Amour et commérages

Envie d’un roman anglais court, drôle et délicieusement victorien ? Les Confessions de Mr Harrison d’Elizabeth Gaskell vous plonge dans une petite ville pleine de ragots, de prétendantes et de quiproquos. Une comédie de mœurs à savourer avec un thé fumant, un chat endormi et quelques douceurs. Je vous raconte pourquoi ce texte m’a tant charmée.

Comment débute le livre ?

Deux amis passent la soirée au coin du feu, la femme du narrateur est partie coucher leur bébé. Charles en profite pour demander comment son ami a rencontré et séduit sa délicieuse épouse. Installez-vous, l’histoire commence.

Mr Harrison, jeune médecin, arrive à Duncombe pour devenir l’associé de Mr Morgan. À peine est-il arrivé que des habitants viennent s’enquérir de son bien-être et lui présenter ses compliments. Tout cela semble enchanteur, mais nous sommes dans une petite ville, et dans cette petite ville, Mr Harrison vit sous l’œil attentif des habitants, le plus souvent bienveillant, mais qui adorent amplifier les informations.

Imaginez ce que que ça peut donner quand un séduisant célibataire s’installe !

Qu’en ai-je pensé ?

Ce n’est pas un roman qui cherche drame ou réalisme social (Nord et Sud, du même auteur).

Les confessions de Mr Harrison est un livre délicieux qui raconte avec pudeur et humour l’histoire d’amour du protagoniste, une romance qui finira, bien sûr, par un mariage. Le thème de l’intrigue est original, Mr Harrison fait face à une gente féminine qui rêve de lui mettre la main dessus, que ce soit pour elle-même, une sœur ou une fille. Ce qui intéresse passionnément les autres, c’est-à-dire celles qui sont hors jeu.

Elizabeth Gaskell en tire des situations savoureuses quoique fort gênantes pour notre narrateur. Certaines scènes sont hilarantes.

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