Putain je m'incline. Genre, ça fait un p'tit bout de temps que je fais mon sale gosse à dire que les romans Exprim' c'est chouette mais que le côté Little Miss Sunshine et romans pleins de trucs ambiance Sundance c'est pas ma came MAIS LÀ.
BAOUM.
On est dans le Colorado (si si j'te jure c'est pas des blagues), les fifties, bande de gosses à la Stand by me, Goonies et tout le bordel. Spielberg spirit. Genre le passage de la pré-adolescence à l'adolescence est hyper bien taillé. Moi j'ai trouvé en toucas.
T'as lu Le Mystère du lac de Robert McCammon ? Aussi joussif. Juré. Craché. (krpft).
Maintenant je vais te poser une question qui m'semble hyper importante si tu comptes lire le bouquin. T'as peur du croque-mitaine minou ? Et comme la bande son est plutôt Neil Young que Tino Rossi autant y aller franco. Tu penses quoi du...
BOOGEYMAN ???
Nan parce que si tu t'es chié dessus en regardant un milliard de fois ÇA (le film avec Tim Curry qui fait un cloune à la con) bah t'es bien parti pour aller t'acheter une autre fournée de pécu. Mec/Meuf, c'est HALETANT. T'imagines même pas.
On est passé un cran au dessus au niveau gore aussi chez Exprim. Et putain c'est bon.
À quoi on peut reconnaître une grande maison d'édition et un bon directeur de collection ? À la variété proposée minou, élargir le public, faire du bon mais pour que tout le monde y trouve son compte. Et LÀ BIM.
Deux ans pour écrire Colorado Train. Tu comprends pourquoi. Déjà il est mastard niveau poids/taille. Et l'histoire.
VLAN. T'en prends plein les dents. Tout et quand je dis tout je devrai plutôt écrire TOUT y est. On n'oublie rien et les quelques manques qu'il manque on s'en fout royal tellement ce roman est un kiff total.
La jonction PARFAITE entre la littérature cross-age et la littérature terreur à la King.
La bande de gosses doit faire face à un hobo mal luné qui s'est retourné le cerveau pendant la 2nde Guerre Mondiale en Europe. Un truc chanmax qui commence comme l'histoire d'Hannibal Lecter avec sa p'tite soeur, remember ? (moi oui tu peux pas test). Chaque personnage à une histoire qui tient la route, avec une personnalité attachante. La bande son est royale. Limite t'aurais pu t'attendre à ce qu'on colle une petite patte d'ours pour signaler une coédition (les afficionados comprendront, pour ti zot', démerbrouille toi wesh).
In the big rock candy mountains lalala lala lala nananady mountaaaains (parce que faut pas déconner y'a personne qui connait vraiment les paroles, dac ?).
Créée
le 3 juin 2020
Critique lue 88 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Colorado train
Un roman policier, voire d’horreur, avec une ambiance inquiétante et même un peu gore. L’intrigue se déroule en 1949 à Durango dans le Colorado. Nous sommes donc juste après la Seconde Guerre...
le 15 avr. 2020
Colorado train est un thriller jeunesse qui nous propose une enquête à hauteur d’enfants, mais avec un monstre digne des livres pour adultes. Avec de vrais scène s glauques et quelques images un peu...
le 7 nov. 2017
Du même critique
Comme pour chaque essai de Mona Chollet que j'ai pu lire, c'est assez difficile pour moi de donner mon avis sans passer par un vécu perso, d'assimiler chaque phrase, chaque situation en se comparant,...
Par
le 23 sept. 2021
13 j'aime
Comment soigner l’amertume ? C’est curieux comme le sujet d’un essai philosophique peut s’appliquer en temps réel au lecteur sur l’essai en lui-même. J’essaye de clarifier ; compte tenu de...
Par
le 16 janv. 2021
12 j'aime
2
Ce qu'est bien avec Nothomb, c'est quand ses histoires à problèmes de bourges qui s'occupent de bourges et qui se gargarisent de références littéraires de bourges, ça dure pas trois plombes. On...
Par
le 27 juil. 2020
12 j'aime
5
