Un homme, une femme... et rien. Dans le genre minimaliste, Yasmina Reza ne pouvait faire mieux que ce voyage en train où les personnages ne se parlent même pas entre eux, n'ont que des pensées personnelles, des hésitations à justement communiquer. On le sait, la difficulté de communiquer est un thème majeur chez Reza, mais la pièce doit-elle être aussi barbante pour autant ? Certains apprécieront le côté mise en abyme, avec ce personnage masculin auteur littéraire, mais quand même, il ne se passe proprement rien si ce n'est le regard de nombril de deux êtres esseulés dans un wagon. Ca parle, ça parle, pour ne pas dire grand chose le plus souvent, et j'en viens à me demander comment une mise en scène pourrait rendre ça attrayant. Reste de ci de là quelques beaux moments s'ils sont joués par d'excellents comédiens, mais cela ne suffit pas à faire de la pièce (probablement écrite en une demi-journée) un chef-d'oeuvre.
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le 27 janv. 2013

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