Visionnages 2020 (+ commentaires)

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[Janvier] Makoto Shinkai continue sur sa lancée, avec à nouveau une romance fantastico-dramatique et des images magnifiques. Toujours un peu niais, la gestion de la musique pas toujours à mon goût, mais c'est tellement bourré de bonnes idées et bien ficelé que c'est est passionnant. Et le travail sur les décors est fascinant.

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[Janvier] Dernier revisionnage avant qu'il ne disparaisse des salles, pour accompagner un pote. Et je suis toujours aussi satisfait.

Revisionnage en Septembre, cette fois-ci en blu-ray sur un écran géant avec un système son excellent. Et petits problèmes: drops d'images réguliers (aux passages des chapitres je suppose vu la régularité) et fréquence d'image qui ruinait un peu les efforts pour le côté authentique des images. Toujours un film admirable, mais l'expérience n'était pas la même.

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[Janvier] Le casting et le pitch m'avaient plutôt intrigué, et malgré les retours catastrophiques je me suis allègrement lancé dedans. Et c'est plutôt décevant malheureusement. De belles images, des personnages intrigants au début, quelques bons moments mais ça peine vraiment à garder une atmosphère vraiment prenante sur la durée. Même le développement de l'histoire et des personnages peine à convaincre. Dommage.

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[Janvier] Une série B simple et directe, avec des crocos, une relation père-fille simpliste et un environnement adéquat. Que dire de plus, ça manque clairement d'imagination en tout points mais ça fonctionne très bien.

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[Janvier] Un thriller en huis-clos naval, simple mais efficace. Avec un trio d'amis qui s'entre-déchirent jusqu'à en venir aux mains façon Shallow Grave. Rien de bien étonnant, mais ça laisse suivre.

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[Janvier] Découvert au Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand, la bonne claque de fin de séance. Ça part sur une explication absurde de la culture des tomates, pour finir là où personne ne l'attend, sur cette Île aux Fleurs. Et à la fin plus personne ne rit. Vraiment, un bel exercice assez unique que j'encourage tout le monde à voir.

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[Janvier] Festival du Court-Métrage encore. J'étais content de le remater celui là, un beau témoignage amer sur une époque pas si lointaine. Et putain que c'est bien écrit.

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[Janvier] Toujours à Clermont-Ferrand, le bonheur de revoir cette merveille sur grand écran.

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[Janvier] Good Times m'avait moyennement convaincu, mais au vu des retours je me suis dit que j'allais tenter. Et j'ai bien fait, deux heures sous tension collés aux basques d'un personnage détestable dans le milieu des paris sportifs et des prêteurs sur gages. Et c'est fascinant, Adam Sandler est surprenant, l'expérience est vraiment désagréable (surtout pour les tympans) mais ça vaut vraiment le coup d’œil.

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[Janvier] Après avoir rematé The External World au fest, à peine rentré je me suis jeté sur celui là que j'avais très envie de revoir. Et j'aime toujours autant. Arriver à faire un truc aussi touchant avec ce style bizarre et cette animation déroutante, vraiment c'est fort.

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[Janvier] La seconde guerre mondiale vue par un enfant Allemand qui idolâtre Hitler, et qui va apprendre à sa manière la réalité du monde qui l'entoure. Taika Waititi a l'intelligence de rendre ça très accessible: les couleurs pastel et la mise en scène qui fait part belle à la symétrie façon Wes Anderson, les personnages loufoques, l'humour omniprésent... Bref ça donne en l’occurrence un conte simple et efficace, un peu trop gentil, mais qui parvient tout de même à surprendre et à émouvoir. Avec de belles performances d'acteur en prime.

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[Janvier] Un court-métrage absurde dans lequel un homme qui s'est fait voler ses clefs se voit constamment dérangé par des trucs de plus en plus inquiétants dans son appartement. C'est un espèce de sketch plutôt drôle ma foi, et étonnant.

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[Janvier] L'idée de filmer un drame vécu par une famille comme un film d'horreur est déjà là six ans avant Hereditary, mais cette fois-ci sans rien de fantastique et avec une mise en scène moins travaillée (et un budget moindre). Et il s'en tire déjà très bien, même avec un thème aussi rude et délicat.

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[Février] Revisionnage. Il a pris un coup dans l'aile, notamment à cause des effets visuels, mais ce serait con de la tacler uniquement là dessus. Le reste est toujours aussi bon, même s'il appuie un peu trop sur l'émotion à mon goût.

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[Février] Le retour aux sources de Guy Ritchie, du film de mafieux à l'anglaise façon Snatch / Revolver etc... Il reste en terrain balisé, l'écriture est la même, les mêmes gimmicks un peu affinés et actualisés. Mais le fait est que ses films des premiers temps m'ont tellement marqué que j'ai pris un vrai plaisir à y retourner. Et les performances de Charlie Hunnam et Colin Farrell ont vraiment emporté mon adhésion. Bref, ce n'est absolument pas objectif mais j'ai vraiment passé un bon moment.

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[Février] J'avais complètement zappé l'existence de ce film qu'on m'avait pourtant bien vendu. Et je suis vraiment été étonné de voir qu'un truc aussi absurde et proche de la série B pouvait se retrouver en compétition Cannoise. C'est bancal à chaque instant, souvent ridicule, et en même temps gorgé d'idées et étrangement passionnant. Vraiment déroutant, le rythme n'aide vraiment pas, mais c'est intéressant pour le coup.

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[Février] On m'avait vendu ça comme un train fantôme à la Insidious vraiment effrayant, et effectivement les similitudes avec la saga de James Wan sont flagrante. Mais pour le coup ici on a des concepts beaucoup plus effrayants et imaginatifs, et surtout l'idée splendide de ne pas donner de réponses quand à la menace. A l'inverse, ben c'est vachement moins flippant. Il fait monter la tension plutôt bien dans la première séquence, la peur arrive, mais le payoff est finalement plus surprenant qu'effrayant. Et tout le film sera comme ça, malgré quelques bons moments il peine à prendre le spectateur à revers. Mais ça reste un bon train fantôme imaginatif et passionnant, qui se termine intelligemment. Dommage pour l'acteur principal, qui est vraiment drôle, sinon le reste du casting est très bon.

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[Mars] Leigh Whannell poursuit sur sa lancée, avec du divertissement horrifico - SF très proprement réalisé et plein d'idées intéressantes. Le thème des pervers narcissiques est amené avec des gros sabots, et ça vire un peu trop dans l'action dans la deuxième partie mais ça reste très agréable. Et la première partie parvient à inquiéter comme il faut, j'ai bien marché.

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[Mars] Revisionnage, toujours autant conquis. J'aime l'écriture des personnages, la mise en scène, le travail sur la déco qui rend vraiment crédible cette salle de concert et son backstage. Et le choix de musique et surtout la manière dont il ne la rend jamais envahissante, ça me tue.

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[Mars] J'ai mis un moment à me lancer dedans, après l'avoir lamentablement raté au ciné à l'époque. Et ça valait complètement le coup. Du biopic / film d'aventure de haute volée, très classique dans le style et dans l'écriture (malgré le lorgnage incessant vers Joseph Conrad) mais passionnant néanmoins. Belles performances d'acteurs, Darius Khondji, un montage de qualité et une belle intelligence dans les sujets traités. Bref c'est chouette.

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[Mars] Kenneth Branagh n'a pas l'air d'en avoir quoi que ce soit à faire niveau mise en scène. Même son interprétation de méchant Russe relève de la parodie. Et l'écriture est extrêmement simpliste, voire complètement bâclée pour les personnages. Bref c'est du film d'espionnage / action fade et cliché.

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[Mars] Vraiment étonnant, c'est très Bradbury dans le style avec une bonne critique sociale dans un cadre fantastique. Et c'est vraiment bien exécuté, ça fait vraiment mal, Imogen Poots est formidable et visuellement le rendu du quartier sans fin est excellent. Bref, ça vaut le coup.

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[Avril] Le sujet est étonnant, le traitement un peu moins. Haley Bennett est impressionnante dans son rôle pourtant pas évident, la mise en scène exploite vraiment intelligemment l'espace (en particulier dans la maison). La charge est simple mais efficace, malgré le dernier acte est un peu expédié. Bref c'est un chouette premier film.

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[Avril] Après Vivarium j'étais curieux de voir le premier film de Lorcan Finnegan. Et c'était malheureusement du film d'horreur psychologique beaucoup plus convenu. On suit un géomètre chargé d'étudier une forêt Irlandaise paumée qui devient progressivement persuadé qu'il y a quelque chose qui se cache derrière les arbres. Et malgré de belles idées visuelles (surtout compte tenu du budget) et une volonté louable (mais trop timide) de jouer dans le psychédélisme ça reste très ennuyeux et prévisible. Du coup y'a rien de bien mémorable.

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[Avril] Quitte à découvrir un réal j'ai poussé la curiosité jusqu'aux courts-métrages. Et c'est marrant de voir que ce truc compile les prémices des thèmes de ses deux longs-métrages, et est extrêmement proche de Vivarium. Un poil longuet à mon sens, et quelques effets visuels pas super beaux. Mais c'est surprenant, et ça fonctionne bien.

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[Avril] Le thème est intéressant, le concept aussi, au moins ça va au bout de son idée aussi courte soit-elle sans laisser l'horreur prendre le dessus. Mais tout est vraiment mal traité. Et surtout très mal interprété... Et malgré la petite surprise finale y'a rien qui ne vienne redynamiser tout ça. Dommage.

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[Avril] Vu en version longue (trois heures). Vraiment eu du mal à me mettre dedans, la clique de Rebecca Ferguson manque clairement d'impact, les thèmes abordés sont intéressants mais bien trop survolé, ça fait un film d'aventure horrifique pas dénué d'intérêt mais qui manque cruellement de folie. Quelques bons moments (la séquence du baseball kid m'a vraiment surpris, la communication à travers le mur), mais malheureusement tout ce qui touche au premier opus passé le plaisir de retrouver cet univers manque clairement de finesse. Même la séquence cruciale du bar de l'Overlook dans la dernière partie reste trop lisse, c'est dommage. Mike Flanagan fait bien son boulot, ça se laisse regarder, mais c'est trop propre. Bonne idée de nous avoir évité les retranscriptions en images de synthèses pour les personnages du premier opus pour le coup, ça c'est cool. Mais malheureusement c'est plutôt fade...

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[Avril] Le sujet est évidemment intéressant, mais c'est écrit et mis en scène de manière tellement fade et classique que ça m'a vite emmerdé. Gordon-Levitt est nickel dans le rôle, et y'a quelques idées par-ci par-là pour relever le niveau, mais ça reste ultra sage. En plus les personnages sont des marionnettes sans vrai développement et les séquences de "suspense" sont vraiment faites à la truelle. Donc ouais, c'est décevant.

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[Avril] Un premier film sagement réalisé, avec un scénario qui a un goût de déjà vu mais qui reste efficace magré tout. Ça aurait pu être vachement plus impactant, le rythme est très mal géré, mais ça fait son petit effet.

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[Avril] La suite, un peu moins drôle (malgré les assassins-cuisiniers Japonais qui écoutent du Kyary Pamyu Pamyu et la présence toujours aussi plaisante de Lance Reddick) mais qui marche toujours. Pas grand chose à dire de plus, à part les séquences d'action qui marchent bien et le plaisir de croiser Halle Berry, Jerome Flynn et un des acteurs de The Raid au fil de l'aventure. C'est divertissant.