Fantasmagorie sur fond victorien
Alors l'histoire de ce livre pour moi c'est un peu l'histoire du livre que je n'aurais pas forcément acheté ( je l'ai eu dans un lot ) et dont le sujet ne m'inspirait pas. J'ai vraiment apprécié ce que j'ai lu de Dan Simmons jusque là et j'ai une pile de livres à lire qui commence à être conséquente.
En tout état de fait, j'ai choisi un livre bien gros ( avec ses 1200 pages ) qui allaient libérer une place équivalente.
J'ai eu une agréable surprise au début. Le récit mets un peu de temps à se mettre en place mais reste sympathique à lire. Je ne suis pas trop calé sur cette période de l'histoire et encore moins sur Dickens donc j'ai pu apprendre beaucoup de choses.
C'est bien écrit et durant les 600 premières pages ( la moitié donc ) le récit monte progressivement en intensité.
Intensité qui va vraiment croire pour s'arrêter ... 200 pages avant la fin.
Je n'ai pas bien compris où voulait en venir l'auteur. Il y a beaucoup de fausses pistes, d'illogismes et de sous récit sans fin ici. J'ai du mal à mettre le tout sur le compte de l'addiction croissante de Wilkie à la drogue et encore moins sur le mesmérisme.
Toujours est il que la fin donne l'impression de tourner en rond et que pas mal de passages auraient pu être rabotés ( auraient du en fait, c'est vraiment beaucoup trop long à la lecture ).
Du côté des personnages, la seconde moitié dépeint Wilkie Collins comme un homme détestable au possible et Dickens apparait lui aussi comme de moins en moins supportable. Le problème étant que les deux hommes partagent le récit, on se retrouve donc à ne plus supporter les personnages principaux sur plusieurs centaines de pages.
Au final, clairement pas le meilleur roman de l'auteur. Il y a de bonnes idées et de bons passages mais c'est tout.
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