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Un dragon sur la couverture et je craque !
Et oui, la faible que je suis n’a pas pu résister à la tentation en voyant cette créature légendaire, promesse d’aventures trépidantes. Le nom de l’auteur m’a également convaincue d’acheter cette intégrale, lors de la toute première édition des Halliennales, en 2012. Certains de mes livres attendent plusieurs années avant d’être ouverts…
Mais voilà, le dragon en question n’est présent que dans le prologue et l’épilogue, à mon plus grand désespoir. Moi qui espérais qu’il serait au centre de l’intrigue, il est quasiment relégué au second plan, malgré l’importance de son rôle. Bref, vous l’aurez compris, j’étais plus que déçue !
Vous ai-je dit que je n’étais pas fan de fantasy historique ?
Non, ce n’est décidément pas ma tasse de thé. Pourtant, j’aime l’histoire, lorsqu’elle devient vivante grâce à des professeurs passionnés qui vous narrent les évènements ou des reportages qui s’appuient sur des témoignages. Exit donc les livres que j’ai dû me farcir durant mes études et que je n’ai pas appréciés – il y avait toujours trop de dates, de lieux et d’autres informations dans chaque phrase, vous ne trouvez pas ?
Pour en revenir à Wielstadt, l’auteur a décidé d’intégrer entre deux pages d’action, les explications de faits historiques (la Guerre de Trente Ans, les conflits entre Chrétiens et Templiers…). Alors, certes, ce fut très instructif – je vous l’ai dit, j’aime l’histoire – mais dans ce contexte, ça m’a plutôt freinée dans ma lecture.
Néanmoins, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, car je savais dans quoi je m’embarquais en commençant cette trilogie. Simplement, je tenais à comprendre le succès de cet auteur, et certains miracles se produisent parfois – moi qui n’aime pas spécialement le steampunk, j’ai par exemple eu un énorme coup de coeur pour Journal d’un marchand de rêves d’Anthelme Auchecorne, alors pourquoi pas ? Malheureusement, la magie n’a pas opéré.
Ceci dit, je n’ai pas compris l’intérêt d’insérer dans le récit des créatures fantastiques (en dehors du dragon) ; les faunes, les fées et les nains n’apportent pas grand-chose finalement, du moins dans ce premier tome.
Après la fantasy historique, le policier
Quand j’ai compris que l’intrigue se dirigeait, lentement mais sûrement, vers une enquête policière, j’ai déchanté. Ce n’est pas franchement un genre que j’affectionne, raison pour laquelle je n’en lis jamais.
Pourtant, en toute objectivité, je dois admettre que Les Ombres de Wielstadt est une réussite. C’est très bien écrit, quoiqu’un peu à l’ancienne, c’est bien mené et les personnages sont hauts en couleur. Tout était réuni pour passer un agréable moment de lecture. Alors, surtout, si vous êtes tenté par cette trilogie, ne vous fiez pas à mon avis – à moins que, comme moi, vous n’aimiez ni la fantasy historique ni le policier, dans ce cas, passez votre chemin sans attendre. En vérité, Pierre Pevel mérite amplement sa renommée et j’espère pouvoir découvrir d’autres de ses écrits qui me correspondront davantage.