Disgrâce
7.4
Disgrâce

livre de J. M. Coetzee ()

En 2016 j’ai passé un mois en Afrique du Sud dans le cadre d’un tour du monde. La première chose qui m’a frappée en arrivant à Johannesburg, ce sont les villas entourées de barbelés et marquées Armed response. Dans le centre de Joburg, le taxi a refusé de s’arrêter pour que j’aille chercher de l’argent à un distributeur. Pas de caricature toutefois : le pays est le plus souvent parfaitement sûr, je ne m’y suis jamais senti en danger. Il suffit d’éviter certains quartiers, comme un peu partout dans le monde en somme. Reste que la culture des armes m’a rappelé les Etats-Unis : en Afrique du Sud, on compte sur ses propres forces pour se défendre, de préférence à coup de fusil. Dès lors, la « mésaventure » dont est victime Lucy m’a semblé parfaitement crédible.

J’ai pu constater aussi que la fin de l’apartheid était loin d’avoir tout réglé : les Blancs conservent le pouvoir économique et pas une seule fois le propriétaire d’une des guesthouses dans lesquelles j’ai logé n’a été un(e) Noire. De quoi alimenter la rancœur tenace des Sud-africains de couleur. Peu de mélanges aussi entre Blancs et Noirs, dans les restos par exemple. En d’autres termes il n’y a plus discrimination, du moins inscrite dans la loi, mais une forme d’apartheid persiste… si ce mot signifie « séparation ».

L’après-apartheid est l’un des sujets de Disgrâce. L’un des sujets seulement. Coetzee tisse subtilement plusieurs niveaux de déchéances :
- la déchéance d’un homme, celle de David Lurie, ancien prof d’université, double évident de l’écrivain : disgrâce comme professeur, comme mari, comme amant, comme père ;
- la déchéance d’un groupe humain, les Blancs d’Afrique du Sud, à présent à la merci des Noirs détenteurs de la violence ;
- la déchéance humaine dans son ensemble enfin, qui se décline sur plusieurs sujets.

Disgrâce d’un homme

A 52 ans, David Lurie pense avoir trouvé la formule qui lui convient sur le plan sexuel : il voit régulièrement Soraya, une jeune prostituée qui lui donne toute satisfaction. On voit d’emblée que notre homme sait s'affranchir des opprobres de la morale. Mais un jour, Soraya ayant décidé de raccrocher, la machine bien huilée se grippe. C’est alors que David drague l’une des ses jeunes étudiantes, Mélanie Isaacs. Moi qui suis prof comme David et d’un âge proche, j’ai toujours été épaté qu’on ait ce culot-là… Bref, dans les livres ça marche, et il en fait sa maîtresse.

Mélanie n’est pas rétive, juste passive. Pas si éloignée finalement d’une prostituée. Page 32 :

Elle ne résiste pas. Elle se contente de se détourner : elle détourne les lèvres, elle détourne les yeux. Elle le laisse l’étendre sur le lit et la déshabiller : elle lui vient même en aide en soulevant les bras et les hanches. Elle est parcourue de petits frissons de froid ; dès qu’elle est nue, elle se glisse sous la couette comme une taupe qui creuse la terre et lui tourne le dos.
Ce n’est pas un viol, pas tout à fait, mais sans désir, sans le moindre désir au plus profond de son être. Comme si elle avait décidé de n’être qu’une chiffe, de faire la morte au fond d’elle-même le temps que cela dure, comme un lapin lorsque les mâchoires du renard se referment sur son col. De sorte que tout ce qu’on lui fait se ferait, pour ainsi dire, loin d’elle.

On notera le parallèle animalier (la taupe, puis le lapin), qui parcourt tout le roman, comme on va le voir. Mélanie ne s’oppose pas, elle vient même demander l’asile à David, pour relativiser encore l’accusation de harcèlement qui va toucher l’enseignant. Il faudra son petit copain pour la pousser à porter plainte.

Il y aurait eu tout à fait moyen de s’en tirer pour David. D’une part il n’y a pas eu viol, même pas harcèlement, tout juste peut-être abus de sa position dominante en tant qu’enseignant. D’autre part, l’Université, par corporatisme et sans doute par souci de l’image de l’établissement, est prête à tout pour arranger l’affaire : il suffirait que David fasse acte de contrition.

C’est là que ça coince : car David est chevaleresque, il préfère perdre son poste que demander pardon pour un acte qu’il juge guidé par son désir. Et comment se repentir de son désir ? Pour expliquer sa position, il raconte plus loin à sa fille l’histoire d’un chien que l’on battait pour le punir de sa libido, châtiment absurde et cruel à ses yeux. Page 106 :

On peut punir un chien, me semble-t-il, s’il désobéit ou, par exemple, se fait les dents sur une pantoufle. Un chien verra la justice de cette punition : il mange une pantoufle, on le bat. Mais le désir, c’est une autre histoire. Aucun animal ne verra de justice à se faire punir pour obéir à son instinct.

David se juge esclave d’Eros. Et en effet, à la fin du roman, alors qu’il s’est agenouillé devant la mère de Mélanie et sa sœur Désirée, il sent monter le désir pour cette dernière, encore plus jeune que Mélanie. L’érection jusque dans la génuflexion : comment mieux dire que l’on ne peut pas faire taire Eros ?

Dans un cours sur le poème Lara de Byron consacré au diable, Lurie demande à ses étudiants quelle sorte de créature est donc ce Lucifer, ce cœur fou ? Page 41 :

(…) Bien ou mal, il fait ce qu’il a envie de faire. Il n’agit pas selon un principe, il obéit à des impulsions, et l’origine de ses impulsions lui est obscure.
(…) Vous remarquerez qu’on ne nous demande pas de condamner cet être au cœur fou, cet être congénitalement contrefait. Au contraire, on nous demande de comprendre, on fait appel à notre sympathie. Mais la sympathie a des limites. Car, même s’il vit parmi nous, il n’est pas des nôtres. Il est exactement ce qu’il dit qu’il est : une chose, c'est-à-dire un monstre. Et Byron, en fin de compte, nous donne à penser qu’il sera impossible de l’aimer, au sens le plus profond, le plus humain du terme. Il sera condamné à la solitude.

Le professeur vient de brosser son propre portrait. Sa solitude, il l’a choisie, en assumant ce qu’il a fait : l’expérience Mélanie a causé sa disgrâce, il ne cherche pas à y échapper, ce que ne peuvent comprendre ses pragmatiques collègues de l’Université. C’est là que réside sa grandeur, son lyrisme, ce lyrisme dont il a, et c’est sa seule faute dit-il, manqué avec Mélanie. Ce n’est pas pour rien que David ne veut à présent plus qu’une chose, écrire un opéra sur Lord Byron et sa maîtresse Teresa. Et s’il parvient à être attachant pour le lecteur, c’est sans doute pour cet idéalisme tenace. J’ai pensé ici à Tomas, le héros de Kundera dans L’insoutenable légèreté de l’être, qui préfère lui aussi perdre son poste à l’Université que de signer l’aveu infâmant exigé par le régime. Le roman est de ce point de vue très sombre : celui qui veut faire fi des conventions et des impératifs moraux se condamne à la solitude.

La faute de David au regard de la société, c’est d’avoir refusé le verdict de son âge. Cette faute est largement intériorisée : dans sa liaison avec Mélanie, il a de fréquents accès de lucidité, où il a l’impression d’être avec sa fille. Il est tiraillé entre la revendication théorique d’obéir à son désir et la conscience que ce qu’il fait est répréhensible (page 36). Un sentiment aggravé par le rapprochement avec sa fille Lucy, qui suggère un inceste déguisé…

L’arrogant petit ami de Mélanie va faire fonction de justicier. Son temps est passé, comme il le lui signifie. Il n’a plus la grâce qui caractérise le jeune âge.

Déchu comme enseignant, déchu comme mari (son ex-femme l’infantilise et ne lui oppose qu’ironie et mépris), déchu comme amant, va-t-il au moins pouvoir endosser dignement son rôle de père ? C’est mal parti : Lucy ne l’appelle jamais « papa » (ce qui accentue l’ambiguïté avec Mélanie) et elle est plutôt froide avec lui. Elle ne fait aucun cas des conseils qu’il peut lui prodiguer.

Et puis survient le drame, d’une sécheresse impitoyable. Vol, saccage, viol collectif, massacre des chiens. Le plus terrible peut-être, est la position de David, impuissant, enfermé dans un cagibi alors que se déroule la forfaiture. Son rôle de père protecteur lui est dénié. Il le sera aussi après : jamais Lucy n’écoutera son père, qui lui propose soit de vendre sa ferme, soit d’émigrer en Hollande. A sa façon, Lucy aussi fait preuve de « lyrisme » : elle refuse de partir, et même de porter plainte pour le viol. Suprême ironie : alors que le faux viol, celui de David sur Mélanie, est puni, le vrai viol, celui de la bande sur Lucy, reste impuni. Lucy se comporte à la fois comme son père, rejetant tout pragmatisme pour affirmer sa volonté, à la fois comme Mélanie, choisissant de rester une victime passive. Le parallèle entre les deux « viols » pèse sur David tout au long du roman : il fait croître en lui le sentiment d’une faute concernant ses frasques avec l'étudiante, ce qui le mènera à s’excuser, enfin, auprès de la famille Isaacs.

Lucy est également devenue homosexuelle, ce qui revient à jeter un opprobre sur toute la gent masculine. A un moment terrible du récit, page 183, où elle se livre enfin, elle lui lance :

(…) Les hommes, le sexe, tu sais, rien ne m’étonne plus sur ce chapitre. Peut-être que pour les hommes, c’est plus excitant de haïr la femme. Tu es un homme, tu dois savoir ça mieux que moi.

En une phrase, Lucy a rejeté son père dans le camp indifférencié des mâles. Elle a plus de hargne envers lui qu’envers ses agresseurs (on va comprendre pourquoi dans la partie suivante, consacrée à l’Afrique du Sud) ! David ne peut, décidément être de son côté. Si Lucy, longtemps, refuse de s’épancher c’est parce que son père ne peut pas comprendre. Une distance qui ne date pas d’aujourd’hui : ainsi David découvre-t-il que sa fille a déjà à son compte un avortement, et qu’elle ne lui en avait rien dit.

Déchéance aussi, donc, en tant que père. La totale. Une chute cruelle, qui suscite la compassion du lecteur.

Disgrâce des Blancs

Comme toujours, qu’on pense par exemple à l’URSS, ce n’est pas parce qu’on met officiellement fin à un système que ce système cesse de produire ses effets. Il faut compter avec la « queue de la comète », qui peut s’étirer longuement dans le temps…

Le coin d’arrière-pays où Lucy s’est retirée, c’est un peu l’Afrique du Sud avant l’arrivée des colons. Ou plutôt, l'Afrique du Sud qui aurait retrouvé son état antérieur, celui d'avant les colons. Les lois de la campagne y règnent : on s’entraide, mais chacun poursuit avant tout son intérêt. Petrus, le voisin de Lucy, incarne l’évolution du pays. Petrus est noir, mais Coetzee ne le précise pas d’emblée (pas plus que pour les violeurs), c’est l’une des finesses du roman. Dans ces contrées soumises à présent à la loi du plus fort, Petrus va prendre le pouvoir : il est en effet le seul à pouvoir protéger Lucy. Qu’il connaisse le plus jeune des violeurs ne change rien aux yeux de la jeune femme, pragmatique : si elle veut rester ici, Petrus est la seule solution car il a « les codes » du lieu. J’ai pensé ici à L’homme qui tua Liberty Valence de John Ford, où John Wayne sauve cet idéaliste de James Stewart parce qu’il est adapté à l’environnement. Darwinesque.

Quitte à l’épouser, alors qu’il a déjà deux femmes ?… Là, j’ai trouvé que le roman allait un peu loin, de même qu’avec la grossesse de Lucy, qu’elle accepte comme le reste. Comme le dit David, la situation devient ridicule ! Et je n’ai pas totalement marché aux ultimes péripéties.

Ça ne se fait pas, objecte David… sous-entendu, « chez nous, les Occidentaux ». En Afrique du Sud, ce sont à présent les Noirs qui fixent les règles, et celles-ci ne sont pas très « civilisées ». Constat ou crainte paranoïaque de l’auteur ? On sait en tout cas que Coetzee immigrera peu après en Australie.

Quoiqu’il en soit, Petrus, qui était l’employé de Lucy, s’établit à son compte, bâtit sa maison et finit par devenir le maître de la jeune femme. Seul point où la jeune femme ne cède pas : sa maison reste un sanctuaire. Les Blancs d’Afrique du Sud sont-ils condamnés à défendre ainsi un pré carré, comme le vieux voisin dont Lucy pense qu’il finira par prendre une balle dans la peau ? Ce pourrait bien être la thèse de Coetzee. Et la raison de son exil australien.

Lucy accepte cet état de fait. Elle prend sur elle, d’une certaine façon, tout le mal qui a été fait aux Noirs pendant l’apartheid, considérant qu’il ne s’agit là qu’un retour de balancier. Ce qui l’a frappée, lors du viol, c’est l’espèce de haine brute qui entrait en elle comme un couteau. Cette haine vient-elle des hommes, comme elle le laisse entendre cruellement à son père, ou de la population noire ? Les deux, peut-être. Pour Lucy en tout cas, il faut expier le passé. Pas question de fuir en Hollande comme le lui suggère son père. Elle est en quelque sorte le bouc émissaire de l’apartheid, au sens biblique, l’animal qu’on sacrifie pour expier ses fautes.

Bien sûr, s'il s'émeut des ravages de l'après-apartheid, Coetzee ne défend pas pour autant le système inique de ségrégation : il constate simplement que le pays n’a pas fini d’en payer le prix.

Disgrâce de l’humanité

Le cas d'un homme, le sort d'un groupe humain, l'humanité tout entière : le champ du roman s'étend par cercles concentriques. A un niveau plus global, J.M. Coetzee dresse aussi dans son roman un portrait sombre, sans concession, de l’humanité.

Dans la première partie, il dénonce aussi bien le manque de culture et de curiosité de ses étudiants, la morgue de cette jeunesse, que la petitesse de ses collègues qui ne cherchent qu’à étouffer l’affaire, ou encore l’emprise de la bigoterie (sur la famille Isaacs), la veulerie du grand public qui se régale de sa mise à mort. Pas de place pour le lyrisme dans ce monde. Byron finira par y être oublié.

Dans la deuxième partie, chez sa fille Lucy, il constate avec effroi le retour à la loi de la jungle. Il s’émeut aussi du sort fait aux chiens. Ceux-ci incarnent le stade le plus bas de l’échelle sociale : les Blancs ont opprimé les Noirs, les hommes violent les femmes, les humains se débarrassent des chiens comme s’ils étaient des objets. Dans le très beau L’abattoir de verre, déjà, Coetzee faisait des animaux et du sort qu’on leur réserve un motif récurrent. Si, comme l'a dit je ne sais plus qui (Camus ?), le degré d'humanité d'une société se mesure à la façon dont elle traite les plus faibles, ce qu'elle fait aux chiens ne renvoie pas, ici, une image très flatteuse.

D’abord horrifié par ces rustauds de Bill et Bev Shaw, David va finir par proposer ses services. Bev, quand elle ne les stérilise pas, aide les chiens à mourir. Les chiens sont trop fertiles et leurs propriétaires veulent s’en débarrasser, laissant le soin à une structure bénévole de faire le sale boulot. Il y a deux manières de tuer les chiens : celle de la bande des trois violeurs, à bout portant avec un fusil, et celle de Bev et David, les entourant de d’affection. Page 101 :

- Ça ne vous dérange pas
- Oh que si ! Ça me dérange beaucoup. Mais je ne voudrais pas que ce soit fait par quelqu’un que ça ne dérange pas.

Quelle éloquence dans la concision chez Coetzee… Le parallèle entre chiens et humains est omniprésent dans le roman : il s’agit d’accompagner les chiens vers la mort comme certains le font pour les humains. Il y a un problème de surpopulation pour les chiens comme pour les humains, surtout en Afrique... Alors que les violeurs ont fécondé Lucy, David aide à stériliser les chiens. Au bout de son parcours, le dernier acte de David sera de porter un chien qu’il avait pris en affection sur la table d’euthanasie. Un acte d’amour, nous dit Coetzee.

Disgrâce n’est donc pas totalement sombre : il montre comment David va s’enrichir avec l’expérience amère de sa chute. Comme le lui lance le père de Mélanie, page 199 :

(…) la question n’est pas de savoir si l’on regrette. La question est de savoir ce que l’on a appris. La question est de savoir ce qu’on va faire maintenant qu’on regrette.

D’amateur de chair fraîche (il aime chez Mélanie ses petits seins pommés, parfaits [page 30] et son petit corps sans une once de graisse [page 195]), David va finir par accueillir le corps adipeux et vieillissant de Bev. Il voit au-delà de l’enveloppe charnelle. Il comprend, avec sagesse, qu’au cours de son existence chaque femme qui a partagé son lit lui a apporté quelque chose. Et le lecteur se dit que cette décadence pourrait bien avoir permis à David de croître en humanité. Ce sont les épreuves qui nous font grandir : toute disgrâce est peut-être une chance à saisir. Cette vérité-là, David ne l'a pas puisée dans le lyrisme de Byron, mais dans la réalité crue de la vie et de la mort. Dans les entrailles d'un chien.

Jduvi
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le 2 déc. 2022

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