le 16 juin 2025
Back-slide of Chuck
Le film est un triptyque construit à rebours. On commence par la fin : un premier tableau nous montre la fin du (d’un) monde où tout s’éteint doucement (plus d’internet ! Là c’est vraiment La Fin !)...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Bien sûr il y a tous les clichés des romans policiers traitant du détective privé : la nonchalance du héros, sa fidèle et jolie secrétaire secrètement amoureuse de lui, son acolyte en contraste, le whisky à flots et à toutes les heures, la vamp toxique (une constante chez James Hadley Chase) et même ici un long final tout en action cinématographique un peu raté.
Bien sûr que James Hadley Chase, dans le genre roman noir, n’a pas la densité d’un James Ellroy, ni la conscience politique d’un Thierry Jonquet, ni l’humour d’un Daniel Pennac, ni même la noirceur d’un Robin Cook, et pas l’once d’une critique sociale à la Manchette (Jean-Patrick). Mais disons quand même au passage que James Hadley Chase a écrit des romans aboutis comme « Pas d’orchidée pour Miss Blandish », « La chair de l’Orchidée », « Eva », entre autres.
Bien sûr il y a les erreurs et les approximations de la traduction vite faite mal faite propre à la Série Noire de Marcel Duhamel, et cela va du titre (« Figure it out for yourself » traduit [?] par « C’est le Bouquet » [c'est le cas de le dire !] ) à des expressions propres à l’anglais comme « pushing up daisies » qui s’interprète normalement en français par « manger les pissenlits par la racine » et qui devient chez le traducteur « on mangera les pâquerettes par la racine. »
Mais on se laisse porter quand même, c’est facile, on sait où on va, on sait ce qu’on lit. C’est un peu comme aller au Fast food, on n’en attend pas monts et merveilles, il ne viendrait à l’idée de personne de comparer cela avec un restaurant étoilé. C’est sur notre chemin (pour ma part j’ai trouvé le bouquin dans une boîte à livres) on y entre et voilà. On sait qu’on ne doit pas en faire une action quotidienne mais c’est un petit plaisir rapide (« Fast book ») un plaisir d’un instant. Certes cela ne donne pas lieu à une profonde satisfaction mais cela doit se faire sans honte et sans vergogne, parce que c’est quand même, je me répète, du plaisir.
Créée
le 17 mars 2025
Critique lue 2 fois
le 16 juin 2025
Le film est un triptyque construit à rebours. On commence par la fin : un premier tableau nous montre la fin du (d’un) monde où tout s’éteint doucement (plus d’internet ! Là c’est vraiment La Fin !)...
le 26 oct. 2025
Le livre de Peter Turchin exploite d’immenses données historiques (big data) couvrant quelque 10 000 ans d’histoire et des centaines de sociétés afin d'expliquer pourquoi de nombreux États se sont...
le 30 sept. 2025
Claire et Yves sont ingénieurs dans le nucléaire. Ils participent à des projets industriels démesurés. Le début du film donne la dimension des ambitions et montre bien la responsabilité des...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique