SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

L'Homme posthume
6.3
L'Homme posthume

livre de Jake Hinkson (2012)

Une chose est sûre quand tu bouffes un Jake Hinkson c’est que tu dois t’attendre à ce que le petit personnel de Dieu s’en prenne plein la gueule. (cf. L'Enfer de Church Street, un polar noir qui dépote comme il faut).


Cette fois-ci un pasteur, fraîchement ressuscité après qu’il a voulu en finir avec la vie, se retrouve embrigadé dans un plan foireux à coups de cachetons à refourguer, épaulée d’une jolie fille tatouée, d’un gourou aux cheveux rouges et de jumeaux un peu fâché avec la géméllité.


Niveau scénar’ dit comme ça, on se dit que c’est du tout cuit, le thème de la Rédemption déjà vue mais là où je t’arrête tout de suite, c’est que l’histoire du pasteur te vient petit à petit, toujours en respectant ce côté brumeux, rendant l’employé divin quasiment neurasthénique. Un peu comme Slevin tu vois ? Du moins dans les faits. Dans sa tête ça bouillonne, ça stresse, ça a des pulsions et t’as intérêt à protéger la petite peau que y’a à coté de tes ongles parce que m’est avis que tu vas bouffer de la chair vu la petite pression que ce polar envoie.


C’est sombre, court, efficace, avec quelques réflexions sur la religion qui sont loin d’être idiotes.


Pas d’surprise pour moi, c’est VALIDÉ !

LouKnox
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Harder, better, stronger. Gallmeister (mon Amérique coup de coeur)

Créée

le 2 juin 2020

Critique lue 50 fois

Lou Knox

Écrit par

Critique lue 50 fois

D'autres avis sur L'Homme posthume

L'Homme posthume

L'Homme posthume

le 2 juin 2020

Critique de L'Homme posthume par Lou Knox

Une chose est sûre quand tu bouffes un Jake Hinkson c’est que tu dois t’attendre à ce que le petit personnel de Dieu s’en prenne plein la gueule. (cf. L'Enfer de Church Street, un polar noir qui...

L'Homme posthume

L'Homme posthume

le 26 févr. 2016

Critique de L'Homme posthume par Cédric Moreau

Jake Hinkson est originaire de l'Arkansas. Né en 1975, ce fils de prêcheur baptiste a commencé à boire à l'âge de trente ans. Il vit aujourd'hui à Chicago avec sa femme et un chat qui le regarde...

Du même critique

Tant que le café est encore chaud

Tant que le café est encore chaud

le 11 oct. 2021

Critique de Tant que le café est encore chaud par Lou Knox

Hm. Je suis un brin emmerdé minou. Tu vois y'a tous les ingrédients pour que ce livre suscite une petite curiosité ; des voyages dans le temps, un café, l'histoire de quatre femmes qui vont profiter...

Réinventer l'amour

Réinventer l'amour

le 23 sept. 2021

Critique de Réinventer l'amour par Lou Knox

Comme pour chaque essai de Mona Chollet que j'ai pu lire, c'est assez difficile pour moi de donner mon avis sans passer par un vécu perso, d'assimiler chaque phrase, chaque situation en se comparant,...

La Végétarienne

La Végétarienne

le 14 mars 2021

Critique de La Végétarienne par Lou Knox

Ce titre est un petit leurre. On met du temps à s'en rendre compte parce que l'histoire commence belle et bien sur le changement de régime de Yonghye, régime qu'elle suit comme une évidence depuis...