La République est un pavé qui met en scène un philosophe, Socrate, qui réfléchit tout haut sur la notion de justice et de cité et qui propose d'instaurer un système où les inaptes seraient purgés, la censure exercée, où les gardiens de la cité seraient des musiciens gymnastes. Le sage parle un peu tout seul, des side-kicks se cantonnent à ponctuer ses diatribes de "bien entendu", "comment autrement", "tu as tellement raison".
J'ai lu avec un demi-sourire le mégalo que j'imaginais sur sa caisse en bois à haranguer les passants. Quelques fulgurances résonnent encore avec notre monde, noyées dans un exercice de pensée idéaliste.