Plus on connaît l’artiste, mieux on comprend son œuvre

J’ai beaucoup aimé le paradigme d’écriture du livre. Il se lit facilement et l’on en apprend beaucoup sur Miyazaki : sa culpabilité héritée de la guerre, liée notamment au rôle de son père dans l’industrie aéronautique, ou encore son côté très direct — parfois même dur — avec ses collaborateurs.
Isao Takahata est omniprésent, tout comme le producteur influent Toshio Suzuki. Sans oublier Joe Hisaishi, dont les musiques iconiques accompagnent les films de Miyazaki.

J’ai particulièrement apprécié la partie consacrée au Musée Ghibli, ainsi que les débuts de Goro Miyazaki, d’abord architecte paysagiste, avant de rejoindre le domaine de son père. On y découvre leurs tensions et la complexité d’une relation souvent conflictuelle.

Par son rythme de travail hors norme et sa résilience, Hayao Miyazaki force l’admiration. Je n’ai pas encore vu toutes ses œuvres, mais ce livre m’a donné envie d’y remédier, plus on connaît l’artiste, mieux on comprend son œuvre.