Je l’ai pris pour la couverture. Un chat, un titre intrigant, un auteur japonais. J’étais foutue d’avance. Amoureuse du Japon, passionnée de littérature japonaise, et fidèle servante des chats, je pensais tomber sur une petite pépite. J’en attendais beaucoup. Beaucoup trop, en fait.
L’idée est belle : un homme condamné qui peut prolonger sa vie en supprimant des choses du monde. Jusqu’au jour où le Diable lui propose d’effacer… les chats.
Un roman court qui veut parler de l’essentiel : la mort, l’amour, la mémoire, le sens de ce qu’on garde ou jette dans nos vies.
Et ça le fait. Mais sans éclat.
C’est doux, parfois juste, souvent simple. Trop simple pour moi.
Le style est fluide, ça se lit vite, mais ça reste en surface.
Certains moments m’ont touchée, surtout autour du lien à la mère et au chat. Mais globalement, j’ai attendu une émotion qui n’est jamais vraiment venue.
Et la fin, elle est fidèle à l’ensemble : logique, mais trop discrète. Trop ouverte. J’en espérais un peu plus, un peu plus fort, un peu plus profond.
Je ne regrette pas ma lecture. J’ai passé un bon moment. Mais je ne le garderai pas longtemps en mémoire.
Un petit rappel que la vie déborde de choses inutiles… mais que les chats, eux, ne le sont jamais.