J’avoue être restée perplexe devant cette œuvre d’Haruki Murakami. Beaucoup de questions restent sans réponses (je n’aime pas trop, et il y en a vraiment beaucoup, beaucoup). J’ai pourtant bien retrouvé la lenteur japonaise dans les descriptions minutieuses. Le Commandeur est toujours là, avec ses soixante centimètres, son épée miniature et sa curieuse façon de parler. « L’ami » du narrateur que le Commandeur appelle « le jeune Menshiki » garde son mystère. Mais, mais, je n’ai rien compris à la nécessité de l’épreuve subie par le narrateur à la fin du livre. C’est symbolique, je n’en doute pas une seconde, mais symbolique de quoi (de quoi dans le contexte du roman, sinon, j’ai quelques idées) ?


Bref, à vous de voir, j’aurais tendance à vous le recommander, sauf si 1Q84 ou Kafka sur le rivage vous ont profondément ennuyés (j’ai adoré). En tout cas, je vous déconseille de commencer par celui-là.


Créée

le 26 déc. 2024

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