La première partie manque un peu de direction. Après un passage par Waterloo, c'est des histoires de cour, où les intrigues amoureuses se mêlent aux intrigues politiques, sans qu'un enjeu n'émerge clairement.
L'histoire s'engage franchement dans la deuxième partie, qui monte en puissance grâce à une narration tout en maîtrise. Les péripéties s'enchaînent gaiement, et les cent cinquante dernières pages sont un régal.
Malheureusement, la fin est bâclée : le narrateur nous la livre en accéléré, résumant trois années en quatre pauvres petites pages.
En somme, un bon roman, particulièrement bien écrit.