Une œuvre qu’on ne présente plus et qui continue encore aujourd’hui à faire couler beaucoup d’encre. Voilà longtemps maintenant que je voulais me lancer et c’est à la sortie de la nouvelle traduction d’Autant en emporte le vent chez Gallmeister que j’ai décidé d’enfin le lire. Sans regret !


Impossible de passer à côté de ce qui est devenu un monument de la littérature américaine ! Dès que j’ai vu le film, j’ai eu envie de lire le livre dont ce chef d’œuvre était adapté. Il fallait absolument que j’en sache plus sur l’impétueuse Scarlett et l’insolent Rhett. Mais vous avez vu ce pavé ?! J’ai donc longtemps retardé cette lecture, puis j’ai fini par craquer quand j’ai vu ces magnifiques couvertures des Editions Gallmeister. Magnifique travail ! Elles attirent tout de suite l’œil en librairie. Voilà une maison d’édition que je vais suivre de près d’ailleurs. Et comme je me suis sentie bête de ne pas l’avoir lue plus tôt… Ça faisait un moment justement que je me disais que je n’avais pas été totalement emportée par un roman et c’est de nouveau arrivé. J’ai été totalement happée par ces deux tomes. Pas un instant d’ennui ou de longueur pour ma part, que d’émotions. A quasi toutes mes pauses déjeuner l’été dernier, je disais à mes collègues que j’allais retrouver Scarlett ^^


Évidemment, je mentirais si je disais que toutes ces polémiques concernant le roman et le film ne m’ont pas incité à le lire. Celles concernant le film m’agacent puisqu’elles ne tiennent pas compte, selon moi, du contexte et des mentalités de l’époque du récit (1861), de la sortie du film (1940) ou même de la vie de l’auteur ! Bref, mon opinion sur le film était déjà faite, il ne me manquait plus qu’à lire le livre pour me forger ma propre opinion et non écouter ceux qui voudraient me dicter ma façon de penser et qui, pour la plupart, n’ont même pas lu cette œuvre…


Autant en emporte le vent a largement mérité sa renommée et son succès.


Il est super intéressant de se plonger dans l’Histoire des États-Unis qui ne m’est pas vraiment familière puisqu’on ne l’étudie pas en France et encore moins celle de la guerre de Sécession.


Nous côtoyons les grandes familles du Sud et leur mode de vie avant que la guerre n’éclate. Nous sommes témoins de l’enrôlement hâtif des hommes qui croient naïvement pouvoir « boucler » cette guerre en quelques jours en écrasant les « yankees » sans tenir compte des avantages qu’ils ont sur eux, puis de leur désillusion. Nous accompagnons les femmes et les quelques hommes restés chez eux dans leur survie et leur participation à l’effort de guerre. Nous sommes tellement immergé dans l’histoire que nous souffrons avec eux à la fin de la guerre de la perte de nombreuses personnes de leurs familles, de leurs amis, à l’idée de savoir que leur vie paisible de jadis est bel et bien terminée, de savoir que même s’ils ont remporté la victoire, les « yankees » n’auront pas fini de les persécuter. Puis après la fin de la guerre, vient la survie. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour cela : capituler et avancer ou s’accrocher désespérément au passé jusqu’à mourir de tristesse ? C’était un long parcours palpitant.


Cette immersion dans le camp sudiste entraîne forcément des critiques vis-à-vis de leur mode de pensée et de leur langage, mais comme je le disais plus haut, lorsqu’on lit un ouvrage de ce genre, il faut garder en tête que les mentalités n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. Il nous faut donc ne pas penser avec notre vision mais nous immerger totalement dans la fin du XIXème siècle sud-américain. Alors, effectivement on parle de « nègres« , on les accuse d’être idiot et de ne rien savoir faire hormis obéir aux ordres mais le racisme était monnaie courante et ne choquait pas cette société sinon l’esclavage n’aurait jamais été en vigueur ! On ne fait qu’adopter la pensée sudiste de l’époque.


(La suite de ma critique sur mon blog : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/04/19/autant-en-emporte-le-vent-de-margaret-mitchell-gone-with-the-wind-1936/)

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le 19 avr. 2021

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