Avec L’audacieux monsieur Swift, John Boyne nous embarque dans les coulisses cyniques du monde littéraire, entre charme, ambition et trahison. J’ai lu ce roman (presque) d’un trait… et je suis restée partagée. Si vous aimez les personnages manipulateurs et les fins immorales, vous allez vouloir en savoir plus.
Comment débute le livre ?
En 1988, à Berlin, un écrivain renommé, Erich, remarque un jeune serveur dans un bar. Il tombe sous son charme et ils deviennent amis. Ou plus exactement, Erich s’arrange pour que Maurice trouve un intérêt à sa compagnie en l’embauchant comme assistant.
Petit à petit, l’ex-serveur, assistant et apprenti écrivain, devient de moins en moins respectueux, sauf quand Erich lui parle de son passé en Allemagne à la fin des années 1930. À cette époque sombre, même des gens bien ont commis ou laissé commettre des atrocités, du pain bénit pour l’écrivain sans imagination qu’est Maurice.
Une fois que Maurice connaît le secret d’Erich, il passe à autre chose (un autre mentor, écrivain reconnu lui aussi) et publie un livre sur la vie d’Erich en le citant nommément. Succès éditorial pour Maurice, ruine de la réputation d’Erich.
Qu’en ai-je pensé ?
Si vous aimez les intrigues qui se basent sur un personnage principal psychopathe, vous devriez aimer ce livre. En revanche, une fois le premier succès littéraire mal acquis, j’ai aussitôt imaginé que Maurice continuerait sur sa lancée. La question : jusqu’où ne m’ayant pas vraiment passionné, j’ai donc ressenti peu de tension.
Le monde de l’édition, dans sa recherche de succès littéraire… et rentable, a inspiré à John Boyne un switch final, totalement immoral. Cette fois-ci, j’ai été surprise.
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