Je suppose que Platon est l’un des philosophes les plus abordables ou en tout cas, le souvenir que j’en ai pour avoir parcouru très en diagonale quelques unes de ses oeuvres il y a bien longtemps. Nietzsche par exemple, je crois ne pas avoir tenu plus de deux paragraphes, ça devait être dans Zarathoustra. Mais bon voilà quoi.
Chez Platon, les raisonnements sont toujours présentés sous la forme de dialogues et la traduction très 19ème (le siècle, pas l’arrondissement… suis un peu, Kévin !) de Victor Cousin quoiqu’éventuellement ampoulée (va te faire ampouler si tu me crois pas) est d’une rare élégance. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne convient pas de relire certaines phrases plutôt deux fois qu’une pour suivre le cheminement de la logique des raisonnements.
Ici, il est donc question de définir le saint et l’impie, le juste et l’injuste… et notre bon vieux Socrate de mettre quelque peu en doute le sacré des dieux, car on le sait, Socrate était un athée admirable, ce qui le rend d’autant plus sympathique. Mais voilà que j’ai un peu oublié le propos de l’Euthyphron en fin de compte ; déjà que j’avais oublié à chaque pause entre deux lignes pendant la lecture son nom même : Euryphon ? Eutryphon ? Tryphon ? mais c’est donc toi, Tournesol ?!…
Pourtant, il s’agit d’un livre très court… (ouf !)… et avantage non négligeable, on peut le finir rapidement sans avoir rien compris, si, si. Mais à ma décharge, le sujet déjà barbant en soi ne m’a pas passionné outre mesure, je l’avoue !