Bien, mais...
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le 3 juil. 2021
« Debout », sans point d’exclamation, n’est pas une injonction paradoxale qui tenterait, maladroitement, de remettre sur pieds ceux qui n’en ont pas la force, les moyens ou simplement l’envie. « Debout » est un état. Un possible partagé qui peut mobiliser nos pensées, nos forces, nos convictions ou nos aspirations. C’est un livre qui appelle à la vie et qui l’appelle par ses réalités. Le silence que l’on fuit ou méconnait, le temps que nous avons tant de mal à apprivoiser, la confiance, celle qu’on peut offrir à la vie, encore plus celle que l’on peut s’offrir.
Marie-Pierre Dillenseger partage sa conviction. L’avenir est déjà présent en germe dans notre aujourd’hui. A nous de l’aider à advenir ou à le contrer pour le remplacer par un à venir qui nous correspond mieux. Pour cela, il nous faut être à l’écoute du monde, des autres, de nous et prendre appui sur les multiples sagesses qui ont marqués le Temps, les esprits, les corps, nos familles et nous-mêmes.
Le fond de réflexions de l’autrice est cette philosophie que les siècles ont laissé percoler et tout particulièrement l’ésotérisme chinois qui, telle une lame de fond, transperce et transporte sa pensée et les conseils témoignages qu’elle nous donne.
On croit ou on ne croit pas à ces approches ésotériques de la vie. On peut aussi, tout simplement, se faire confiance et les expérimenter. A chacun de se positionner face à cette approche et au pouvoir que nous pouvons prendre – ou pas – sur nos destinées. Le ton est chaleureux, de nombreux exercices, proposés par l’autrice et empruntés à ses accompagnements thérapeutiques depuis des années, ponctuent les différents chapitres de cet essai qui n’a qu’un seul but : aider ceux qui y trouveront une aide dans leur recherche d’un mieux-être, d’une vie en position debout. Debout face à la vie, debout face aux autres et, plus important encore, debout face à soi-même.
A propos de la couverture : La couverture, simple, lumineuse, dynamique aide à entrer dans le corps du sujet. L’éditeur note, dès le début du livre : La couverture est inspirée de l'idéogramme chinois RÉN, qui signifie « homme », et de DÀ, qui signifie « grand ». Il symbolise un être en chemin, vu de profil, avançant à grandes enjambées. La tête n’est pas dessinée. L’emphase est mise sur le mouvement et l’absence d’énergie mentale.
Merci à NetGalley et aux éditions Mama éditions (collection Mutations) de m’avoir donné de vivre cette découverte.
Créée
le 27 juin 2021
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