Si j’étais ministre du Monde entier, je lancerais un plan quinquennal pour améliorer la qualité de la baise mondiale. Mais ça ne vous pas a échappé : je suis seulement Mohammed Dupondt. En conséquence de quoi, sans perdre de vue mon objectif, je vous conseille de lire Odile Buisson. Et si vous n'avez que treize minutes à accorder à ce sujet, il y a aussi moyen de regarder une vidéo, passionnante et drôle, dont vous trouverez lien hypertexte ci-dessous.
Le clitoris a dû attendre 1998 pour faire l’objet d’une première description scientifique. A la même date, Monsieur Zizi avait déjà droit au viagra, c'est-à-dire à un médicament révolutionnaire capable de réparer ses pannes. Autant dire que les inégalités hommes-femmes ne sont pas seulement une affaire de fiche de paie : ça se passe aussi dans la culotte. Et parce qu’il a dû attendre tout ce temps pour qu'on s’intéresse à lui, le clito est sujet à de très nombreuses âneries dans ce qu’on appellera, pour faire vite, l’opinion mondiale. Cette ignorance a gâché inutilement bien des vies sexuelles… Et si on arrêtait ?
Le clitoris est le seul organe du corps humain à n’avoir qu’une fonction - le plaisir - et il est le privilège des femmes. Est-ce que ça explique qu'on ait mis quelques millénaires à le sortir de la cave ? Est-ce qu'on doit en déduire que le sexe faible est peut-être le plus fort ?
Dernière chose - après ça, j’aurai sorti toute ma science – je signale qu'Odile Buisson a récemment signé, avec Catherine Deneuve et d’autres, cette tribune qui a fait beaucoup jaser et qui s'intitulait : « Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle »
https://www.canal-u.tv/video/universite_paris_diderot/13min_le_clitoris_cet_inconnu_odile_buisson.12449