Ce petit livre respire comme une mer calme.
François Garde parle de l’outre-mer sans exotisme ni carte postale. Il dit la chaleur, la lumière, la lenteur, mais aussi les blessures, la mémoire et le poids des regards venus d’ailleurs.
Ce n’est ni un pamphlet ni un guide de voyage. C’est un texte d’équilibre : entre rigueur et émotion, entre fonctionnaire et poète. Garde écrit avec une pudeur rare, celle de quelqu’un qui connaît sans juger, qui observe sans s’imposer.
J’ai apprécié cette justesse, cette sobriété. Par moments, le ton m’a semblé un peu trop sage, presque lisse, mais c’est aussi ce qui fait son authenticité.
Un livre discret, sincère, qui ne cherche pas à séduire — simplement à comprendre.