Cover Vol au dessus d'un nid de critiques

Vol au dessus d'un nid de critiques

Les critiques sont des spectateurs comme les autres, et eux aussi ont leurs petits péchés mignons. Parfois, aussi, il leur arrive de passer à côté d'un film culte. Mais ce que les critiques ne partagent pas avec le commun des mortels, c'est sans aucune doute cette petite tendance à la ...

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Liste de

19 films

créee il y a plus de 10 ans · modifiée il y a environ 9 ans

Jurassic Park
7.6

Jurassic Park (1993)

2 h 07 min. Sortie : 20 octobre 1993 (France). Aventure, Science-fiction

Film de Steven Spielberg

Clément en Marinière l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"(…) sa rencontre du troisième type avec les dinosaures ne nous laissera guère plus de souvenirs qu'un bref passage dans le train fantôme."

Philippe Rouyer dans Postif N°392, octobre 1993

Il est vrai ! Qui se souvient encore de ce petit film de rien qui n'a absolument pas révolutionné les effets numériques ? Qui ?

Prince of Persia - Les Sables du temps
4.8

Prince of Persia - Les Sables du temps (2010)

Prince of Persia: The Sands of Time

1 h 56 min. Sortie : 26 mai 2010 (France). Aventure, Fantastique, Action

Film de Mike Newell

Annotation :

"Gemma Arterton est sensuelle comme une actrice de péplum. Jake Gyllenhaal opère la synthèse entre Indiana Jones et Errol Flynn. Cerise sur le gâteau : l'histoire. Une armée assiège une ville sainte, qu'elle veut croire bourrée d'armes secrètes. Prétexte, en fait, pour s'emparer d'un gisement magique... Prince of Persia, ou l'invasion américaine en Irak avant la lettre ?..."

Guillemette Odicino, Télérama.

Le cinéma politique n'en a pas fini de nous surprendre.

Twilight : Chapitre 1 - Fascination
3.9

Twilight : Chapitre 1 - Fascination (2008)

Twilight

2 h 02 min. Sortie : 7 janvier 2009 (France). Drame, Fantastique, Romance

Film de Catherine Hardwicke

Annotation :

"(...) La tension et l'alchimie entre les deux comédiens crèvent les yeux dès leur rencontre (...)"

Jérôme Vermelin, Metro.

Critique dithyrambique, malheureusement introuvable en entier sur le site de Metro. On pardonne Jérôme Vermelin qui a de toute évidence bel et bien eu les yeux crevés.

"(...) une chronique pertinente sur les adolescents (...). A l'originalité du scénario s'ajoute le charme ténébreux de Robert Pattinson (...)."

Stéphanie Belpêche, Journal du Dimanche.

"Superbement filmée et interprétée, cette variation sur le vampirisme possède tous les atouts pour s'imposer comme une nouvelle série à succès."

Philippe Ross, Télé 7 Jours.

Une seule des deux propositions de cette dernière critique est vraie. Je vous laisse deviner laquelle.

Twilight : Chapitre 5 - Révélation, 2e partie
4

Twilight : Chapitre 5 - Révélation, 2e partie (2012)

The Twilight Saga: Breaking Dawn - Part 2

1 h 55 min. Sortie : 14 novembre 2012 (France). Aventure, Drame, Fantastique

Film de Bill Condon

Annotation :

"Prémonitions, rêves et télépathie ont toujours été importants dans Twilight, mais cet épisode-ci en fait son cœur. Comme si, à sa ligne narrative guerrière (et masculine), s’ajoutait un deuxième film (plus féminin) fait de souvenirs des épisodes précédents, de fantasmes secrets ou de futurs possibles [...].
Nullement crépusculaire, ce dernier Twilight est ainsi une ode aux voyants, la confirmation lumineuse que l’avenir (et le cinéma) leur appartient."

Jacky Goldberg, Les Inrockuptibles.

Les garçons des guerriers, les filles des clairvoyantes sensibles. Chaque fois que quelqu'un lit cette critique des Inrocks, un exemplaire du Deuxième Sexe brûle dans les limbes.

Battleship
4.1

Battleship (2012)

2 h 10 min. Sortie : 11 avril 2012 (France). Action, Science-fiction, Guerre

Film de Peter Berg

Annotation :

"Peter Berg fait de "Battleship" une grande récréation maritime où humour et l'action sont parfaitement calibrés. La réussite du film tient d'ailleurs au fait qu'il ne se prend jamais au sérieux... (...) un grand show plein de fantaisie où le design général des combats est une merveille de mise en scène."

Nicolas Schiavi, Excessif.

Une merveille de mise en scène. J'en perds les mots.

Retour vers le futur
7.9

Retour vers le futur (1985)

Back to the Future

1 h 56 min. Sortie : 30 octobre 1985 (France). Comédie, Science-fiction

Film de Robert Zemeckis

Clément en Marinière l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

" Back to the future, dites-vous ? On a plutôt envie de dire No Future. Pour l'instant, entre la guimauve faussement nostalgique et l'hémoglobine communiste, vous n'avez que l'embarras du choix."

M.P., Le Matin, 1985.

"Hémoglobine communiste", rien que ça. Aujourd'hui, Marty McFly a une page Wikipédia, et M.P. n'a même pas de nom complet connu. Coïncidence? Je ne crois pas.

Paranormal Activity
4.6

Paranormal Activity (2007)

1 h 26 min. Sortie : 2 décembre 2009 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Oren Peli

Annotation :

"Ce Projet Blair Witch en chambre est une oeuvre extrêmement puissante qui fera certainement école."

Vincent Ostria, L'Humanité.

Effectivement, 4 ans plus tard, Paranormal Activity s'est reproduit plus que de raison.

"Mais le véritable tour de force de «Paranormal activity», c'est que le public a peur... d'avoir peur. Un principe qu'avait breveté, en son temps, le génial Alfred Hitchcock."

Hubert Lizé, Le Parisien.

Alfred Hitchcock, point Godwin de la critique cinématographique.

3 cœurs
5.3

3 cœurs (2014)

1 h 46 min. Sortie : 17 septembre 2014. Drame, Romance

Film de Benoît Jacquot

Annotation :

"Ce constant décalage mâtine le film de fantastique, du miroir de la disparue à son visage atterré via Skype, motif classique du romantisme noir et expérimentation ultra contemporaine, qui ne font que rehausser la précision naturaliste de ces scènes de la vie de province. C’est rare qu’un film gagne ainsi sur tous les tableaux qu’il s’est choisis."

Frédéric Bonnaud, Les Inrockuptibles.

Romantisme noir, art ultra-contemporain et naturalisme (mais attention, pas n'importe quel naturalisme, celui "de la vie de province" ! Quel aventurier ce Jacquot ! Il a pris le TER pour son dernier film !) cohabitent donc dans le plus grand pot-pourri de mouvements artistiques tous siècles confondus. Un exploit, effectivement.

La Légende d'Hercule
2.9

La Légende d'Hercule (2014)

The Legend of Hercules

1 h 39 min. Sortie : 19 mars 2014 (France). Action, Aventure, Péplum

Film de Renny Harlin

Clément en Marinière a mis 1/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"Surfant sur la vague initiée par "Gladiator", Renny Harlin joue avec les figures imposées du genre : combats dans l'arène, batailles homériques à grands renforts d'effets digitaux un brin fauchés, tout en s'affranchissant de la légende."

Philippe Ross, Télé 7 Jours.

Oui, ce même Philippe Ross qui avait trouvé le premier chapitre de Twilight "superbement filmé et interprété" compare le dernier étron en date de Renny Harlin à un (pseudo, tout de même) Gladiator "un brin fauché" aux "batailles homériques". Comme dans cet extrait à forte teneur cinématographique, sans doute :
https://www.youtube.com/watch?v=u92GAqHgJ-8

Alice au pays des merveilles
5.2

Alice au pays des merveilles (2010)

Alice in Wonderland

1 h 48 min. Sortie : 24 mars 2010 (France). Aventure, Fantastique, Jeunesse

Film de Tim Burton

Annotation :

Sur la suggestion de @Lear_Yorick.

"Alice version Burton est avant tout un enchantement visuel d'une beauté à couper le souffle."

Caroline Vié, 20 Minutes.

Ou les limites de l'admiration aveugle. Bon, allez, on est nombreux à être tombés dans le piège avec Alice au pays des merveilles, et puis c'est vrai qu'il est beau, ce grand film poétique. Et surtout, c'est vrai qu'il est de bon goût :
http://s.tf1.fr/mmdia/i/67/8/photo-alice-au-pays-des-merveilles-de-tim-burton-4167678vswcc.jpg?v=3
Vous ne trouvez pas ?

"Burton contourne les attentes pour se concentrer sur ce qui le touche dans ce rêve cauchemardesque."

Antoine de Baecq, Cahiers du Cinéma.

Je suis un homme profondément équitable, il y a donc pour tout le monde, même pour mes sacro-saints cahiers. Ici, on essaie de nous faire croire que la médiocrité (j'essaie de rester diplomate) du film serait le fait d'une vision d'auteur. Tellement facile que c'en est presque pas drôle.

"Tim Burton, (...) a composé, comme à son habitude, un univers totalement loufoque. Seul regret : on se dit (...) qu'il s'est contenu pour ne pas trop " assombrir " le tableau dans un film estampillé " pour enfants " et produit par Disney. Mais on se console avec l'incroyable galerie de personnages qu'il a créée..."

Renaud Baronian, Le Parisien.

Tim Burton aurait donc créé une "incroyable galerie de personnages". Attendez, on me souffle dans l'oreillette qu'il s'agirait d'une adaptation littéraire ! Pourquoi personne ne m'a prévenu ?

Prometheus
5.6

Prometheus (2012)

2 h 04 min. Sortie : 30 mai 2012. Aventure, Science-fiction

Film de Ridley Scott

Clément en Marinière a mis 2/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"D'une beauté et d'une élégance formelle à couper le souffle, "Prometheus" substitue à la tension viscérale du premier opus une tension plus intellectuelle."

Jean-Baptiste Thoret, Charlie Hebdo.

Je sais, on n'est pas supposé taper sur Charlie Hebdo. Mais intellectuel, Prometheus, vraiment ? Sur tous les qualificatifs disponibles ? Même la critique de Stéphane Dreyfus pour La Croix ne s'y trompe pas, en remarquant que "le scénario n'évite pas la métaphysique de café du commerce". Et pourtant, à La Croix, ce ne sont pas les derniers à pratiquer la métaphysique de supermarché.

"On a beau ne pas tout saisir des subtilités de l'histoire, c'est avec un plaisir évident qu'on s'abandonne aux affres de l'angoisse."

Hubert Lizé, Le Parisien.

Le scénario est le grand absent de Prometheus, et de toute évidence, la critique semble s'en être parfaitement accommodée. C'est qu'on ne refuse rien à Ridley. Et puis après tout, comme le dirait la philosophe Eve Angeli, "le néant, c'est rien, et rien, c'est quelque chose quand même, puisque c'est rien !" A elle qui essaie tant de se représenter le néant, Prometheus et Le Parisien lui donnent un début de piste.

(Pour voir Eve Angeli sur le néant, c'est ici :
https://www.youtube.com/watch?v=IVQiDP7PsWc)

Lucy
4.7

Lucy (2014)

1 h 29 min. Sortie : 6 août 2014 (France). Action, Science-fiction, Thriller

Film de Luc Besson

Annotation :

Durendal au sujet de Lucy. La quintessence d'un style à côté de la plaque.

https://www.youtube.com/watch?v=V7CjXzyA92s

"Ambitieux, "Lucy" atteint ses objectifs comme spectacle de divertissement, spectaculaire et intelligent."

Jacky Bornet, Culturebox - France Télévisions

Après Prometheus, Lucy signe le retour officiel de l'intelligence au cinéma. Ceci est donc un cri du cœur : Besson à l'académie française ! Besson à l'académie française !

La Guerre des étoiles
7.7

La Guerre des étoiles (1977)

Star Wars

2 h 01 min. Sortie : 19 octobre 1977 (France). Aventure, Science-fiction, Action

Film de George Lucas

Clément en Marinière l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sur la suggestion de @Lear_Yorick.

Un enregistrement du Masque et la plume à l'origine :

http://www.dailymotion.com/video/x8n7gx_le-masque-et-la-plume-star-wars_shortfilms

Où l'on entend à peu de choses près, avec l'intonation bien parisienne, c'est important l'intonation bien parisienne :

"Des robots amusants qui tombent amoureux les uns des autres !"

"Ils se battent avec des néons !"

"Le fermier va tomber la princesse et ils auront des tas d'enfants galactiques !"

"- C'est inquiétant : à la fin le fascisme noir est battu par le fascisme blanc ! La cérémonie finale, c'est Nuremberg en plastique blanc ! [...]

- Tu nous casses les pieds avec ta cérémonie finale.

- Hé, Wagner, ça te dit rien Wagner ?"

"Le public, ce sont des jeunes, pas plus de vingt ans, qui voient le film avec leur cigarette, leur joint de marijuana en poche. Parce que maintenant les cinémas américains ils laissent faire ça sans problème. [...] C'est un film planant, c'est une grosse machine psychédélique."

Après quoi le film est comparé à une drogue et à un autre grand succès de l'époque, Les Grands fonds. Vous vous souvenez des Grands fonds ? Comment ça, non ?

"Ce film est un objet de consommation et d'abrutissement total. [...] D'une perverse débilité."

Voilà, vous avez à boire et à manger (petite précision tout de même : ne serait-ce que parce qu'il s'agit de débats, le Masque et la plume, c'est bien, c'est très très bien même).

Titanic
6.9

Titanic (1997)

3 h 14 min. Sortie : 7 janvier 1998 (France). Drame, Romance, Catastrophe

Film de James Cameron

Clément en Marinière l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Jacques Rivette, en entretien pour Les Inrockuptibles.

"Ce film est nul. Cameron n’est pas un méchant, ce n’est pas une ordure comme Spielberg. Cameron voudrait être le nouveau De Mille. Malheureusement, lui non plus n’est pas metteur en scène pour un sou."

Jusque là, on tient principalement de l'ad hominem, mais bon, c'est Rivette, et c'est une interview, donc pas de quoi rouler des yeux. Mais si on portait la recette à un niveau supérieur ? Parce que ça n'est pas terminé :

"En plus, l’actrice est épouvantable, irregardable, c’est la fille la plus débandante qu’on ait vue sur un écran depuis longtemps. D’où le succès auprès des petites filles, surtout les Américaines boutonneuses et un peu trop grosses qui y vont en pèlerinage ; elles peuvent s’identifier et espérer tomber dans les bras du beau Leonardo."

Misogynie totale : check. Mais c'est vrai qu'elle est objectivement hideuse, Kate Winslet, un vrai laideron, non ? Elle n'a rien fait d'autre de sa carrière, d'ailleurs. C'est bien mérité.

White House Down
5.1

White House Down (2013)

White House Down

2 h 11 min. Sortie : 4 septembre 2013 (France). Action, Drame

Film de Roland Emmerich

Annotation :

Sur la suggestion de @Sergent Pepper.

"Le film procède ainsi d’un esprit de conteur-casseur, savoir-faire appliqué qui repose sur une remarquable introduction – quasiment dépourvue de violence – dont l’écriture délicate et précise installe un lacis de personnages subtilement emmêlé."

"L’agilité de White House Down réside alors dans une topographie à deux étages : l’astucieuse connexion qui lie ce réseau d’individus et de volontés à un programme classique d’explosions en série. [...] (Sa) richesse renouvelle scène par scène une double progression : celle du spectacle, et celle, intimement mêlée, de la dramaturgie des personnages."

Théo Ribeton, Les Inrockuptibles.

Là où Prometheus actait la disparition postmoderne du scénario, White House Down, tout juste un an après, le rétablit sous les applaudissements des Inrocks. Après tout, Emmerich n'est-il pas un grand réac ? Il semblerait donc qu'avoir une "dramaturgie des personnages" (rien de plus que le b.a.-ba de l'ébauche scénaristique, quand même) soit devenu le nouveau Graal Hollywoodien.

En même temps quand on voit Cinquantes nuances de Grey, on se dit qu'il n'a pas forcément tort de se réjouir, Théo Ribeton, de voir des films avec des personnages qui tiennent debout.

Kingsman - Services secrets
7.1

Kingsman - Services secrets (2014)

Kingsman: The Secret Service

2 h 09 min. Sortie : 18 février 2015 (France). Action, Thriller

Film de Matthew Vaughn

Clément en Marinière a mis 3/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"Soit la rencontre d’un château Yquem et d’un Big Mac, pour reprendre une citation du film qui résume en tous points l’esprit pop, en marge et "no limit" de cet excellent Kingsman."

Marilyne Letertre, Metro.

Il semblerait que depuis Pulp Fiction, la critique cinématographique soit coincée dans une boucle temporelle qui, en plus de démultiplier le qualificatif "pop", repose intégralement sur l'esprit sain du Big Mac, le MacGuffin ultime du cinéma... "no limit".

"Le film entier est innervé par des références fun et par une volonté de postmodernisme consistant à obtenir la recette définitive de l'élégance et de la désinvolture, en mélangeant le film d'espionnage de papa, la comédie délirante et le film d'action de haute voltige."

Christophe Narbonne, Première.

Après son grand rétablissement dans Prometheus et sa disparition avec White House Down, le postmodernisme est officiellement de re-re-retour. "Ça s'en va et ça revient, c'est fait de tout petits riens..."

Mais plus sérieusement, si l'on considère le postmodernisme (déjà le plus fourre-tout de tous les paradigmes esthétiques, et celui qui domine très largement la création du cinéma en couleur) comme la rupture avec l'hégémonie moderniste, que peut donc bien signifier cette critique : que Kingsman est parfaitement de son temps ? Qu'il est plus postmoderne que le plus postmoderne des postmodernes ? Qu'être postmoderne c'est être à la fois élégant et désinvolte ? Que "postmoderne" est le nouveau synonyme à la mode de "pop" ? Réponse : cette critique ne veut rien dire, à part que ça tatane. Pas de quoi fouetter Nabokov, hein.

The Voices
6.6

The Voices (2014)

1 h 43 min. Sortie : 11 mars 2015 (France). Comédie, Policier, Thriller

Film de Marjane Satrapi

Annotation :

"Avec cette façon de raconter un slasher gothique avec les codes d'un conte criard et acidulé (presque voltairien même avec ses animaux parlants), on pourrait craindre la parodie facile."

Joachim Lepastier, Les Cahiers du Cinéma, Mars 2015.

Premier véritable flagrant délit de fumisterie pour les Cahiers après la critique borgne béate d'Alice au pays des merveilles. Il y a un début à tout.

On pourrait déjà chipoter sur le caractère intrinsèquement "gothique" de The Voices, mais ce qui est certain, néanmoins, c'est que dans la littérature de Voltaire, il n'y a pas le moindre animal parlant et raisonnant. Chez La Fontaine, plutôt, non ?

D'un point de vue syntaxique, on n'insistera jamais assez sur l'importance de la ponctuation, "voltairien, même avec ses animaux parlants" et "voltairien même, avec ses animaux parlants" n'ayant pas le même sens. Mais étant donné que Joachim Lepastier ne s'embarrasse pas de la moindre virgule, le bon sens l'emporte sur l'analyse : cette critique n'est pas cryptique, mais juste imbécile.

Cendrillon
5.3

Cendrillon (2015)

Cinderella

1 h 45 min. Sortie : 25 mars 2015 (France). Drame, Fantastique, Romance

Film de Kenneth Branagh

Clément en Marinière a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"Le film est une réinterprétation sans grande émotion du conte pour enfants (...) Heureusement, les apparitions de la Bonne Fée (l’hilarante Helena Bonham-Carter) sont une bouffée d’air frais dans cette histoire un peu trop sage."

Capucine Trollion, Elle.

Malheureusement pour Capucine Trollion, "les apparitions de la Bonne Fée" s'élèvent au nombre monumental de... Un. Trois hypothèses : la critique s'est laissée emportée par son admiration pour Helena Bonham Carter (probabilité limitée), la critique n'a pas vu le film (probabilité malheureusement sérieuse), ou la critique s'est endormie devant le film (probabilité presque indiscutable).

Journal d’une femme de chambre
5

Journal d’une femme de chambre (2015)

1 h 36 min. Sortie : 1 avril 2015 (France). Drame

Film de Benoît Jacquot

Annotation :

"C'est simple, c'est rien, c'est tout."

Eric Libiot, L'express.

Je suis sans voix.

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