Un réel penseur de notre modernité, très proche d' un film comme Fight Club !

Bonjour à tous,


« Contempler des monceaux de nourriture durable, n'est-ce point voir du temps de reste et des actes épargnés ? Une caisse de biscuits, c'est tout un mois de paresse et de vie. »
( Paul Valéry )


Me voilà aujourd'hui avec ce livre, primordial ! Oui ! Parfaitement. Pour deux raisons. C' est que c' est philosophique et, relativement, abordable, pour un néophyte. Et que ça modifiera votre vision du monde, je pense. Ce livre va vous nourrir, profondément. Croyez moi, amis lecteurs !


Mais, passons à l' essentiel.


Ouvrage post soixante-huitard, La société de consommation propose une réflexion novatrice sur cette idéologie qui se répand aujourd'hui sur la quasi-totalité de la planète.


Visionnaire, Baudrillard semblait avoir compris que la société de consommation déclinerait et finirait par se mordre la queue très rapidement. Après avoir vécu pendant des millénaires dans une société constituée d'hommes, voilà que nous vivons depuis peu dans une société principalement constituée d'objets. Leur cycle de vie est court : de l'achat jusqu'à la destruction en passant par l'utilisation (facultative), les objets doivent se renouveler avec frénésie, et pour justifier les achats compulsifs, le dogme du plaisir et du jouir-à-tout-prix a été établi comme moteur du système.


« A proprement parler, les hommes de l'opulence ne sont plus tellement environnés, comme ils le furent de tout temps, par d'autres hommes que par des OBJETS. Leur commerce quotidien n'est plus tellement celui de leurs semblables que, statistiquement selon une courbe croissante, la réception et la manipulation de biens et de messages, depuis l'organisation domestique très complexe et ses dizaines d'esclaves techniques jusqu'au « mobilier urbain » et toute la machinerie matérielle des communications et des activités professionnelles, jusqu'au spectacle permanent de la célébration de l'objet dans la publicité et les centaines de messages journaliers venus des mass média, du fourmillement mineur des gadgets vaguement obsessionnels jusqu'aux psychodrames symboliques qu'alimentent les objets nocturnes qui viennent nous hanter jusque dans nos rêves. »
« Il n'est pas question pour le consommateur, pour le citoyen moderne de se dérober à cette contrainte de bonheur et de jouissance, qui est l'équivalent dans la nouvelle éthique de la contrainte traditionnelle de travail et de production. L'homme moderne passe de moins en moins de temps de sa vie à la production dans le travail, mais de plus en plus à la production et innovation continuelle de ses propres besoins et de son bien-être. Il doit veiller à mobiliser constamment toutes ses virtualités, toutes ses capacités consommatives. S'il l'oublie, on lui rappellera gentiment et instamment qu'il n'a pas le droit de ne pas être heureux. Il n'est donc pas vrai qu'il soit passif : c'est une activité continuelle qu'il déploie, qu'il doit déployer. Sinon, il courrait le risque de se contenter de ce qu'il a et de devenir asocial. »


Pourtant, Baudrillard n'y voit là qu'une justification facile pour couvrir la véritable nature de la société de consommation : il ne s'agit en réalité de rien d'autre qu'une société de différenciation à travers laquelle les hommes s'expriment dans un nouveau langage, celui des objets.
« Les différences « personnalisantes » n'opposent plus les individus les uns aux autres, elles se hiérarchisent toutes sur une échelle indéfinie, et convergent dans des modèles à partir desquels elles sont subtilement produites et reproduites. Si bien que se différencier, c'est précisément s'affilier à un modèle, se qualifier par référence à un modèle abstrait, à une figure combinatoire de mode, et donc par là se dessaisir de toute différence réelle, de toute singularité, qui, elle, ne peut advenir que dans la relation concrète, conflictuelle, aux autres et au monde. »


La société de consommation est un nouveau mode de communication. Plus des que objets, nous achetons des signes, des symboles qui nous réfèrent à un modèle et à travers lequel nous rejoignons une communauté ou une manière de penser. C'est la raison pour laquelle la consommation est un cycle sans fin. Les besoins de l'homme en tant qu'être social sont intarissables, et ce sont eux qui constituent le moteur de la société de consommation, davantage que la sensation d'un manque objectif.


Dissimuler tout cela sous le couvert du désir est néfaste, surtout lorsque l'on nous fait croire que celui-ci est bon par nature. C'est oublier toute l'ambivalence du désir, que nous ressentons mais que nous ne comprenons pas. La violence, l'agressivité et la fatigue des victimes de la société de consommation découleraient de cette ignorance. Lorsque rien d'extérieur à la personne ne peut servir d'exutoire à sa violence, celle-ci ne peut s'en prendre qu'à elle-même.
« Les moralistes […] parlent tous de culpabilité. […] Or, il est clair que cette culpabilité […] s'approfondit […] au fil de l'abondance. Un gigantesque processus d'accumulation primitive d'angoisse, de culpabilité, de refus, court parallèlement au processus d'expansion et de satisfaction, et c'est ce contentieux qui alimente la subversion violente, impulsive, les acting-out meurtriers contre l'ordre même du bonheur. […] La culpabilité, le « malaise », les incompatibilités profondes sont au coeur du système actuel lui-même, et produits par lui au fil de son évolution logique. / Forcée de s'adapter au PRINCIPE DE BESOIN, au PRINCIPE D'UTILITE (principe de réalité économique), c'est-à-dire à la corrélation toujours pleine et positive d'un produit quelconque (objet, bien, service) et d'une satisfaction, par indexation de l'une sur l'autre, contrainte à cette finalité concertée, unilatérale et toujours positive, toute la négativité du désir, autre versant de l'AMBILVALENCE [économistes et psychologues vivent d'équivalence et de rationalité : ils postulent que tout s'accomplit dans l'orientation positive du sujet vers l'objet dans le besoin. Si celui-ci est satisfait, tout est dit. Ils oublient qu'il n'y a pas de « besoin satisfait », c'est-à-dire quelque chose d'achevé, où il n'y ait que de la positivité, ceci n'existe pas, il n'y a que du désir, et le désir est ambivalent], donc toute cette postulation inverse est laissée pour compte, censurée par la satisfaction même (qui n'est pas la jouissance : la jouissance est, elle, ambivalente) et, ne trouvant plus à s'investir, cristallise en un gigantesque potentiel d'angoisse. »


Le message de Baudrillard est fataliste. Impossible d'échapper à la société de consommation. Sa dénonciation ne se réfère qu'à elle, les marginaux sont uniquement des individus qui en exacerbent certains traits particuliers, et la volonté de consommer « différemment » est un signe sur-ostentatoire.
« Certes, l'homme riche qui conduit sa 2CV n'éblouit plus, c'est plus subtil : il se surdifférencie, il se surdistingue par la manière de consommer, par le style. Il maintient absolument son privilège en passant de l'ostentation à la discrétion (surostentatoire), en passant de l'ostentation quantitative à la distinction, de l'argent à la culture. »


La société du divertissement et les mass media n'échappent pas à la règle. Là où l'on croit pouvoir échapper un peu aux contraintes et à la pression exercée par la société de consommation, nous nous retrouvons à nouveau confrontés aux impératifs du bien-paraître (rien de nouveau ici. Depuis le « temps de cerveau disponible », et même bien avant, nous étions déjà au courant).
« Pour des millions de gens sans histoire, et heureux de l'être, il faut déculpabiliser la passivité. Et c'est ici qu'intervient la dramatisation spectaculaire par les mas médias (le fait divers/catastrophe comme catégorie généralisée de tous les messages) : pour que soit résolue cette contradiction entre morale puritaine et morale hédoniste, il faut que cette quiétude de la sphère privée apparaisse comme valeur arrachée, constamment menacée, environnée par un destin de catastrophe. Il faut la violence et l'inhumanité du monde extérieur pour que non seulement la sécurité s'éprouve plus profondément comme telle (cela dans l'économie de la jouissance), mais aussi pour qu'elle se sente à chaque instant justifiée de se choisir comme telle (cela dans l'économie morale du salut). »


Toutefois, l'ouvrage de Baudrillard est salutaire car il met en lumière de nombreux rouages de ce système, et c'est peut-être dans la lucidité que nous pourrons espérer trouver un peu plus d'indépendance vis-à-vis du monde des objets. Balayant toutes les facettes de cette société sur un ton clair, illustré de nombreux cas concrets et faisant références à de nombreux autres penseurs des sociétés modernes (Galbraith, Sahlins, Chombart de Lauwe…), ce livre ouvre les yeux et propose une explication cohérente au malaise qui caractérise la société de consommation.


Quelques passages qui ont retenus mon attention…
Critique de la croissance et du choix de ses critères :
« Dégradation du cadre collectif par les activités économiques : bruit, pollution de l'air et de l'eau, destruction des sites, perturbation des zones résidentielles par l'implantation de nouveaux équipements (aéroports, autoroutes, etc.). L'encombrement automobile a pour conséquence un déficit technique, psychologique, humain, colossal : qu'importe, puisque le suréquipement infrastructurel nécessaire, les dépenses supplémentaires en essence, les dépenses de soins aux accidentés, etc., tout cela sera quand même comptabilisé comme consommation, c'est-à-dire deviendra, sous le couvert du produit national brut et des statistiques, exposant de croissance et de richesse ! »


Elle ne sera jamais une société d'abondance :
« La société de croissance résulte dans son ensemble d'un compromis entre des principes démocratiques égalitaires, qui peuvent s'y soutenir du mythe de l'Abondance et du Bien-être, et l'impératif fondamental de maintient d'un ordre de privilège et de domination. […] L'égalisation tendancielle des revenus […] est nécessaire à l'intériorisation des processus de croissance, laquelle, nous avons vu, est tactiquement reconductrice de l'ordre social, lequel est une structure de privilège et de pouvoir de classe. Tout ceci désigne les quelques symptômes de démocratisation comme alibis nécessaires à la viabilité du système. »
« […] la société de croissance est le contraire d'une société d'abondance. C'est qu'avant d'être une société de production de biens, elle est une société de production de privilèges. Or, il y a une relation nécessaire, définissable sociologiquement, entre le privilège et la pénurie. Il ne saurait (en quelque société que ce soit) y avoir privilège sans pénurie. Les deux sont structurellement liés. Donc, la croissance, à travers sa logique sociale, se définit paradoxalement par la reproduction d'une pénurie structurelle. Cette pénurie n'a plus le même sens que la pénurie primaire (la rareté des biens) : celle-là pouvait être considérée comme provisoire, et elle est en partie résorbée dans nos sociétés, mais la pénurie structurelle qui s'y substitue est, elle, définitive, car elle est systématisée comme fonction de relance et stratégie de pouvoir dans la logique même de l'ordre de la croissance. »
La consommation comme travail social :
« Encore une fois, la consommation est un travail social. le consommateur est requis et mobilisé comme travailleur à ce niveau aussi […]. Il ne faudrait quand même pas demander au « travailleur de la consommation » de sacrifier son salaire (ses satisfactions individuelles) pour le bien de la collectivité. Quelque part dans leur subconscient social, les millions de consommateurs ont une espèce d'intuition pratique de ce nouveau statut de travailleur aliéné, ils traduisent donc spontanément comme mystification à l'appel de la solidarité publique, et leur résistance tenace sur ce plan ne fait que traduire un réflexe de défense politique. L' « égoïsme » forcené du consommateur, c'est aussi la subconscience grossière d'être, en dépit de tout le pathos sur l'abondance et le bien-être, le nouvel exploité des temps modernes. »
Critique du système « social » :
« Grâce à ses prélèvements et à ses transferts économiques, l'instance sociale (c'est-à-dire l'ordre établi) se donne le bénéfice psychologique de la générosité, se donne comme instance secourable. Tout un lexique maternel, protectionniste désigne ces institutions : Sécurité sociale, assurances, protection de l'enfance, de la vieillesse, allocations chômage. Cette « charité » bureaucratique, ces mécanismes de « solidarité collective » -et qui sont tous des « conquêtes sociales » - jouent ainsi, à travers l'opération idéologique de redistribution, comme mécanisme de contrôle social. […] D'une pierre deux coups : le salarié est bien content de recevoir sous les apparences du don ou de la prestation « gratuite » une partie de ce dont il avait été auparavant dessaisi. »
Pour terminer, un superbe éloge de la fatigue contemporaine :
« […] la fatigue est une contestation larvée, qui se retourne contre soi et s' « incarne » dans son propre corps parce que, dans certaines conditions, c'est la seule chose à laquelle l'individu dépossédé puisse s'en prendre. de la même façon que les Noirs qui se révoltent dans les villes d'Amérique commencent par brûler leurs propres quartiers. La vraie passivité est dans la conformité joyeuse au système, chez le cadre « dynamique », l'oeil vif et l'épaule large, parfaitement adapté à son activité continuelle. La fatigue, elle, est une activité, une révolte latente, endémique, inconsciente d'elle-même. »


Pour Baudrillard, la consommation est le trait majeur des sociétés occidentales, la “réponse globale sur laquelle se fonde tout notre système culturel“. La thèse de Baudrillard est simple : la consommation est devenue un moyen de différenciation, et non de satisfaction. L’homme vit dans et à travers les objets qu’il consomme. Mieux même, ce sont les objets qui nous consomment. En corollaire de cette thèse fondamentale, Baudrillard argue que l’objectivation des relations sociales, celle du corps et des individus, ont pris le pas sur le sujet. Le monde réel a disparu selon lui, remplacé par des signes du réel, venant donner l’illusion du vrai monde.


Si l’homme moderne s’est construit grâce aux objets qu’il a crée (cf. Descartes “se rendre comme maître et possesseur de la nature“), l’homme de la société de consommation vit dans une abondance, une surabondance de produits et d’objets qui finissent par le posséder. Dans ce culte de la profusion, dont les magasins ou moles américains sont les archétypes, les individus doivent y trouver leur accomplissement, le seul salut offert par la modernité.
La société de consommation vit dans un mouvement contradictoire, dialectique : créer des objets pour s’accomplir, puis les détruire pour exister. Ceci accroît la dépendance de l’homme à l’égard de la matière (“La société de consommation a besoin de ses objets pour être et plus précisément elle a besoin de les détruire“)


Par rapport à la philosophie classique (de Kant à Husserl), où le sujet constitue l’objet, la pensée de Baudrillard pose qu’aujourd’hui, c’est l’objet qui fait exister le sujet. Il s’agit donc, à nouveau, d’une sorte de révolution copernicienne, à l’envers.


Retenons quelques citations de l’œuvre du sociologue Baudrillard :


Baudrillard et les mythes :


– “Comme le société du Moyen-Age s’équilibrait sur Dieu et le diable, la nôtre s’équilibre sur la consommation et sur sa dénonciation”


Baudrillard et la publicité :


– “La publicité tout entière n’a pas de sens, elle ne porte que des significations. Ces significations (et les conditions auxquelles elles font appel) ne sont jamais personnelles, elles sont toutes différentielles, elles sont marginales et combinatoires. C’est-à-dire qu’elles relèvent de la production industrielle des différences, par quoi se définirait, je crois, avec le plus de force le système de la consommation”


Baudrillard, le consommateur et les masses :


– “Revenu, achat de prestige et surtravail forment un cercle vicieux et affolé, la ronde infernale de la consommation, fondée sur l’exaltation de besoins dits “psychologiques”, qui se différencient des besoins “physiologiques” en ce qu’ils se fondent apparemment sur le “revenu discrétionnaire” et la liberté de choix, et deviennent ainsi manipulables à merci”


– “Les masses sont l’inertie, la puissance du neutre”


– “Le consommateur vit comme liberté, comme aspiration, comme choix ses conduites distinctives, il ne les vit pas comme contrainte de différenciation et d’obéissance à un code”


Baudrillard et la culture :


– “Les besoins des classes moyennes et inférieures sont toujours, comme les objets, passibles d’un retard, d’un décalage dans le temps et d’un décalage culturel par rapport à ceux des classes supérieures. Ce n’est pas l’une des moindres formes de la ségrégation en société “démocratique”


Baudrillard, le terrorisme, et le 11-Septembre :


– “Le terrorisme est immoral. L’événement du World Trade Center, ce défi symbolique, est immoral, et il répond à une mondialisation qui est elle-même immorale. […] Nous croyons naïvement que le progrès du Bien, sa montée en puissance dans tous les domaines (sciences, techniques, démocratie, droits de l’homme), correspond à une défaite du Mal. Personne ne semble avoir compris que le Bien et le Mal montent en puissance en même temps, et selon le même mouvement. Le triomphe de l’un n’entraîne pas l’effacement de l’autre, bien au contraire.”


Baudrillard et la rationalité économique :


– “La comptabilisation de la croissance [est le] plus extraordinaire bluff collectif des sociétés modernes. D’une opération de “magie blanche” sur les chiffres, qui cache en réalité une magie noire d’envoûtement collectif. Nous parlons de la gymnastique absurde des illusions comptables, des comptabilités nationales. Rien n’entre là que les facteurs visibles et mesurables selon les critères de la rationalité économique – tel est le principe de cette magie. A ce titre, n’y entrent ni le travail domestique des femmes, ni la recherche, ni la culture – par contre peuvent y figurer certaines choses qui n’ont rien à y voir, par le seul fait qu’elles sont mesurables. De plus, ces comptabilités ont ceci de commun avec le rêve qu’elles ne connaissent pas le signe négatif et qu’elles additionnent tout, nuisances et éléments positifs, dans l’illogisme le plus total (mais du tout innocent)”.


Voilà un condensé de ce livre fabuleux !


Sur ce, portez vous bien. Lisez ce livre. Il est absolument brillant ! Je vous le conseille vivement ! La lecture éclaire notre jugement politique, et le rend moins manipulable. Continuez à lire. Ne vous arrêtez jamais. Tcho. @ +.

ClementLeroy
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le 20 juil. 2016

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San  Bardamu

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