Un petit livre brillant écrit par un philosophe-mathématicien de renom (prix Nobel d’ailleurs), qui vient fustiger le mythe du travail comme vertu en soi, comme Paul Lafargue avant lui, et replacer la beauté du loisir et de l’oisiveté sur le piédestal d’où elle était tombée depuis l’essor du capitalisme.
Une myriade de petites réflexions brillantes et parfois drôles, qui viennent annoncer plusieurs de nos réflexions contemporaines sur le travail et la production (on peut voir dans cet essai une première tentative de penser la décroissance…). On peut cependant regretter certains raccourcis dans le raisonnement qui peut parfois l’entacher (notamment sur la partie économique).