La vérité sur la lumière d’Auður Ava Ólafsdóttir est un roman d’une grande douceur, presque ouaté, qui enveloppe le lecteur comme la neige islandaise. J’ai été touchée par la beauté de certaines scènes et le regard porté sur le métier de sage-femme. Mais je dois aussi avouer que l’ensemble m’a semblé un peu confus. Et vous, qu’en penserez-vous ?
Comment débute le livre ?
Une sage-femme met au monde un bébé. C’est un petit garçon. Le papa et la maman sont en larmes. Elle les laisse seuls un moment.
Dýja fait le plus beau métier du monde, elle vient d’accueillir le 1922e bébé. Et ce n’est pas seulement un simple métier, en effet, elle est « mère de la lumière ».
Un avant-propos précise qu’en 2013, les Islandais ont choisi comme plus beau mot de leur langue : ljósmóðir, mère de la lumière, ce qui veut dire sage-femme.
Qu’en ai-je pensé ?
Peut-être m’a-t-il manqué la connaissance de l’islandais pour réellement apprécier ce livre.
Bien sûr, j’ai trouvé ce roman plein de douceur, mais j’aurais davantage aimé plus de descriptions de ce métier, en particulier quand il était difficile à pratiquer dans les étendues désertes de l’Islande. La recherche de Dýja sur les textes de sa grand-tante (comparaison entre l’homme et l’animal, la substance de la lumière…), Fifa, m’a beaucoup moins intéressée.
La tempête qui surgit à la fin aurait également mérité de plus amples développements.
Pour finir, j’ai trouvé ce texte un peu confus.
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