, littéralement.
J'ai vu qu'ils ont resorti une saison entre temps, mais j'attends le bon moment pour me retaper l'intégrale, car Utopia, c'est une série qui mérite au moins ça.

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Il m'aura fallu trois épisodes pour vraiment accrocher, mais rarement je me suis retrouvé à enchaîner avec autant de frénésie, d'excitation les épisodes. Car cette série joue sur une sorte de montée en puissance qui ne s'arrête jamais (avec un petit passage à vide, cela dit, mais relativement court).
C'est du pur génie, en terme de direction artistique, de mise en scène, de rythme, de propos, d'émotions, bref, un série qui accroche sans jamais vous lâcher.
EDIT : ah, j'ai fait une pause à la fin de la première saison (enfin, la fin du premier arc), la lucidité du matin a rafraîchi ma :mémoire. Donc c'est à moitié de la triche d'introduire cette série dans la liste là (mais à moitié seulement^^)

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La première saison, je l'ai découvert en direct à la télé grâce à Dawed (toujours lui).
Quand j'ai appris qu'il y avait une suite, l'Héritière de Grande Ourse, j'ai fouillé le net sans rien trouver. Pas encore disponible en coffret, j'avais tellement aimé la première saison diffusée sur Paris Première que ça tournait à l'obsession.
Alors quand j'ai enfin trouvé les épisodes sur la Mule, attendu les jours (au pluriel) de téléchargement nécessaire à l'obtention de la série entière, je me suis fait une session (relativement courte, les saisons faisant 10 épisodes voire 8, je crois), installé comme un pacha avec des victuailles. Bonheur.

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L'excellente qualité de cette série Marvel particulièrement sombre m'a pris en traitre. Et comme tous les épisodes ont débarqué d'un coup, ça tombait bien, non ?
Le retour au boulot après la nuit blanche aura été un peu douloureux, mais bon, ça valait la peine de tout manger d'un coup (avec un interlude au milieu pour écrire une critique afin de partager mon enthousiasme!).

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Là, c'est un cas particulier : c'est le générique qui m'a mis les larmes aux yeux direct.
Ca ne m'est jamais arrivé, je crois.
La série a ses défauts, mais reste un beau drame fantastico mystique, avec beaucoup de violence et de sang.
Ca passe ou ça casse, visiblement, mais moi, j'ai pleuré.

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Impossible de me souvenir si je l'ai découvert en direct ou d'un bloc.
Ce qui est sûr, c'est que lorsque mon ami Damien m'a demandé de lui choper, j'en ai profité pour me refaire l'intégrale et me reprendre la claque de l'année 2014 niveau série.

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Le modèle anglais de la série à six épisodes se prête tout particulièrement à l'exercice du one shot. Donc oui, j'ai tout mangé d'un coup, mais il n'y avait qu'une saison au moment là.

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Alors ça remonte pour le coup, je venais de terminer Final Fantasy VII quand j'ai croisé un pote fan de RPG qui m'a dit en ricanant que FFVII c'était pas mal, mais bon...
Avant que je ne décide de la façon optimale de le tuer dans d'atroces souffrance, il m'avait claqué dans les mains une pile de CD cradoques, avec XenoGears (un des meilleurs RPGs du monde) une série dont j'ai oublié le nom, et Wolf's Rain.
Par mépris je laissais la pile trainer un temps, mais au bout d'un moment, ne serait-ce que pour lui donner tort, j'ai lancé XenoGears. Et ma vie a changé.
Du coup, je regardais la pile de CDs d'une autre oeil, avec plus de respect et de curiosité. Et ce qui devait arriver arriva : j'ai lancé le premier épisode de Wolf's Rain.
Et j'ai continué jusqu'à épuisement, pour reprendre au réveil.

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Là encore, entre l'ambiance visuelle froide et contemplative, la très bonne musique de Mogwai (je ne suis pourtant pas fan du genre ambiant rock trip hop à la Air), un jeu d'acteur particulièrement solide, difficile de résister, et j'ai dégusté d'une traite, en restant un tout petit peu sur ma fin (subtil, non ?...non ? Bon ok), mais reste que la sensualité étrange et mélancolique qui se dégage de cette série justifie à elle seule le visionnage.