Le soldat désaccordé de Gilles Marchand m’a plongée dans une enquête sur les combattants disparus de la Première Guerre mondiale. J’ai apprécié le style magnifique et le contraste saisissant entre noirceur et lumière, même si je suis restée sur ma faim quant au sort des Alsaciens.
Le narrateur qui est revenu de la Première Guerre mondiale, avec une main en moins, enquête sur les soldats disparus. L’une de ses enquêtes lui a pris dix ans de sa vie. Il nous raconte une histoire d’amour qui a transcendé la mort.
Il m’a été difficile de ne pas songer à une autre recherche, Un long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot dont l’intrigue est plus captivante. En revanche, il y a différentes choses que vous apprécierez dans Le soldat désaccordé. Tout d’abord, l’état d’esprit de l’entre-deux-guerres, comme si la guerre, et non la paix, était la normalité. Ensuite, et malgré le pessimisme qui court tout au long de l’œuvre, des touches de lumière contrastent avec la noirceur. Saisissant.
L’auteur aborde le sort des Alsaciens et à ce sujet, je suis partagée. En effet, je suis restée sur ma faim, mais développer ce sujet aurait peut-être nui à l’atmosphère singulière du roman.