J'avais lu peu de roman contemporain jusqu'à là - enfin trois ou quatre genre l'insoutenable légèreté de l'être - Mais celui-la doit être le meilleur. Roth va donc nous parler de la société américaine post-seconde guerre mondiale et post-Vietnam - pendant l'affaire Lewinsky. Un professeur va être accusé de rascisme et démissionné puis on va connaitre son histoire et celle des qu'il a cotoyer... d'abord il n'y a que peu de jugement moral... pas trop de manichéisme... personne n'est totallement condamné a être un tocard entièrement. Si j'ai bien compris la tâche serait en gros la part de l'homme que le puritanisme américain d'après-guerre voulait gommer - et evidément...c'est impossible - et on voit bien que cette "tâche" l'amérique la aussi produit avnt de vouloir la gommer ( exemple avec les réscapés du Vietnam ). Cette absence de jugement et de condamnation cela aurait pu donner quelque chose d'un peu kitsh du genre " dérrière chaque méchant... il y a un coeur qui souffre... et il faut sauver se petit coeur OUAIII "... mais non... on sait que les perso peuvent être des connard... mais cela donne aussi des passage magnifique ou l'on ne va excuser leur comportement, pas chercher a expliquer mais quelque'chose d'autre genre juste savoir ce qui c'est passer avant.
Les passages les plus beau selon moi sont ceux sur Les Farley ( qui est quand même un boug qui tabassent sa femme ), réscapés du Vietnam et Roth va parfaitement nous retranscrire ses pensées...Bon je suis pas très doué pour expliquer cela donc autant mettre un passage :
Presque jusqu'à Northampton - à la fin les gard tiennent plus, ils le baillonent -, Farley creuse, creuse dans la nuit. Et le matin, quand il se reveille, il s'épercoit qu'il a couché dans la tombe d'un mec mec, avec les asticots. "S'il vous plait, il crie, arretez, j'en peux plus ! pas ça! pas ça !". Alors ils ont pas le choix, faut bien le boucler. A l'hopital des Vétérans - un endroit ou il a fallu l'emmener de force et d'ou il n'arrete pas de fuger, depuis des années, depuis toujours.
"C'est la facture. Tout se paie. J'arretais pas de penser au Vietnam. Toutes les fois ou j'ai cru que j'étais mort. C'est comme ça que je me suis mis à comprendre que je peux pas mourir. Pour la bonne raison que je suis déja mort au Vietnam. Je suis un homme mort, bordel !"
Voilà donc un bon bouquin actuel - je le mettrai même au dessus de Kundera très très objectivement.