Le Crépuscule d’une idole n’est pas seulement un réquisitoire contre Freud ; c’est une méditation sur la crédulité moderne. Dans une époque qui a remplacé les prêtres par des analystes, Onfray rappelle que le besoin de croire reste intact !
Freud, en prétendant soigner les âmes, a simplement déplacé le sacré.
Nietzsche voulait que l’homme apprenne à danser au bord du gouffre ; Freud lui a demandé de s’y allonger.
Entre le divan et le soleil, Onfray choisit la lumière tragique de Dionysos.
Son ouvrage, à la fois pamphlet, confession et traité philosophique, prolonge la vieille querelle entre l’esprit qui croit et le corps qui sait.
Et si, au fond, la véritable psychanalyse n’était pas celle de Freud, mais celle qu’Onfray inflige à Freud lui-même ? Un retour du refoulé philosophique, celui du corps, du désir et de la vie ?