Amour administratif
Les premières pages sont les meilleures du livre : un genre de réécriture "+ 50 ans" du « Je me souviens » de Perec, qui est en réalité un "Nous nous souvenons" déguisé. Une fois cela passé, on...
Par
le 6 août 2013
1 j'aime
Pas très amateur, ni du langage "jeune", ni surtout de l'idéologie bien pensante en littérature, j'avais peu de chances d'être séduit par ce Jusque dans nos bras.
Surprise, heureuse surprise : Alice Zeniter a un style assez personnel, ses phrases ne manquent pas de souffle, elle emporte souvent l'adhésion. Agréable à lire aussi, ce qui ne gâche rien. C'est sans doute cette forme inspirée qui explique que j'aie pu me sentir concerné par les questions que soulève Alice Zeniter, malgré le caractère très politiquement correct du propos ("Hou ! Les vilains racistes ! Le vilain gouvernement ! ").
Je regretterai juste l'abus du passage du "tu" au "je" lorsque la narratrice s'exprime. Un poil artificiel et agaçant. Pour le reste, l'écriture a un charme certain. Une belle découverte pour moi.
Créée
le 12 sept. 2020
Critique lue 141 fois
Les premières pages sont les meilleures du livre : un genre de réécriture "+ 50 ans" du « Je me souviens » de Perec, qui est en réalité un "Nous nous souvenons" déguisé. Une fois cela passé, on...
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le 6 août 2013
1 j'aime
Deuxième roman d'une jeune auteure française, Jusque dans nos bras est une autofiction contemporaine sur le racisme et l'exclusion dans une société où devenir adulte en étant africain signifie la fin...
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le 20 oct. 2010
1 j'aime
Pas très amateur, ni du langage "jeune", ni surtout de l'idéologie bien pensante en littérature, j'avais peu de chances d'être séduit par ce Jusque dans nos bras. Surprise, heureuse surprise : Alice...
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le 12 sept. 2020
[Critique à lire après avoir vu le film]Il paraît qu’un titre abscons peut être un handicap pour le succès d’un film ? J’avais, pour ma part, suffisamment apprécié les derniers films de Cristian...
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le 6 oct. 2023
21 j'aime
5
Les Belges ont les frères Dardenne, les veinards. Les Anglais ont Ken Loach, c'est un peu moins bien. Nous, nous avons Robert Guédiguian, c'est encore un peu moins bien. Les deux derniers ont bien...
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le 4 déc. 2019
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Voilà un film déconcertant. L'argument : un père et sa fille vivent au milieu des bois. Takumi est une sorte d'homme à tout faire pour ce village d'une contrée reculée. Hana est à l'école primaire,...
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le 17 janv. 2024
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