le 10 févr. 2014
"Le Père Goriot" pour les nuls
Paris, automne 1819. On débarque dans une pension franchement miteuse, rue Neuve-Sainte Geneviève : La pension Vauquer, du nom de la vieille qui gère ce boui-boui. Vieille baraque à la façade...
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Le Père Goriot est un roman important dans l'univers balzacien car il est l'un des tout premiers à réunir plusieurs personnages provenant de différents écrits de l'auteur et à normaliser ce système. On retrouve ainsi la duchesse de Bauséant, issue de la nouvelle Gobseck, et Eugène de Rastignac, aperçu dans La Peau de Chagrin.
Ce dernier est le jeune héros de ce roman d'initiation et l'on suit ses débuts dans le Grand Paris, alors qu'il partage son temps entre ses études, les salons de jeux et les jeunes parisiennes. Il fera également des rencontres surprenantes, à commencer par le Père Goriot, vieil homme esseulé qui a donné sa vie (et son argent) à ses filles. Le triste sort réservé à ce personnage est l'occasion pour Balzac de critiquer la société post-révolutionnaire où l'individualisme a pris le pas sur l'esprit de famille.
Rastignac fera aussi la connaissance de Vautrin, individu mystérieux et inquiétant de la Comédie Humaine. Semblant tout droit sorti d'un roman de Sade, il incarne un sentiment de révolte, passant son temps à braver les lois et les moeurs de la cité parisienne.
La diversité de ces personnages est l'occasion pour Balzac d'alterner plusieurs styles littéraires tels que le roman d'initiation, le drame, la chronique mondaine et l'intrigue policière. Il est à noter que cette dernière n'est pas des plus réussies, l'auteur ayant du mal à gérer le suspens qui devrait se dégager de ces séquences.
Cela n'empêche pas Le Père Goriot d'être un ouvrage important, mettant en place un univers vaste et cohérent ainsi qu'une galerie de personnages que nous serons amenés à recroiser au fil de nos lectures balzaciennes.
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Créée
le 13 nov. 2023
Critique lue 168 fois
le 10 févr. 2014
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