De multiples destins se mêlent dans ce roman. Tout d’abord on fait la connaissance de Jonathan et de Ryan, qui ont douze ans, sont jumeaux, et orphelins depuis 6 mois suite à la mort de leurs parents
lors d’un étrange accident. Le roman commence fort car la scène d’ouverture nous décrit les garçons fuyant une menace omniprésente dans la petite ville où ils avaient élus domicile. Bourgade qui semble désertée, à l’exception de créatures de cauchemars qui sont à leur recherche. On suit également Marie qui a échappé à un étrange centre dans lequel on lui a fait subir des expériences dont elle ne garde que de vagues souvenirs qu’elle essaie tant bien que mal de faire ressurgir durant sa fuite matinale à travers Paris. Et enfin Sergueï qui s’échappe d’un asile psychiatrique grâce à une jeune fille à la force surhumaine. Tous seront sauvés par cette jeune fille à la force surdéveloppée qui fait partie de l’Agence Lovecraft et dont les protagonistes feront la connaissance dans la seconde partie du livre.
Le roman est court, il se lit vite et il est parfait pour de faibles lecteurs dès 12 ans. Il s’agit du tome de présentation de l’Agence Lovecraft, une sorte de société secrète luttant pour la survie des humains contre des créatures millénaires. Il y a beaucoup de rythme, les péripéties s’enchaînent le rendant très haletant, et je l’ai trouvé au départ presque plus tourné action qu’horreur. Le livre est un très bel objet, avec une belle couverture et un beau papier épais. A titre personnel je n’ai pas été subjuguée mais je pense qu’il pourra plaire aux ados adeptes de ce genre-là.
Dès 12 ans.
Science-fiction
Sandra
Trois adolescents aux étranges dons se retrouvent, malgré eux, dans une incroyable aventure où le destin de l’humanité est en jeu.
Basant l’univers de Lovecraft dans la diégèse de l’histoire, Jean-Luc Marcastel tente avec ce tome 1 de faire découvrir l’auteur américain aux ados… Sans grand succès. Si c’est le fantastique, l’horreur indicible et l’angoisse cosmique qui définit l’œuvre de Lovecraft, on est davantage avec « L’agence Lovecraft » sur un roman d’action ou d’aventure au rythme effréné. On ne doute pas de l’amour de l’auteur pour le créateur de Cthulhu mais malheureusement il ne suffit pas de mentionner à toutes les pages un élément de sa mythologie pour concevoir une aventure palpitante.
Au final, on retiendra de ce tome 1 tous les éléments créés par Lovecraft et finalement très peu de choses inédites. On a ici un roman d’action sympathique, sans grandes surprises, qui pourra plaire. Dommage que la majeure partie de l’intérêt soit sur une mythologie déjà conçue et simplement repris en la travestissant.
Mots clés : action, monstres, divinités, adolescents
Quentin