Escroquerie historique
L’idée était bonne de faire un film sur le destin très romanesque d’Artemisia Gentileschi, l’une des premières femmes peintres dont l’œuvre rencontra un grand succès à son époque puis traversa ...
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le 10 sept. 2020
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Ava Gardner a 17 ans lorsqu’elle débarque de sa Caroline natale à Los Angeles, en 1941. Avec ses façons de garçon manqué, cette brune athlétique aux jambes interminables et aux mensurations de rêve fait figure d’OVNI dans le sérail hollywoodien où les blondes, vraies ou fausses, font la loi. Mais il suffira d’un film, Les tueurs, de Robert Siodmak (1946), où elle vampirise le malheureux Burt Lancaster avant de l’envoyer à la mort, pour faire de cette fille de fermiers sudistes une star impériale, aussi scandaleuse qu’incontrôlable. La suite fait partie de l’histoire du cinéma, avec une poignée de chefs-d’œuvre (Pandora, La Comtesse aux pieds nus, La Nuit de l’Iguane) parmi des dizaines d’autres films plus dispensables. Briseuse de cœurs à l’écran, Ava n’était pas moins dangereusement passionnée et farouchement libre hors des plateaux. Plus people que cinéphile, cette biographie, signée Elizabeth Gouslan relate la vie agitée d’une femme qui n’en a jamais fait qu’à sa tête, une fêtarde invétérée et une buveuse redoutable qui collectionna les hommes et ravagea l’existence de Frank Sinatra, avec lequel elle vécut une longue histoire d’amour aussi torride que tourmentée.
Critique écrite à la parution du livre
Créée
le 22 sept. 2025
Critique lue 2 fois
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