Bonne entrée en matière.

Pas grand-chose à dire, c’est prenant et laisse présager d’une belle fresque d’intrigues géopolitiques intergalactiques.

Ça se lit facilement avec des ellipses qui permettent d’avoir une vision sur des dizaines de dizaines d’années rapidement à des instants clés de leur Histoire.

Je garde une réserve par rapport aux attentes que j’en aurais : qu’à un moment donné un focus se fasse sur une époque précise où on pourrait s’attacher à des personnages et + rentrer dans leur quotidien. J’imagine qu’on y viendra en s’appuyant sur la compréhension qu’on aura eu des mille années qui auront précédé.

J’attends aussi de mieux appréhender la cartographie de leur univers, des forces en présence, etc.

Beaucoup apprécié le concept de psychohistoire. Je suis partisane du destin. Je déteste ce mot et la connotation poétique de voie tracée pour un individu spécifique. Juste l’idée que tout ce qui est dans l’univers ne pouvait pas être autrement car il est ce qu’il est à cause d’une multitude de facteurs qui se sont rencontrés et qui ne pouvaient que donner ce résultat. Ainsi, de la même manière, son futur est « « « « tout tracé » » » » et si on était capable de gérer les milliards de données de tout ce qui l’impacte (au niveau moléculaire comme psychique, comme qu’importe) on serait capables de prédire son avenir.

Évidemment on n’en sera jamais capable, encore moins à un niveau individuel car ça supposerait de maîtriser toutes les données du monde entier de tous les individus jusqu’aux insectes ou à un niveau microscopique.

BREF. Du coup ce concept de psychohistoire dans lequel on prédit les grandes directions que prendra l’Histoire au travers d’analyses, de probabilités, de compréhension des mécanismes qui sous-tendent des décisions – bien qu’un peu illusoire – est sympathique.

J’attends évidemment de voir où ça va mener. Si les probabilités faites par Hari Seldon seront toutes réalisées ou si l’enjeu se verra dans des prises d’initiative imprévues. Ou encore si d’autres techniques viendront étoffer la manière dont cette « science » est conçue.

Le monde étant tellement complexe c’est clairement de la science-fiction.