J'ai quand même un peu de mal aussi à comprendre les fanatiques de Stendhal, ces fameux happy one, ces âmes sensibles, qui semblent capables, à la lecture de leur messie, de connaître un plaisir qui m'est à moi étranger. J'ai l'impression de comprendre un peu ce qui fait le charme de Stendhal, mais pas complètement. Parfois, je m'ennuie, souvent même. Je me demande toujours : mais pourquoi les mecs tiennent-ils absolument à faire d'aussi longs romans ? Et où trouvent-ils le courage de se rasseoir tous les matins à leur bureau pour reprendre le fil du récit qu'ils ont laissé la veille ? Je sais pas. Ils doivent vraiment se prendre pour des écrivains.