le 20 sept. 2014
Génial.
Rien ne prédisposait Oscar, modeste employé d’une maison de retraite à intégrer le cercle très fermé des amis d’Eden Bellwether. Lui qui ne rentre jamais dans une église a été littéralement happé par...
Les américains sont passés maîtres dans l'art d'écrire des "Campus Novels". Le complexe d'Eden Bellwether en est une version britannique assez maligne à,partir du moment où la communauté d'étudiants du livre de Benjamin Wood n'est vue qu'à travers le regard d'un "étranger", Oscar, qui va s'intégrer à cette petit groupe en préservant toutefois un certain recul (le même que celui dont disposera le lecteur) . L'écrivain n'utilise pas le "je" mais c'est tout comme. Dès lors, nous n'aurons que la version des faits d'Oscar, celle d'un esprit logique, pragmatique, séduit par l'idée d'appartenir à ce microcosme (les passages où il évoque sa relation délabrée avec sa propre famille ne sont pas les moins intéressants), amoureux qui plus est d'Iris, la soeur du meneur, ce garçon brillantissime, charismatique et narcissique aussi fascinant que détestable. S'il est vrai que la mode est au roman à narrations multiples, pas toujours pour le meilleur, dans le cas de ce livre ci, il y aurait eu matière à approfondir l'intrigue à travers la vision d'Iris et bien entendu celle d'Eden, dont le fonctionnement de l'esprit malade est trop lié au ressenti d'Oscar. La dernière partie du livre est un peu bâclée, Benjamin Wood sacrifiant aux codes du thriller alors qu'il avait démontré davantage d'intelligence auparavant. Le style est efficace mais sans éclat particulier. Le complexe d'Eden Bellwether est un bon tourne pages, assez dense, qui reste cependant moins pénétrant et ambigu qu'on l'aurait souhaité.
Créée
le 10 févr. 2017
Critique lue 171 fois
le 20 sept. 2014
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