Je poursuis ma découverte de Stefan Zweig et me rend compte que sans trouver les textes lus inintéressants, celui-ci et Amok, je ne suis pas plus emballé que ça. Pour ce qui concerne ce joueur d’échecs, je suis peu convaincu par le format «on m’a raconté que », avec un narrateur rapportant l’histoire d’un autre narrateur…
On se retrouve donc devant un texte déjà court, lui-même découpé par les différents narrateurs (l’ami du principal, Mr B.) qui nuit à l’intérêt que l’on porte à ce qui se passe. Après, le récit de Mr. B est intéressant et surprenant dans le cadre de la croisière en paquebot pour l’Argentine, à l’opposé de la partie sur le champion idiot, qui pour amusante qu’elle soit au départ, s’essouffle très vite. Elle perd même pour partie de son sens quand on se rend compte que le personnage qui est censément mutique et quasiment idiot, est capable de s’exprimer et de réagir aux stimuli extérieurs, et pas seulement au déplacement des pièces sur un échiquier.