C'est une surprise.
Enfin pas quand on y réfléchit parce que si on connaît bien David Vann on sait très bien qu'il a déjà dépassé le stade de maître dans sa façon de créer des tragédies grecques.
J'ai rien envie de vous dire pour que vous vous retrouviez autant sur le cul que moi je m'y trouve là tout de suite 7min49 après avoir fini ce petit monstre.
Pour les lecteurs de Sukkwan Island vous vous souvenez de la boule dans le ventre que vous avez eu à un certain passage du bouquin ? (mais si tu sais, celle qui t'as probablement donné envie de fracasser ton livre contre le mur, pour le reprendre et poursuivre le fil de ta lecture en te disant que décidément putain putain c'est pas possible putain).
Bah vous z'avez pu qu'à lire L'Obscure clarté de l'air. À en prendre plein la gueule, plein les tripes. À satisfaire votre besoin de poésie, de violence, de.
Y'a des auteurs qui s'essayent à plein d'exercices de style, qui prennent des risques et qui se foirent en perdant un peu de leur lectorat. Et puis y'a David Vann qui fait totalement l'inverse.
Ce livre.
Est une.
Véritable tuerie.
Lisez-le et revenez-en.