Avant propos :
Mes ami(e)s, je suis arrivé à ma 200ème mini-critique, plus tôt que prévu.
Ce genre de concept commence à me lasser et je vais en finir en début 2026.
Aujourd’hui, ça fait 351 critiques en total et il reste plus que 150 critiques pour atteindre mon objectif.
Du coup, on ne fêtera pas mes 10 ans sur Senscritique avec ce concept, mais il y aura bien, une critique spéciale pour les 10 ans, en 2027.
Et pour fêter la 200ème mini-critique, laissez-moi vous présenter le premier conte pour enfants de Laëtitia Milot et de ma rencontre avec cette célébrité.
Origine :
Suite à l’abattage d’arbres vivants dans leur région, Laëtitia Milot et sa jeune fille, Lyana, ont eu l’idée d’écrire une histoire pour encourager les gens à sauver les arbres.
Cette histoire sera racontée sous forme de conte pour enfants, dont composé de 36 pages, avec des images illustrées par Léa Fabre, publié grâce au Larousse Jeunesse et d’une version audio par Laëtitia Milot, le 2 octobre 2024.
Ma rencontre avec Laëtitia Milot :
Avant de critiquer ce livre, je voudrais vous parler de ma rencontre avec Laëtitia Milot.
Elle avait prévue de venir à la Foire des Expo de Nancy, le 14 juin 2025 et j’ai appris cette incroyable nouvelle sur son compte Facebook, 2 jours avant.
D’habitude, je ne cours pas après les célébrités, mais comme j’adore cette femme et qu’il est assez rare de rencontrer des stars dans ma ville natale, j’ai sauté sur l’occasion.
Elle devait venir vers 14h30, je suis arrivé à 13h00, pour avoir une place de parking facilement et d’être l’un des premiers de la file d’attente.
Il y avait de la place sur ce grand parking et le prix de l’entrée était honnête.
Cela dit, pour trouver le lieu du rendez-vous, ça m’a pris environ 30 minutes, parce que c’est un endroit très grand et certaines personnes ne savaient pas de l’arrivée de Laëtitia Milot.
Après avoir eu un responsable qui m’a donné le lieu et un plan, j’ai enfin trouvé la place.
Cette place ne se trouvait pas à l’intérieur des bâtiments et tant mieux, car, il faisait très chaud et il n’y avait pas de climatisations.
La place se trouvé à l’extérieur et elle ressemblait à un podium pour spectacle.
Laëtitia Milot n’était pas encore là, mais il y avait déjà entre 20 et 30 personnes à l’attendre.
Ils avaient des livres pour la dédicace et des pareilles pour prendre des photos et faire des vidéos.
Moi, j’avais son premier livre ‘’Je voulais te dire…’’, avec un feuille du logo de Senscritique pour la dédicace qui étaient dans un sac en papier, mon cyber-shot Sony pour les photos, ma sacoche pour mes affaires (portable, porte feuille et monnaies) et mon parapluie bleu, au cas où pour la pluie (il y avait des goûtes qui tombait sur le parking, mais ça s’est vite arrêté).
J’étais un peu chargé avec mes affaires et comme je portais un chapeau noir, un jean et une veste en jean, je commençais à avoir très chaud.
Après une heure d’attente, j’apprends par un organisateur qui dit dans un micro, qu’elle arrive dans environ 10 minutes.
Je ne vous dis pas à quel point, j’avais le cœur qui battait la chamade et avec cette maudite chaleur, j’ai cru que j’allais tomber dans les pommes.
Enfin, la voilà en vraie, elle était à quelques mètres de moi, belle, souriante et habillé d’une façon naturelle.
C’est la première fois de ma vie que je rencontre une grande célébrité et ça donne une sensation bizarre, tellement je n’ai pas l’habitude ce genre de rencontre.
Une barrière séparée cet ange et les premiers de la file d’attente.
Avant de commencer les dédicaces, elle parlait dans un micro pour faire un résumé de son parcours et j’apprends de sa bouche que c’était la seconde fois qu’elle venait à Nancy, ce qui m’a surpris.
Je fais de mon mieux pour cacher ma nervosité et je prends quelques photos d’elle pour les souvenirs.
Après une heure d’attente, je suis près des tables où elle dédicace.
Il me reste encore trente minutes pour la rencontrer et comme j’ai de l’argent dans ma sacoche, je profite d’acheter son livre pour enfant dont j’ignorais son existence.
‘’Lili et l’arbre magique’’.
Et enfin, je me retrouve face à elle, toujours souriante et elle me salue poliment.
Je garde mon calme et je lui dis avec un sourire :
Bonjour Madame ! Enchanté !
Je lui tends ma main droite et elle me tend la sienne.
La main de cet ange est amicale, me met à l’aise et un moment, je me demande si je suis en train de rêver.
Une fois la rencontre faite, la conversation peut commencer, malgré cette chaleur et le temps limité que j’ai droit.
Notre conversation a durée 10 minutes et elle pensait que j’étais un journaliste, à cause de mon chapeau et de mon appareille photo.
Je lui montre le livre que j’ai apporté, elle le signe, en mentionnant d’une façon inattendue que ce livre est une ancienne édition, à cause de sa petite taille.
Ensuite, elle dédicace la feuille qui possède le logo de Senscritique et me pose la question :
C’est quoi, Senscritique ?
Surpris par cette question, je lui explique comme je peux, que c’est un site connu où on note des œuvres et il y a certains de ses fans qui sont abonnés.
Je lui pose une question à mon tour :
Puis-je vous prendre en photo, avec le logo de Senscritique ? C’est pour vos fans.
Son agence qui était à côté d’elle, est intervenue pour me dire :
Désolé Monsieur, mais on ne connait pas ce site et il faut une autorisation pour faire ce genre de publicité.
Très gêné de ma maladresse, je me suis dis dans ma tête : ‘’Merde ! J’avais complètement oublié qu’il faut avoir les droits pour ce genre de photographie.’’
J’avais très peur que cette conversation se finisse en queue de poisson, mais après quelques explications, la conversation a reprit naturellement.
En me regardant, Laëtitia Milot a remarqué que j’avais acheté son livre pour enfants et me dit :
Je peux vous signer le conte, si vous voulez.
Ma maladresse m’a fait oublie que j’avais acheté ce livre et comme je n’ai pas bien compris sa phrase, je lui réponds :
Le compte ? Quel compte ? Mon compte bancaire ?
Et là, elle explose de rire devant tout le monde et elle m’explique :
Le conte pour enfants que j’ai écrit et qui est dans votre sac en papier !
Cette nouvelle maladresse était un peu gênante pour moi, mais ça nous a fait bien rire.
Après une dernière dédicace, une responsable a pris mon cyber-shot, elle m’a photographié avec Laëtitia Milot.
Parmi ces photos, la plus marquante est celle où, je suis debout sur la droite de Laëtitia Milot qui est restée assis.
Petit souci sur cette photo, il a fait tellement chaud que mon chapeau a bougé à cause de ma transpiration.
Une fois les photos finies, je remercie Laëtitia Milot pour tout et je fais un revoir.
Dernière moi, la file continuait et il devait y avoir 70 personnes, ce qui devait faire au final, 100 personnes pour cette journée.
Cette même journée m’a laissé un très bon souvenir, mais m’a fait changement quelque chose en moi, à jamais.
L’envie de faire des sorties et de voir des gens et c’est en partie pour ça que je me suis inscrit sur Frimake.
Laëtitia Milot a un grand cœur et ça se voit et sans le vouloir, elle m’a fait libérer de ma vie de consommateur solitaire.
Maintenant, le loup solitaire a rejoint la meute et il prend du plaisir.
Voici enfin, la 200ème mini-critique.
Critique :
Après avoir lu tous ses livres, les premiers termes qui me viennent à l’esprit pour définir ce conte pour enfants, c’est ‘’Formidablement niais’’.
Quand on lit pour la première fois ce livre, on a l’impression que Laëtitia Milot s’est lancé dans une œuvre formidable niaise, dont les éléments sont trop simplistes et a pour but de donner une morale écologiste.
Mais en creusant un peu, on peut découvrir une profondeur intéressante.
Pour commencer, la fille de Laëtitia Milot se nomme Lyana.
Un prénom dérivé de Liane et d’Elie, de l’hébreu ‘’elihayu’’, Dieu.
Lyana est un dérivé du prénom Liane, lui-même variante d’Eliane, version féminine du prénom Elie. Elie était un prophète hébreu qui s’opposa au roi Achab pour défendre Dieu.
Et selon mes recherches, Lyana aime être au centre de l'attention et est prête à redoubler d'efforts pour cela. Ambitieuse, elle a des rêves de grandeur, de luxe et de belles choses. A ses parents de veiller à ce qu'elle ne se tourne pas vers la facilité pour atteindre son objectif. Lyana est d'ailleurs très attentive aux conseils de sa famille, avec qui elle sera douce et affectueuse. Un brin aventurière dans l'âme, elle sera parfois difficile à suivre pour ses proches. Mais sa curiosité d'apprendre et sa vivacité intellectuelle lui permettront d'être particulièrement douée pour les activités créatives. Parent d’une petite Lyana, encouragez sa fibre artistique : même si plus tard elle n’en fait pas son métier, elle aura un besoin vital de faire vivre son monde intérieur !
Dans ce conte, Lyana se nomme Lili et qui a un sens différent.
On voit parfois dans le prénom Lili un diminutif de Liliane (du latin lilium, ‘’lis’’) ; mais il est plus vraisemblable que ce prénom soit la contraction d'Elisabeth. Passé par le grec elisabet, celui-ci provient de l’hébreu elisheva, ‘’Dieu est ma promesse’’.
Autrefois simple diminutif, Lili, ou Lily, a conquis son indépendance, et est devenu un prénom à part entière. Sa sainte patronne est Elisabeth. Sainte Elisabeth de Thuringe était une princesse hongroise qui, à la mort de son époux, entra dans le Tiers-Ordre franciscain. Elle fit construire un hôpital et consacra sa vie au service des pauvres. Elle mourut en 1231, à l'âge de 24 ans.
Derechef, selon mes recherches, ce prénom caractérise, élégante et joyeuse, Lili répand la bonne humeur autour d’elle. Dévouée et attentive, elle aime que son décor soit beau et que son entourage soit heureux. Cette esthète sensible aime être entourée, écoutée et appréciée. Si elle sait se fixer des objectifs, elle a cependant parfois du mal à s’y tenir avec constance ; outre une certaine tendance à la nonchalance, elle peut facilement se laisser distraire, abandonnant ainsi la proie pour l’ombre. Elle est sans doute plus vulnérable que ses abords enjoués ne le laissent croire, et a besoin d’un entourage loyal et aimant. Si elle est bien épaulée et stimulée, elle pourra laisser libre cours à sa créativité artistique et à sa générosité spontanée.
Avec ce genre d’informations, on a des références qui définissent le caractère des personnes et reflètent aussi notre réalité.
Les prénoms dans ce conte donnent du sens précis, mais la présence de créatures féériques encore plus.
La licorne de Lili symbolise le courage, l'innocence et la pureté conjugués à une force sauvage et indomptable.
Ou même la sirène qui attire Lili par la douceur de son chant et selon le folklore européen, les sirènes étaient des êtres naturels dotés, comme les fées, de pouvoirs magiques et prophétiques.
Ce conte fait aussi référence au roman de Lewis Carroll ‘’Les Aventures d'Alice au pays des merveilles’’, ainsi qu’au côté trop gentil du studio Disney.
Et je pense que Laëtitia Milot fait référence à une partie de sa propre vie, comme son amour pour la cuisine et à la série ‘’Plus belle la vie’’ pour la mixité des gens et le mauvais homme qui est un cliché sans profondeur.
Enfin, les étapes de la mission de Lili ont été pour moi, les éléments font du conte, une œuvre formidablement niaise.
- 1) Privilégier la marche, le vélo et les trottinettes.
- 2) Apprendre à cuisiner sans épuiser la nature.
- 3) Et disperser les graines dans les rues et jardins.
Pour un enfant, c’est une bonne leçon, mais pour un adulte cultivé, c’est une morale d’esclave, tellement c’est inutile, vue la situation actuelle de notre planète et de la géopolitique du monde.
Verdict :
Il y a des références sympathiques et un peu de créativité dans ce conte, mais ça manque de développement et d’ambition.
Peut-être que je suis un peu exigeant sur des points, mais Laëtitia Milot cible le jeune public, se montre créative quand même et donne de l’amour dans son histoire.
A lire avec l’esprit d’un jeune enfant pour passer un bon moment.