le 6 août 2013
Littérature
Je suis sociologiquement prédisposé à aimer Desproges : mes parents écoutent France Inter. Par ailleurs, j'aime lire, j'ai remarqué au bout d'une douzaine d'années que quelque chose ne tournait pas...
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Cinq saynètes plus ou moins longues, « Bataille navale » et « Bataille dans les Yvelines » restant les moins dispensables, écrites à une ou deux mains par Ribes et Topor : ces Batailles sont plus proches du sketch télévisuel que du mouvement Panique. Quant à l’« imagination » évoquée par Arrabal dans la courte préface, le moins que l’on puisse dire est qu’elle ne déborde pas.
Non pas que ces Batailles soient totalement prévisibles. On y trouve de l’inattendu ; mais c’est un inattendu plus faible que l’attendu. Deux naufragés qui jouent avec la lutte de classes, une leçon de morale intempestive, une conversation entre morts au bord d’une corniche, des aveux cyniques et un règlement de comptes en zone pavillonnaire : c’était prometteur sur le papier. Mais tout cela reste à l’état d’esquisses trop souvent légères et trop superficielles – au sens péjoratif des termes –, dépourvues de cette profondeur masquée qui peut faire le charme de certains textes absurdes.
Ajout, après avoir vu une mise en scène : L’interprétation de Berléand et d’Arditi (Arditi surtout, qui cabotine honteusement) fait sonner la plupart des saynètes comme de mauvais sketches de Chevallier et Laspalès. Pour Tonie Marshall, il faut imaginer Anne Roumanoff dans un très mauvais jour, ce qui n’est pas peu dire. Au bout du compte il n’y a que pour « Bataille dans les Yvelines » que la dimension scénique apporte réellement quelque chose, encore qu’on ait du mal à croire à Tonie Marshall en femme fatale.
Créée
le 4 sept. 2016
Critique lue 173 fois
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