le 28 déc. 2011
Sale Mytho!
Lundi, n'ayant plus rien à lire, je décide de m'attaquer au livre de ce connard auto-déclaré. Lundi donc je feuillette les premières pages, écritures vives et décalée, drôle et passionnante. Bref,...
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Esprits fermés au 3ème degré, au cynisme et à l'humour noir s'abstenir!
Pour les autres, allez-y les yeux fermés vous ne le regretterez pas.
Alors, peut-être est-il nécessaire d'avoir vu et écouté Nicolas Bedos pour savourer autant que je le faits ces quelques chroniques.
En les lisant, on le revoit, on l'entend à nouveau, car au delà des textes il y a tout un jeu, dans les gestes, dans le ton, que Nicolas Bedos fait vivre lorsqu'il nous les raconte.
Le livre suit en réalité un ordre chronologique inversé. Le lecteur commence sa lecture par des brèves du temps de Semaine Critique!, où en compagnie de Giesbert, Bedos refaisait l'actualité par le biais d'un accueil personnalisé et plus ou moins chaleureux à ses invités...
Viennent ensuite les chroniques radiographiques de Oui FM et le livre s'achève sur des portrait issus de L'Officiel de la mode, les plus anciens.
Quand le lecteur sait que tout cela nous ait raconté par un mythomane, le titre ne ment pas pour le coups, c'est vrai qu'il est difficile de faire la part des choses, où est la réalité et où s'arrête la fiction?
Mais enfin, ouvrez les yeux, les oreilles, informez-vous et vous pourrez ainsi apprécier en toute connaissance de cause ces histoires pour lesquelles vous n'êtes même pas obligé de toujours partager l'avis de son auteur.
Que les mauvaises langues disent que Nicolas Bedos a eu la vie facile et que son succès lui vient de son père, qu'à cela ne tienne, ce sont juste des jaloux. Le fils a réussi la pari de faire rire le public à sa façon. Son humour caustique est peut être un héritage familial mais il le manie avec art et indépendance.
Je relis ce livre bien des années après la diffusion des émissions concernées que j'avais à l'époque assidûment suivies, et je ne m'en lasse toujours pas !
Créée
le 5 janv. 2020
Critique lue 113 fois
le 28 déc. 2011
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